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Santé

L’Etat dit avoir fait des progrès dans le secteur de la santé en scandant des chiffres à l’appui. Mais les Sénégalais attendent encore beaucoup des autorités pour avoir accès aux soins de qualité et à moindre coût car ils sont nombreux à espérer l’effectivité des mesures et projets mis en avant par l’Etat.


Santé : cinq ans après, encore des plaies à panser
Beaucoup de Sénégalais rêvent de se faire soigner à moindre coût. L’Etat s’est dit résolu à concrétiser cela mais avec beaucoup de contraintes. Le Sénégal s’est engagé, à travers l’axe 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) qui regroupe le capital humain, la protection sociale et le développement durable, à promouvoir la santé. La santé repose essentiellement sur des projets phares tels que le Couverture maladie universelle (Cmu), la construction des hôpitaux, ceux régionaux y compris…

Mais, il y a encore des défis à relever dans chacun de ces domaines. La Cmu par exemple, se base essentiellement sur l’accès aux soins gratuits pour les moins de cinq ans, le troisième âge, les césarisées… Plus célèbre dans la mémoire des Sénégalais, elle est peu connue dans son fonctionnement. Ils sont encore nombreux à ne pas savoir comment tirer profit des avantages de la Cmu pour accéder aux soins de qualité à moindre coût ;

Le système d’assurances et de mutuelles qui doit accompagner la Cmu pour la rendre pérenne, fonctionne au ralenti, faute d’engouement des potentiels adhérents. Pis, des cas de « fraude » se sont invités dans la chaîne, selon la direction de l’Agence nationale de la Cmu. C’est en ce sens que des réflexions pour la mise en place d’une loi, destinée à légiférer le programme pour qu’il n’y ait pas de dérives autant chez les acteurs de la santé que chez les bénéficiaires, sont lancées.

S’y ajoute que, dans le cadre de la Cmu, le système est grippé par des cas d’endettement, dû au non paiement des factures aux structures de santé prestataires. Ce qui a un impact sur les prestations.

Il y a également le manque en personnels pour combler le déficit en sages-femmes, infirmiers, spécialistes … dans les structures de santé. Le ministre de la Santé a, d’ailleurs, récemment posé le problème lors de la Revue annuelle conjointe (Rac) du ministère de la Santé. Le gouvernement avait annoncé le recrutement d’un millier d’agents par an pour renforcer le système de santé et accompagner la Cmu qui vise à atteindre 75% de couverture de la population en 2017.

Sur le volet des infrastructures, l’Etat a ouvert quelques chantiers mais le relèvement des plateaux techniques reste un défi pour la modernisation des hôpitaux et structures de santé, notamment dans le milieu rural où les populations utilisent parfois des moyens rudimentaires pour se soigner, à défaut de recourir à des postes de santé quasi dégarnis en matériels et personnels médicaux.

La panne de l’appareil de radiothérapie de l’hôpital Aristide Le Dantec qui a contraint le Sénégal à recourir aux plateaux des pays de la sous-région, est venu rappeler aux Sénégalais que le besoin en équipements est encore criard.

Par ailleurs, l’Etat a encore à faire dans l’application et la mise en œuvre des lois. Par exemple, la loi antitabac de 2014 est votée depuis 2014 mais la réalité fait penser que l’industrie du tabac ne semble pas être inquiétée avec les publicités, la cigarette, l’absence de fumoir, les produits dérivés de la cigarette… Il en va de même pour la loi sur la transplantation rénale, sur l’avortement médicalisé qui, jusque-là, sont restés en suspens…


En outre, les efforts de l’Etat pour l’éradication de certaines pathologies, la prévalence de la tuberculose, du paludisme, du sida, des maladies chroniques telles que le diabète, l’insuffisance rénale chronique (Irc), le cancer et autres maladies reste encore insuffisants avec des cas confirmés et décès notamment dans certaines régions isolées du Sénégal. D’ailleurs, pour l’Irc, malgré les promesses du nouveau Président, beaucoup de régions peinent encore à disposer de centres d’hémodialyse pour prendre en charge leurs patients.

Les cas de mortalité maternelle et infantile sont toujours relevés dans certaines parties du Sénégal où, en 2017, des femmes continuent d’accoucher sur des charrettes.

L’Etat a également des efforts à faire en ce qui concerne la répartition de la carte sanitaire sur le territoire. Car les infrastructures et ressources humaines sont encore loin des zones rurales reculées. La sécurisation du marché des médicaments est aussi un défi que le Sénégal, qui n’est toujours pas à l’abri des trafics illicites de médicaments, doit relever.

Walf Quotidien

Deux hôpitaux de la ville de Lugano, dans le sud de la Suisse, testent depuis le début du mois de mars l'envoi d'échantillons de laboratoires par drones. Un système de fonctionnement qui devrait être généralisé d'ici 2018.


Les drones font leurs preuves sur le terrain médical.Au Rwanda, ils transportent du sang et sauvent des vies. En Suisse, dans la ville de Lugano, ils embarquent désormais des petits flacons de verre, échantillons de laboratoires.

Depuis la mi-mars, deux établissements du réseau hospitalier du Tessin EOC ont fait le pari de se faire parvenir les prélèvements de leurs patients par drone, en partenariat avec le service postal suisse Swiss Post.

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SWISS POST

Un gain d'efficacité

"Des collaborateurs des hôpitaux dûment formés pourront charger le drone avec un contenant de sécurité (renfermant les échantillons de laboratoire) et l’envoyer à l’aide d’une application sur smartphone", explique dans un communiqué de presse Swiss Post. "Le drone volera ensuite de manière autonome selon un itinéraire prédéfini jusqu’à sa destination, où le contenant sera réceptionné par un autre collaborateur."

L'enjeu est de taille: en pleine ville, les risques d'accident sont multiplies. Pour les contrer, Swiss Post travaille en collaboration avec l'Office fédéral de l'aviation civile qui a examiné chacun des engins et leurs composants.

Conçus par l'entreprise américaine Matternet, les drones peuvent porter jusqu'à deux kilos de charge sur un rayon d'action de vingt kilomètres. Leur vitesse maximale est de 36 kilomètres par heure.Les tests se poursuivront jusqu'au 4 avril. D'ici à 2018, le service postal suisse et les deux hôpitaux espèrent que les vols feront partie du quotidien.

La qualité, la sécurité des soins, la gouvernance des hôpitaux, bref toutes les questions relatives au bon fonctionnement des hôpitaux seront passées en revue pendant trois jours de défilés d'experts venus de divers horizons, à Dakar. En effet, l’Association sénégalaise des administrateurs des services de santé (ASASS) en collaboration avec l’Alliance francophone pour la qualité et la sécurité des soins , organise les 4es journées internationales francophones pour la qualité et la sécurité des soins à Dakar, du 06 au 08 avril 2017.


Santé : trois jours d’échange sur qualité et sécurité des soins dans les hôpitaux
Des participants venant du Maroc, du Mali, du Cameroun, du Congo, de la Cote d’Ivoire, du Canada et du Sénégal vont échanger sur la démarche d’amélioration continue de la qualité des soins et des gestions des risques. Pour la première fois, l’Association sénégalais des administrateurs des services de santé (ASASS) organise un événement d’une envergure internationale, selon le président Moussa Same Daff.
Eu égard aux difficultés de la mise en œuvre des politiques publiques en matière de santé et le renforcement de la solidarité entre les membres de ladite association, le président de l’ASASS estime que « nous sommes obligés comme par le passé de jeter les base de la réflexion. Car nous sommes des cadres et nous sommes appelés à réfléchir pour notre pays mais particulièrement pour notre système de santé, a-t-il renseigné.

Selon, M Daff « nous avons estimé qu’en dehors des thèmes que nous avions en son temps développés, notamment l’acte 3 et la territorialisation des politiques publiques, le financement de la santé, la gouvernance hospitalière, le partenariat, il faut revoir les autres secteurs », rappelle le président de l’ASSAS.

A l’en croire, l’ASASS a jugé nécessaire de discuter sur la question de la qualité et de la gestion des risques hospitaliers, car c’est un aspect qui revient assez souvent dans les critiques portées aux hôpitaux.

Et pour cela, il soutient que « nous nous sommes dits que nous devions faire une introspection et revisiter dans l’hôpital tous les secteurs qui sont susceptibles d’être de la non qualité et en discuter avec nos partenaires (l’Alliance francophone pour la qualité et la gestion des risques) et nous allons donc réfléchir dans ce cadre, échanger des expériences, renforcer ce que nous sommes en train de faire de bon et laisser ce que nous étions en train de faire de mauvais ».

Pour sa part, le président du Comité scientifique; M.Wade estime que cette rencontre de partage qui se tiendra à Dakar, va être axée sur l’acuité et la pertinence sans commune mesure du thème « Qualité et sécurité des soins en Afrique : retour d’expériences, opportunités et perspectives ». A cela, M. Wade ajoute que "les professionnels de l’Alliance Francophone et des administrateurs de Services de Santé vont démontrer leur ancrage infaillible à la démarche qualité et la sécurité des soins délivrés aux populations de la communauté francophone".

Cheikh Makhfou Diop Leral.net

Au moins 269 personnes sont décédées au cours des cinq derniers mois lors d'une nouvelle épidémie de méningite qui frappe plusieurs Etats du Nigeria, ont annoncé mercredi des responsables du secteur de la santé.


Le Nigeria touché par une épidémie de méningite qui a déjà fait 269 morts
''Pour le moment, nous avons recensé 1.828 cas (...) et enregistré 269 décès dans une quinzaine d'Etats", a annoncé Olubunmi Ojo, du Centre national de surveillance des maladies, sur une télévision locale.

Au moins cinq Etats du nord du pays -Sokoto, Zamfara, Katsina, Kebbi, Niger- et le Territoire fédéral de la capitale Abuja sont les plus sévèrement touchés par cette maladie mortelle et ont atteint le seuil épidémique, a ajouté ce responsable.

Ces six états comptabilisent 1.090 personnes infectées et 154 décès, a précisé de son côté à l'AFP Nasir Sani Gwarzo, responsable du contrôle des maladies au ministère fédéral de la Santé à Abuja.

La vitamine D est une vitamine très importante dans notre organisme, car elle permet au calcium que l’on ingère de mieux se fixer sur les os. En plus de contribuer à la santé de notre squelette (os et dents), la vitamine D joue aussi un rôle sur la croissance osseuse des enfants, et aide à prévenir certaines pathologies (hypertension, obésité, cancers, diabète, etc). Mais ce qu’il y a de «compliqué» avec la vitamine D, c’est de l’apporter à notre corps. En effet, cette vitamine n’est pas naturellement présente dans notre organisme.


Vitamine D: Top 6 des aliments où vous la trouverez

L’huile de foie de morue

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Elle n’est pas super présentable mais l’huile de foie de morue est l’aliment le plus riche en vitamine D. En effet, avec 250 µg (microgrammes) de vitamine D pour 10 cl d’huile de foie de morue, c’est un record. De nos jours, on la retrouve sous forme de gélules, ce qui est assez présentable.

Le saumon (cuit)

saumon cuit

Bien connu pour être un poisson riche en oméga 3, le saumon est aussi une bonne source de vitamine D. Mais attention : pour en faire le plein avec le saumon, il ne faut pas le consommer n’importe comment. En effet, le saumon cuit au four est 2 fois plus riche en vitamine D.

Le maquereau

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A l’inverse du saumon, le maquereau contient à peu près la même quantité de vitamine D qu’il soit cuit (8,5 µg) ou cru (7,7 µg/100 grammes). A noter que le maquereau frit est encore plus riche en vitamine D, puisqu’il en renferme environ 12,30 µg/100 grammes.

Le jaune d’œuf

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Les poissons ne sont pas seuls à être riches en oméga 3. L’œuf, et plus particulièrement le jaune d’œuf, l’est aussi, puisque 100 grammes de jaune contiennent environ 3,2 µg de vitamine D.

Le lait de vache

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Le lait de vache est à la fois très riche en calcium (comme tous les produits laitiers d’ailleurs) et en vitamine D.

 

Le thon naturel

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Le thon aussi est est riche  en protéines, en oméga 3 mais aussi en vitamine D et en sels minéraux.

Freiner l’avancée de la tuberculose, c'est le défi que s'est fixé le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) à travers la stratégie ''End Tb''. Ce programme lancé ce vendredi 24 mars à l’occasion de la Journée mondiale de la tuberculose et présidé par le Pr Awa Marie Coll Seck, Ministre de la Santé et de l'Action sociale, vise à réduire de 95 % le nombre de décès par tuberculose et de 90% l'incidence entre 2015 et 2035.


Au-delà de cette forte envie de réduire considérablement la tuberculose, cette stratégie, ''End Tb'', entend également décharger du portefeuille des familles des victimes, les coûts exorbitants de 2 millions de FCFA nécessaires à chaque patient pour son traitement. Chose rendue possible par la gratuité du traitement sur tout le territoire national.

Et d’ailleurs, selon la coordonnatrice du PNT, Docteur Marie Diouf : « Aujourd’hui, grâce à nos efforts et à ceux de la société civile, tout patient peut trouver une structure sanitaire pour se détecter en moins de 48 h sur le tout le territoire national ».

Néanmoins, en dépit du succès thérapeutique (91%), les interventions communautaires restent assez difficiles. Pourtant, c’est bien par cette approche que Mme le ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck entend endiguer ce fléau : « Il faut toujours encore faire plus. Nous devons changer de paradigme. J’invite la coordonnatrice à privilégier l'approche communautaire car en termes de santé, c'est la méthode la plus efficace. Il va aussi falloir renforcer le financement qui va aux communautés », indique-t-elle.

Toujours dans le cadre de la lutte contre la TB, le PNT entend mettre en avant une stratégie consistant à développer la portée et la couverture des interventions relatives aux soins et à la prévention. Et ceci, en mettant fortement l'accent sur des approches intégrées, centrées sur les patients.

Lors de cette rencontre qui a vu la participation des représentants de l’OMS et de Plan international, la recherche de nouvelles connaissances scientifiques pouvant changer radicalement les problèmes liés à la prévention et aux soins, a été fortement encouragée.

En attendant, les efforts restent essentiellement tournés vers le mode de gestion de cette maladie, ceci en rendant possible le changement de mentalités.

Pour finir, de belles notes musicales de la chorale des Baobabs et un sketch de la troupe théâtrale de Rufisque invitant les Sénégalais à ne pas stigmatiser les anciens malades de tuberculose, ont, durant quelques instants, diverti la salle.

MMS

Le bicarbonate de soude est de plus en plus prisé en cosmétique. Et vous l’adorerez davantage quand vous saurez qu’à lui seul, il peut vous débarrasser de la graisse stockée dans votre ventre en très peu de temps. Voici trois façons de préparer cet ingrédient et de le consommer.


Voici comment consommer correctement le bicarbonate de soude afin de perdre la graisse du ventre
Les vertus minceur du bicarbonate de soude
Le bicarbonate de soude est un aliment alcalisant, c’est-à-dire qu’il élimine l’acidité du corps. Selon le docteur Georges Wolverton, l’acidité du corps favorise le stockage des graisses, tandis que la consommation d’un produit alcalin contribue à transformer les graisses stockées en énergie.

La consommation de bicarbonate contribue donc à éliminer l’acidité du corps et à stabiliser le pH, pour perdre du poids plus facilement.
Voici les trois meilleures façons de consommer du bicarbonate de soude pour perdre un maximum de graisse abdominale :
Le bicarbonate de soude avec du vinaigre de cidre
Ingrédients :
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
1 verre d’eau
½ cuillère à café de bicarbonate de soude
Préparation :
Mélanger les deux ingrédients dans un verre et consommer la boisson chaque matin à jeun, avant le petit-déjeuner.
Le vinaigre de cidre est un excellent coupe-faim, en plus du fait qu’il aide à la combustion des graisses et qu’il contrôle le taux de glucose dans le sang. Associé au bicarbonate de soude, il accentue les chances de perte de poids.

Le bicarbonate de soude et le jus de citron ou de pamplemousse
Ingrédients :
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
1 citron ou 1 pamplemousse
½ verre d’eau
Préparation :
Mélangez le jus du citron ou du pamplemousse avec le bicarbonate de soude dans un verre d’eau. Bien remuer jusqu’à ce que le bicarbonate de soude soit dissout. Consommez le mélange à jeun, 20 minutes avant le petit-déjeuner.
Le jus de citron ou de pamplemousse est excellent pour compléter l’effet alcalisant du bicarbonate de soude. Ces agrumes sont riches en antioxydants qui détoxifient le corps, et en fibres qui facilitent la digestion et ont un effet rassasiant. Ils aident à brûler les graisses plus rapidement.

Le bicarbonate de soude avec des fruits
Ingrédients:
2 tasses d’eau
2 citrons
1 tasse de fraises
Quelques feuilles de menthe fraîche
1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude
Préparation :
Mettez tous les ingrédients dans un mixeur et mélangez pendant 2 minutes. Consommez cette boisson deux fois par jour.
La menthe et la fraise sont très riches en antioxydants et vitamines, elles re minéralisent le corps et le détoxifient.
Mises en garde :
Si vous êtes sous traitement médical, il faut savoir que le pamplemousse bloque une enzyme qui favorise l’assimilation de produits médicaux. Le médicament pénètre sans être transformé dans le système sanguin, ce qui peut entraîner des surdoses. Vous devez faire très attention aux interactions avec vos médicaments !

Santeplusmag
 

Les carences en micronutriments constituent un problème de santé publique au Sénégal où l’anémie globale est estimée à 82,6% chez les enfants de moins de 5 ans et 70,6% chez les femmes enceintes, a déclaré Awa Seck, responsable du Bureau exécutif régional de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM).


Les carences en micronutriments, un problème de santé publique (spécialiste)
Intervenant au cours de la revue annuelle sur la nutrition organisée les 21 et 22 mars à Louga, Mme Seck a indiqué que "des politiques de renforcement de la nutrition ont été mises en place par les autorités pour lutter contre ce fléau".

Elle citera notamment le programme basé sur la mise à disposition d’aliments fortifiés en micronutriments avec l’appui de Global alliance for improved nutrition (GAIN) dont l’objectif est d’augmenter l’alimentation des enfants et des femmes enceintes ciblés en vitamines A, fer et acide folique.

Selon elle, "ce programme vise à assurer la fortification de toute l’huile et la farine de blé consommées au Sénégal en vue de réduire significativement les carences en micronutriments chez la population".

Le projet d’appui à la sécurité alimentaire des ménages vulnérables et le projet d’iodation visent aussi à améliorer la qualité nutritionnelle.

Pour remédier au déficit en micronutriments, des propositions ont été faites durant l’atelier en vue de favoriser le reboisement par des arbres fruitiers et légumiers afin d’amener les populations à profiter des produits locaux riches en vitamines.

Des campagnes de sensibilisation ainsi qu’une meilleure communication sur les activités du CLM, ont été avancées par certains participants qui plaident aussi pour la mise à disposition d’une eau de qualité aux populations.

La transhumance étant signalée comme un facteur aggravant, des voix ont émis l’idée de la création de sites nutritionnels mobiles pour accompagner les enfants atteints de carences nutritionnelles.

APS
10 symptômes inquiétants qui indiquent qu’un AVC est proche !
10 symptômes inquiétants qui indiquent qu’un AVC est proche !
L’accident vasculaire cérébral (AVC) a lieu suite à une irrigation sanguine insuffisante du cerveau, ce qui entraîne un manque d’oxygénation au niveau des zones cérébrales. Avec près de 6 millions de décès par an, l’AVC est considéré comme
la première cause de mortalité dans le monde. Quels sont donc ses causes et ses symptômes ?


Les causes de l’AVC
L’AVC a généralement lieu quand une artère cérébrale est touchée. Selon les cas, on parle d’AVC ischémique ou hémorragique.
Le premier, qui représente 80% des cas est dû à la formation d’un caillot sanguin provenant d’un autre organe ou qui apparaît suite à l’accumulation des lipides autour de la paroi artérielle.

Le second qui concerne 20% des cas, est causé par une hémorragie survenant suite à la rupture d’anévrisme, à de l’hypertension artérielle ou à une tumeur cérébrale.

Dans d’autres situations, un caillot de sang se forme mais se résorbe rapidement, sans entraîner de lésions cérébrales. C’est ce qu’on appelle un accident ischémique transitoire (AIT). Même s’il est moins grave que les précédents, il ne faut pas le prendre à la légère car le risque d’avoir un AVC dans les 24 heures qui suivent est élevé.

Les personnes ayant souffert d’un AVC ont entre 30% et 43% de risques d’en subir un autre pendant les cinq années suivant la première crise. La majeure partie du temps, une personne sur dix n’en garde aucune séquelle mais les neuf autres peuvent souffrir de lésions plus ou moins graves.

Il existe dix symptômes de l’AVC qu’il est possible de reconnaître, pour une prise en charge rapide et adéquate. Cette dernière réduit la gravité des séquelles ainsi que le risque de mortalité

Les symptômes de l’AVC

Vision trouble ou perte de la vue : Les prémices de l’AVC peuvent entraîner une baisse de la vue au niveau d’un œil ou des deux yeux. 44% des personnes ayant souffert d’un AVC ont perdu la vue avant de souffrir de l’attaque.

Vertiges : Les vertiges sont un symptôme commun de l’AVC, essentiellement chez les femmes âgées de moins de 45 ans. Pour celles qui souffrent de forts vertiges de manière soudaine et durable, il faut faire appel à un médecin rapidement.

Troubles de la parole : Certaines personnes commencent par perdre la notion du temps et ont du mal à parler et à s’exprimer correctement.
Elles ont des difficultés à tenir une conversation et sont plongées dans la confusion la plus totale.

Perte de l’équilibre : Un sentiment soudain de faiblesse et de perte de tonus au niveau des jambes et des bras peuvent être des signes d’AVC. Cela peut entraîner une perte de connaissance ou une paralysie. Pour faire le test, levez les bras avec les paumes vers le haut et essayez de les faire tenir 10 secondes. Si une main tombe, ceci indique que les muscles sont affaiblis.

Douleurs d’un seul côté du visage : La douleur n’est pas un symptôme commun de l’AVC, cependant il est possible de la ressentir de manière soutenue au niveau des membres ou d’un côté du visage en cas d’attaque.

Maux de tête et migraine : Des maux de tête insoutenables sont assez communs durant un AVC. Des études ont montré que 588 volontaires ayant souffert de fortes migraines avant un AVC, étaient essentiellement des jeunes, notamment des femmes.

Paralysie faciale : La paralysie d’un côté du visage est un symptôme commun de l’AVC.

Fatigue : Certaines recherches ont démontré qu’en cas d’AVC, les femmes sont plus susceptibles de souffrir de fatigue, confusion et désorientation, comparées aux hommes.

Hoquet persistant : Symptôme qui touche essentiellement les femmes, un hoquet persistant s’explique par le fait que l’AVC attaque le centre respiratoire au niveau du cerveau.

Essoufflement et tremblements : En cas d’AVC, il est possible d’avoir le souffle coupé et de ressentir des difficultés à respirer. Ceci est le signe d’une arythmie cardiaque causée par un manque d’oxygène.

Si vous souffrez d’un ou plusieurs de ces symptômes, demandez immédiatement une assistance médicale pour réduire le risque de séquelles.

Le meilleur moyen de prévenir ce type d’attaques est d’adopter une alimentation saine, arrêter l’alcool et le tabac, faire du sport régulièrement, gérer le stress et maintenir un poids sain.

Un lien entre sexe et bonheur? Oui, mais ce serait grâce aux câlins selon des chercheurs. Si plusieurs études semblent montrer que faire l'amour est lié au fait d'être heureux, le lien de cause à effet est plus compliqué que ça.


Plus de sexe rend heureux? Oui, mais ce serait grâce aux câlins, selon des chercheurs

SEXUALITÉ - Qu'est-ce qui rend heureux ? A cette question, il n'y a pas une réponse unique, pré-établie. Il est pourtant intéressant de noter que plusieurs études scientifiques ont remarqué un lien assez prononcé entre sexe et bien-être. L'une d'entre elles, datant de 2016, a même noté que faire l'amour plus souvent semble rendre plus heureux que de gagner plus d'argent.

Pour autant, difficile de savoir si c'est le sexe qui rend heureux ou l'inverse. Ou s'il y a une troisième inconnue dans l'équation. C'est justement la question posée par des psychologues canadiens et suisses. Dans une étude publiée mercredi 1er mars dans la revue Personality and social psychology bulletin, ils font le point sur les résultats de leurs travaux.

S'ils ont effectivement noté un lien entre rapport sexuel et bien-être au quotidien, ils pensent surtout avoir trouvé le chaînon manquant: les gestes affectifs qui découlent du coït. Bref, les câlins et autres mots tendres échangés par les deux moitiés pendant et après l'acte. Les auteurs n'affirment pas avoir trouvé une preuve irréfutable (c'est dans tous les cas assez compliqué en psychologie) et d'autres travaux seront nécessaires pour approfondir ce lien.

Y'a pas que le sexe dans la vie

Les psychologues ont cherché du côté des câlins et autres signes d'affection car peu d'études antérieures faisaient le lien entre ceux-ci et les rapports sexuels. Pour voir si leur intuition était la bonne, ils ont donc réalisé quatre recherches différentes. Pour les deux premières, ils ont interrogé 335 personnes, puis 74 couples.

 

Le résultat: à chaque fois, plus de sexe implique plus de bien-être. Sauf que quand on rajoute dans l'équation le nombre de câlins, cela change tout. En clair, le sexe seul ne suffit pas, ce serait les gestes affectifs qui en découlent, qui provoqueraient le bien-être.

Seule exception: dans la deuxième étude, cette relation n'est vraie que pour les hommes. Une différence que les auteurs n'arrivent pas à expliquer. Ils recommandent d'ailleurs que d'autres études soient réalisées sur le sujet.

Ils ont ensuite mis au point deux autres études, en interrogeant 106 et 58 couples pendant plusieurs jours, via des questionnaires. Les deux études ont également montré qu'un rapport sexuel était associé avec une vision plus positive dans la journée et avec plus de gestes affectifs envers le partenaire.

"Nos modèles suggèrent que l'activité sexuelle promeut l'affectivité, qui elle-même promeut le bien-être", notent les auteurs en conclusion. Ils précisent pour autant que la nature même de leur étude, ne permet pas d'affirmer sans aucun doute que le lien de cause à effet est bien celui-là. Il faudrait par exemple que de futures recherches vérifient si l'augmentation des rapports sexuels a un impact sur les gestes d'affection, sur le bien-être et sur la qualité de la relation amoureuse.

 

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