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Santé
L’Ethiopien Tedros prend la direction de l’OMS
L’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus a pris samedi, ses fonctions de directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, l’une des plus importantes agences de l’ONU, a déclaré l’OMS dans un communiqué.

Ce médecin spécialiste du paludisme, âgé de 52 ans, succède à la Chinoise Margaret Chan qui a dirigé l’OMS pendant plus de 10 ans, depuis le 1er janvier 2007.

Le Dr Tedros, élu le 23 mai 2017 par l’Assemblée mondiale de la santé qui réunit les Etats-membres de l’OMS, est le premier Africain à diriger cette agence de l’ONU.

Avant sa désignation à la tête de l’organisation dont le siège est à Genève, il a été ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie entre 2012 et 2016. Le Dr Tedros a également été ministre éthiopien de la Santé entre 2005 et 2012.

L’OMS, qui emploie quelque 8.000 personnes dans le monde, est chargée de coordonner les réponses aux pandémies, telles qu’Ebola, et de fixer des normes pour les systèmes de santé de tous les pays.

afrique360

AVIS D’EXPERT - La médecine est une science qui se nourrit des dernières technologies et elle n’échappe pas à la transformation numérique profonde que notre société va connaître, explique le Pr Pierre Philip (CHU de Bordeaux).


L’e-santé au service de la relation patient-médecin ?

Les dernières études médico-économiques montrent que 70 % des coûts de santé dans les sociétés occidentales, vont porter dans les années à venir sur les maladies chroniques non infectieuses (cancer cardiologie  et troubles du métabolisme).

Cette inflation des coûts s’explique par un vieillissement de la population et, de fait, un accroissement des traitements dans la durée. Elle intègre aussi une médecine plus intelligente qui va traiter, souvent avec des médicaments plus chers, les patients avant que les complications n’apparaissent.

Ce concept de «prévention secondaire», définie par l’OMS comme «des actions destinées à agir au tout début de l’apparition du trouble ou de la pathologie afin de s’opposer à son évolution», est une des clefs de voûte de la médecine personnalisée de demain.

La médecine est une science qui se nourrit des dernières technologies et elle n’échappe pas à la transformation numérique profonde que notre société va connaître.

Le décret du 28 avril 2017, publié dans les derniers jours de l’exercice du précédent gouvernement,  légifère sur les nouvelles filières médicales, et on a vu apparaître des formations spécialisées transversales comme la médecine du sport, la nutrition appliquée ou la médecine du sommeil qui portent de nouveaux concepts.

La création de ces nouvelles formations démontre bien comment nous sommes passés d’une médecine d’organes (cardiologie, pneumologie , neurologie…) à des médecines transversales qui intègrent des dimensions biologiques mais aussi largement comportementales (activité physique, alimentation ou hygiène du sommeil).

Ces nouvelles spécialités médicales sont propices au développement d’une médecine de précision qui combine des biomarqueurs (la glycémie, par exemple), des médicaments (les hypoglycémiants) mais aussi des comportements (par exemple l’activité physique).

Révolution technologique

L’objectif médical et économique de la médecine de précision n’est donc plus de délivrer et de rembourser des médicaments mais plutôt de fournir au patient, un maintien d’une glycémie normale qui reposera sur une bonne alimentation, un nombre de pas quotidiens suffisants et, bien sûr, une dose adaptée de médicaments.

La matérialisation de cette «solution thérapeutique» va passer par des objets connectés , des systèmes d’information et de décision, et des programmes comportementaux de prise en charge des malades ; ce qui va créer un nouvel eldorado économique pour les entreprises investies dans cette e-santé.

Les grandes majors du numérique (Google, Amazon, IBM…) l’ont bien compris, et ce n’est pas un hasard si le directeur du Google Lab n’est autre que le Dr Thomas Insel, qui a dirigé durant douze années, le National Institute of Mental Health (NIMH) aux États-Unis.

Ce choix révèle bien que les enjeux de ce marché reposeront autant sur la révolution technologique que sur l’acceptabilité de cette dernière. Les années 2010 ont vu l’avènement de nos objets connectés qui étaient censés ouvrir de nouveaux marchés pour les fabricants d’ordinateurs et de téléphones.

Si cette démarche est louable, en particulier dans le cadre de la médecine de précision, elle n’en repose pas moins sur l’idée que le patient va engager une relation privilégiée avec ces objets pour suivre son état de santé. Ce qui est loin d’être un fait acquis, comme le prouve notre expérience sur les dispositifs médicaux.

Craintes infondées

"Mon équipe de recherche s’est spécialisée en informatique émotionnelle et développe des agents conversationnels animés qui interviennent, aux côtés des médecins, pour aider au diagnostic des maladies chroniques.

Ces agents font le lien entre le patient et son soin et, dans le futur, devront aider les malades à mieux appréhender leur état de santé et leurs comportements. J’ai eu récemment des échanges avec des collègues soignants qui s’inquiétaient du développement des agents conversationnels (Watson, Siri, Alexa, Cortana…). 

Les percevant comme des concurrents capables de se nourrir eux-mêmes grâce à l’intelligence artificielle des dernières données médicales et de devenir plus savants que les savants.

Les robots, par leur infatigabilité et leur servilité, sont aussi perçus comme des outils du capitalisme, qui vont remplacer les humains dans le domaine de la prise en charge des maladies.

Cette croyance se nourrit de craintes info
ndées principalement liées à un manque de connaissance des besoins futurs de la santé. La première question qui se pose n’est pas, pour les soignants, «pourrais-je dans le futur, garder mon niveau d’activité professionnelle» mais plutôt «comment va-t-on maintenir l’état de santé de nos concitoyens avec la bombe à retardement du vieillissement, la sophistication croissante des interventions thérapeutiques (par exemple fibrinolyse en phase aiguë de l’AVC) et l’éclatement territorial de la population».

L’e-santé va jouer un rôle majeur dans ces défis sociétaux, en permettant une médecine personnalisée qui visera, en jouant sur les traitements et les comportements, à prévenir la survenue de complications chez ces malades chroniques.

Cette nouvelle médecine promue dès 2015 par le président Obama (cf. «The Precision Medicine Initiative»), devra s’implanter en France si l’on veut maintenir l’accès au soin chez nos concitoyens qui sont confrontés à la désertification médicale et à une perte croissante d’autonomie liée au vieillissement.

Comme l’ont bien compris nos collègues américains, c’est l’acceptabilité des nouvelles solutions, et pas uniquement les progrès technologiques, qui va permettre cette mutation médicale et numérique.

lefigaro.fr

Que boire, que manger quand il fait chaud ? Le vrai du faux !
Pas trop de glaçons dans votre limonade, moins de sel mais plus de sorbets... On vous explique comment bien vous hydrater lorsque l'atmosphère devient suffocante.

Il faut boire davantage quand il fait chaud - Vrai !
Les pertes d'eau dues à la chaleur sont plus importantes l'été et encore davantage, en période de canicule. Il faut donc boire régulièrement, sans attendre d’avoir soif, entre 1,5 et 2 L d’eau par jour (maximum 3 L).

Premières personnes concernées, les nourrissons et les personnes âgées. Ces dernières qui ne ressentent parfois pas la sensation de soif, doivent se forcer à boire. Si votre enfant n’aime pas l’eau (cela arrive !), laissez-lui boire autant de jus de fruits qu’il le souhaite.

Sinon, proposez-lui des gourdes amusantes ou des verres décorés à l’effigie de ses héros préférés. Peu importe, du moment que cela peut l’inciter à boire. A savoir : la couleur des urines est un bon indicateur de votre état d'hydratation.

Plus elles sont foncées et moins l'hydratation est bonne. C'est courant et normal quand il fait chaud, mais veillez dans ces cas-là à augmenter un peu votre consommation d'eau.

• Le bon réflexe : garder avec vous une bouteille d'eau, à la maison comme dans les transports.


Boire de l'eau fraîche, c’est mieux - Faux
Même si l'eau fraîche donne une impression de fraîcheur, ça ne veut pas dire que l'organisme est pour autant plus hydraté. En réalité, c’est même le contraire qui arrive : l'organisme doit réchauffer cette eau trop froide pour ne pas perturber son fonctionnement et fournit donc de l'énergie qui réchauffe tout le corps. En plus, les boissons très fraîches désaltèrent plus rapidement et atténuent donc, la sensation de soif plus vite, donc au final, on boit moins.

• Le bon réflexe : alternez les boissons glacées avec des boissons à température ambiante, ainsi vous allierez l'utile à l'agréable !


Les boissons chaudes sont à éviter - Vrai
Mieux vaut éviter le café et le thé en trop grande quantité, car ils sont diurétiques et donc, augmentent la quantité d'urine et donc l'élimination de l'eau. En période de canicule, rappelons-le, on cherche à améliorer l'hydratation, pas la déshydratation !
• Les bons réflexes : pensez aux tisanes ou aux thés peu infusés et buvez-les plutôt tièdes que brûlants. Ainsi, vous éviterez à votre organisme d'évacuer le trop plein de chaleur et donc de vous faire transpirer, ce qui vous ferait perdre de l'eau...


On mise sur les plats froids - Vrai
Même chose, mieux vaut privilégier les plats froids afin de ne pas faire travailleur inutilement l’organisme déjà fatigué de vous maintenir à bonne température toute la journée.

Le bon réflexe : évitez de faire fonctionner four et plaques chauffantes, car cela fait monter la température dans votre cuisine et donc, la température corporelle.


Sodas et jus de fruits désaltèrent moins que l’eau - Vrai
Rien ne peut remplacer l’eau en matière d’hydratation. Toutefois, les jus de fruits et sodas étant riches en eau, ils sont néanmoins efficaces pour hydrater. Certes, ils sont riches en sucre et donc à consommer avec modération, mais en période de canicule, vous pouvez faire une exception.


L’alcool désaltère - Faux
L’alcool est un faux ami. Non seulement il n’hydrate pas, mais surtout, il déshydrate ! Il est donc à proscrire totalement en cas de chaleur (même le petit apéro du soir).


Il fait chaud, mangeons des salades... - Vrai
En privilégiant des aliments riches en eau comme les fruits et légumes, vous aidez votre corps à rester bien hydraté.
• Le bon réflexe : pensez aux soupes froides et gaspachos, souvent appréciés par les petits et les grands.


... et des glaces aussi ! - Vrai
C’est la bonne nouvelle : en période de canicule, on peut se permettre de craquer sur les glaces, tous les soirs. Idéalement, préférez quand même les sorbets. Non seulement, ils sont plus riches en eau, mais en plus, ils sont moins caloriques. Comme expliqué plus haut, les glaces étant froides, l'organisme devra se réchauffer et donc, produire de la chaleur, il n'est donc pas question de se nourrir exclusivement de glaces !


On se méfie du sel… ? - Vrai
Il est important d'éviter les aliments trop salés lorsque le thermomètre grimpe. Certes, ils favorisent la soif et donc l'hydratation, mais le sel accumulé retient l'eau et donc, nuit à l'hydratation du corps.
Le bon réflexe : charcuteries, poissons fumés mais aussi chips, gâteaux apéritifs et fruits secs sont à éliminer de vos menus par temps chaud.



Gare à la chaîne du froid - Vrai
Si vous n’êtes pas hyper vigilant, vous risquez une intoxication alimentaire. Plus que jamais, pensez à prendre un sac isotherme avant d’aller au supermarché et rangez très rapidement, vos surgelés et produits frais une fois arrivé chez vous. De même, ne surchargez pas votre réfrigérateur et respectez bien les dates limite de conservation.

• Le bon réflexe : fiez-vous aussi à la couleur et à l’odeur des aliments avant de les préparer, question de bon sens. Enfin, ne laissez pas traîner dehors les aliments périssables (viandes, charcuteries, beurre, etc.) et les plats préparés.



sante.journaldesfemmes.com
Silence de la Mauritanie sur 3 cas de fièvre hémorragique détectés à Dakar sur des Mauritaniens
Silence, on ne communique pas sur la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, découverts sur trois Mauritaniens à Dakar. « Les autorités et médecins mauritaniens continuent d’observer le silence autour du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) après que le laboratoire de virologie de l’institut Pasteur de Dakar a confirmé la présence du virus sur trois Mauritaniens (une fille, sa maman et un accompagnant) venus de la Mauritanie », s’insurge le journal en ligne Alakhbar, qui brandi un document officiel.

Il s’agit d’une lettre circulaire du ministre de la Santé, adressée aux médecin-chefs des régions, aux directeurs des établissements publics de santé et aux directeurs des établissements privés de santé. Dans le document daté du 16 juin, Eva Marie Coll Seck écrit : « nous avons eu à diagnostiquer en un mois, trois cas importés de fièvre virale hémorragique Crimée-Congo venant de la Mauritanie. Ces cas ont été pris en charge dans les hôpitaux Fann et de Dantec. Les rapports d’investigation ont mis en évidence des manquements dans la gestion des produits biologiques. Ainsi, je vous prie de rappeler au personnel de veiller au respect des procédures et des mesures de protection. Ainsi, tout cas suspect devra être immédiatement notifié au Centre des opérations d’urgence sanitaire ». Et le ministre de terminer en précisant qu’elle « attache du prix au respect de cette circulaire ».

Les Echos
L'allaitement protégerait les femmes des maladies cardiovasculaires
ALLAITER PROTÈGE DES MALADIES CARDIAQUES
 
Donner le sein permet de protéger le cœur des mères. En effet, allaiter son enfant réduirait de 10 % le risque de développer une maladie coronarienne ou d'être victime d'un accident vasculaire cérébral.
 
 
Allaiter son bébé, c'est aussi se garantir un cœur en bonne santé, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale JAHA. En effet, donner le sein protégerait les femmes des maladies cardiovasculaires.
 
L'allaitement est déjà reconnu efficace pour protéger les femmes du cancer du sein et est recommandé pour protéger les bébés des infections ORL, de l'obésité et le cœur des bébés prématurés. Cette nouvelle étude nous apprend qu'il réduirait aussi le risque de maladies cardiaques des femmes.
 
Les chercheurs de l'université d'Oxford (Royaume-Uni) et de l'Académie chinoise de médecine et l'université de Pékin ont analysé les données médicales de 289 573 femmes chinoises issues de l'étude China Kadoorie Biobank qui ont fourni des informations détaillées sur leur grossesse et leur mode vie entre 2004 et 2008. Presque toutes les femmes avaient eu des enfants et aucune n'avait de maladies cardiovasculaires.
 
Les participantes ont rempli des questionnaires pour indiquer le nombre de grossesses, les avortements, les naissances vivantes et la durée totale de l'allaitement pour chaque naissance.
 
Les chercheurs ont utilisé ces données pour calculer la durée moyenne de l'allaitement maternel par enfant et la durée cumulative de tout allaitement maternel pour tous les enfants. Une série de mesures physiques ont été prises et un échantillon de sang a été collecté.
 
L'ALLAITEMENT PROTÈGE LE CŒUR DES FEMMES
 
Au cours de l'étude, 49 377 cas incidents de maladies cardiovasculaires ont été enregistrés, dont 16 671 cas de maladies coronariennes et 23 983 d'accident vasculaire cérébral (14,290 AVC ischémiques et 2 998 AVC hémorragiques).
 
Les résultats de l'étude ont montré que les femmes qui allaitent avaient 10 % de risque en moins de développer une maladie coronarienne ou d'être victime d'un accident vasculaire cérébral et que plus l'allaitement est long plus ce lien était fort. En effet, pour les femmes qui donnent le sein 6 mois de plus, le risque de maladie cardiovasculaire diminue en plus de 3% à 4%.
 
« Bien que nous ne puissions pas établir les effets causaux, les avantages pour la santé de la mère de l'allaitement maternel s'expliquent par une réinitialisation plus rapide du métabolisme après la grossesse. La grossesse modifie le métabolisme de la femme de manière spectaculaire car elle stocke de la graisse pour fournir l'énergie nécessaire à la croissance du bébé. L'allaitement maternel pourrait éliminer la graisse stockée plus rapidement et définitivement ", a expliqué Sanne Peters, chercheuse à l'Université d'Oxford et auteure de l'étude.
 
Source Topsante
 

Selon une étude menée par les chercheurs anglais du Département d’épidémiologie et de santé publique de l’University College de Londres, le temps passé par les enfants devant les écrans augmente le risque d’obésité. Le danger est particulièrement élevé pour les pré-adolescents, et notamment pour les filles.


Comment les smartphones et tablettes favorisent l’obésité chez les enfants

En se basant sur les archives du MilleniumCohortStudy, les chercheurs de l’University College de Londres ont mené une étude auprès de 12 556 enfants de 7 ans et plus, pour tenter d’établir le lien entre les écrans et les risques de surpoids. Parmi ces enfants, plus de 6278, un peu plus de la moitié, possèdent une télévision dans leur chambre.

En analysant l’Indice de Masse Corporel (IMC) et l’Indice de Masse Grasse (IMG) de ces enfants, les chercheurs se sont aperçus que les enfants disposant d’une télévision dans leur chambre, risquent davantage de devenir obèsse ou d’avoir des problèmes de surpoids.

Obésité : les filles encore plus menacées que les garçons à cause de leur inactivité

Le danger serait principalement lié aux excès, mais aussi aux mauvaises habitudes directement liées à la télévision. Par exemple, lorsqu’ils regardent la télévision, beaucoup d’enfants ont tendance à grignoter des aliments hypercaloriques.

Ce comportement malsain serait fortement influencé par l’exposition aux publicités sur les produits alimentaires diffusées à la télévision. Bien entendu, l’addiction aux smartphones, de plus en plus fréquente chez les jeunes gens, accentue également le risque.

L’étude semble également démontrer que les filles sont davantage exposées au risque d’obésité que les garçons. Ainsi, chez les garçons de onze ans, le risque de surpoids liés à l’utilisation d’appareils numériques est estimé à 20%.

Pour les filles du même âge, le risque monte à 30%. Cette différence serait liée au fait que les filles sont généralement moins actives que les garçons.
 

L’obésité infantile est l’un des grands fléaux de nos sociétés modernes. En 2015, un tiers des enfants de onze ans avaient déjà été exposés à des problèmes de surpoids. En France, 17% des enfants étaient concernés.

Toutefois, une étude menée en 2016 par des chercheurs américains démontrait que les smartphones peuvent aussi lutter contre l’obésité . Les résultats de l’étude menée par les chercheurs de l’University College de Londres peuvent être consultés dans l’International Journal of Obesity du 13 juin 2017.

Phonandroid

Manger des frites de pommes de terre peut doubler votre risque de décès précoce. Explications

Une étude récente publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition indique que les gens qui mangent des pommes de terre frites deux fois ou plus dans la semaine, doublent le risque de mort prématurée par rapport à ceux qui les évitent.


Les chercheurs ont cependant noté que manger des pommes de terre qui n’ont pas été frites, n’était pas lié à un risque similaire de mortalité précoce.

L’étude a traqué 4 440 personnes âgées de 45 à 79 ans sur une période de huit ans, pour étudier l’arthrose. Cette équipe de chercheurs a décidé de mettre temporairement en évidence, le principal problème de l’arthrose et d’examiner la consommation de pommes de terre par les participants.

Ainsi, les chercheurs ont divisé les participants de l’étude en sous-groupes en fonction de la fréquence à laquelle ils ont mangé des pommes de terre, chaque semaine. Au cours des huit années, 236 personnes parmi les participants sont décédées.

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Modérer la consommation de pommes de terre, patates, marrons…

En analysant les données pour chaque groupe, Veronese et son équipe ont constaté que ceux qui mangeaient des pommes de terre frites deux à trois fois par semaine, ont doublé leurs risques de mourir tôt par rapport à ceux qui ne mangeaient pas de pommes de terre frites. Les pommes de terre, les patates, les marrons et toute autre préparation nécessitant une frite, sont tous inclus sous le parapluie des « pommes frites ».

L’âge ou le sexe des participants n’a pas influencé le résultat, mais les données montrent que les hommes étaient plus susceptibles que les femmes et les participants plus jeunes étaient plus susceptibles que les participants plus âgés de profiter des aliments frits.

L’étude a été menée par le Dr Nicola Veronese, auteur principal de l’étude, et scientifique au Conseil national de recherches de Padova (Italie).

Source Afrikmag

Le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé a salué la rigueur et la continuité du programme « Elimination de la transmission de la mère à l’enfant » au Sénégal, qui est devenu une réalité à l’hôpital Principal de Dakar. En effet, cet établissement de santé depuis 14 ans, a enregistré 83 femmes gestantes vivant avec le VIH/Sida et 78 enfants nés de ces grossesses ont présenté 0% de transmission du VIH/Sida.


Michel Sidibé, Directeur Exécutif Onusida: « Le Sénégal reste un modèle dans la lutte contre le Sida »
Le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé a effectué une visite à l’hôpital Principal de Dakar, ce lundi 19 juin 2017. Cette visite entre dans le cadre du programme « Elimination de la transmission de la mère à l’enfant à l’hôpital Principal de Dakar » et confirme selon M. Sidibé, l’idée selon laquelle on peut éliminer la transmission du Sida de la mère à l’enfant.

De l’avis du directeur de l’Onusida, cette acquisition doit être partagée avec le reste du continent. « L’hôpital Principal de Dakar aujourd’hui, démontre qu’il n’y a plus de bébé qui naît avec le sida et il l’a fait sur les 14 dernières années », s’est réjoui M. Sidibé devant le directeur général de ladite structure, Bakary Diatta.

Très optimiste Michel Sidibé pense que « cette nouvelle vision de zéro nouvelle infection chez les enfants, est une vision qui est possible ». Avant d’ajouter que la lutte contre le sida au Sénégal a été une lutte de leadership en commençant par les leaders religieux et politiques.

« Le Sénégal reste un modèle dans la lutte contre cette maladie. Le Sénégal aujourd’hui a atteint l’objectif de l’élimination selon les critères du plan global », a-t-il informé, sous les applaudissements des autorités administratives de l’hôpital Principal de Dakar.

A en croire M. Sidibé, on ne peut atteindre l’objectif qui semblait être du domaine du rêve, qu’à travers l’engagement et la rigueur. « Et cela ne manque pas dans cet hôpital où l’organisation du travail qui se fait entre les différents groupes est une vraie synergie entre sage-femme, docteur et pédiatre, entre autres », a-t-il constaté pour s'en féliciter.

En ce qui concerne l’Afrique de l’Ouest, il reste beaucoup de défis à relever Selon toujours M. Sidibé, « On a un problème particulier avec l’Afrique de l’Ouest. On a besoin d’un plan de rattrapage.

Aujourd’hui, trois quart des personnes infectées en Afrique de l’Ouest n’ont pas accès au traitement. On a plus de 1 400 000 personnes qui sont infectées par le VIH/ Sida et ces personnes savent qu’elles sont infectées et elles ne sont pas sous traitement
», regrette M. Sidibé.

Poursuivant son propos, il a par ailleurs, déclaré qu’« on ne pourra pas briser le cycle de l’infection si on n'emmène pas ces personnes vers les services de traitement. Et si on n’assure pas que ce traitement soit disponible pour nos malades et qu'on puisse faire de telle sorte que cette accélération devienne une réalité en Afrique de l’Ouest ».

Cheikh Makhfou Diop Leral.net
 
Fibrome utérin : quels sont les signes qui doivent alerter ?
LES SYMPTÔMES DU FIBROME
 
Le fibrome utérin représente la première cause de consultation gynécologique après 40 ans. Le point sur les symptômes qui doivent vous alerter avec le Pr Hervé Fernandez, chef du service gynécologie de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.
 
Le fibrome utérin est la tumeur bénigne féminine la plus fréquente : une femme sur 10 en souffre. Si on ne connaît pas encore ses causes exactes, on sait que les estrogènes mais aussi la progestérone ont un effet sur sa croissance cellulaire. On sait également que l’hérédité (une mère, une tante ou une sœur ayant déjà eu un fibrome) multiplierait par 2 le risque d’en avoir un.
 
"Certains facteurs de risque associés à la survenue  et à la croissance d’un fibrome utérin ont malgré tout été identifiés. L’obésité, l’apparition des premières règles avant 12 ans, l’infertilité ou le fait de ne pas avoir eu d’enfant sont des facteurs qui s’additionnent entre eux et qui augmentent le risque de fibrome" explique le Pr Fernandez, chef du service gynécologie de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.
 
Mesurez vos pertes sanguines
 
Une enquête réalisée en 2013 par Kantar Health a mesuré l’impact du fibrome sur la vie des femmes. Cette enquête montrait qu’une femme sur 10 âgée de 30 à 55 ans souffre de fibromes utérins symptomatiques (c’est-à-dire associé à des symptômes gênants). En moyenne, ces symptômes sont apparus 4,6 ans avant d’être diagnostiqués et pris en charge par le médecin ou le gynéco.
 
Les deux symptômes les plus communément ressentis sont les saignements en dehors des règles et les règles abondantes (associées ou non à des douleurs).
 
Mais évaluer la quantité de sang perdu pendant les règles n’est pas si évident. "Face au médecin les femmes évoquent la durée des règles sans problème mais la quantité de sang écoulée reste décrite avec subjectivité. C’est pourquoi les médecins disposent désormais pour leurs patientes d’un tableau clair, facile à remplir, qui permet aux femmes d’auto-évaluer les pertes sanguines. Elles ont juste à remplir ce tableau et le médecin calcule ensuite le score" ajoute le Pr Fernandez.
 
Les symptômes les plus fréquents
 
Les pertes de sang abondantes et prolongées pendant les règles (appelés ménorragies) ne sont pas le seul symptôme qui alerte le médecin sur l’éventuelle présence d’un fibrome. D’autres symptômes peuvent aussi apparaître :
 
• Des règles douloureuses : "les douleurs pendant les règles évoquent en particulier le présence d’un fibrome sous-muqueux qui se développe sous la muqueuse utérine".
 
• Une sensation de pesanteur dans le bas-ventre, des envies fréquentes d’uriner ou une constipation : "ces symptômes signent souvent la présence d’un fibrome développé vers l’extérieur  de la paroi utérine qui comprime les organes voisins".
 
• Des douleurs ou un inconfort lors des rapports sexuels.
 
"Il faut savoir que la majorité des fibromes ne se manifeste pas et ne nécessite pas de prise en charge particulière. Mais un fibrome peut évoluer. C’est pourquoi, quand on connaît son existence, il est conseillé de le surveiller régulièrement car sa principale complication est l’anémie avec une perte significative de fer" conclut le Pr Fernandez.

Source Topsante

Au regard de l’analyse établie par l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS), environ une personne âgée sur 6 subit une forme de maltraitance.

Ce chiffre supérieur à celui estimé lors du dernier bilan de l’OMS, devrait connaitre une croissance en raison de la population vieillissante dans le monde entier.


OMS: 16% des personnes âgées de 60 ans et plus sont victimes de maltraitance dans le monde

En terme de pourcentage, ce sont 16% des personnes âgées de 60 ans et plus qui subissent soit une maltraitance psychologique, une maltraitance financière, une négligence, des abus physiques ou des abus sexuels.

« La maltraitance visant les personnes âgées est en hausse. Pour les 141 millions de personnes âgées dans le monde, cela a un coût individuel et sociétal grave », a noté  Alana Officer, conseillère principale en santé au département du vieillissement de l’OMS.

Elle en appelle à la responsabilité des Etats « pour prévenir et répondre à la fréquence croissante des différentes formes de maltraitance ».

Rosa Kornfeld-Matte, experte indépendante sur les droits de l’homme des personnes âgées, a  pour sa part, attiré l’attention sur un fait saillant. De nombreuses personnes âgées risquent d’être maltraitées par leurs proches. Cependant, les gouvernements doivent porter un regard vigilant sur cette classe d’âge et dénoncer les cas suspects.

Elle a indiqué que la plupart des abus ne sont pas détectés malgré des signes d’alerte clairs.

« Les personnes âgées ont peur de dire qu’elles sont victimes de maltraitance. Elles ont peur parce qu’elles se sentent seules et elles croient que si elles dénoncent la personne qui est à côté d’elles, elles vont se retrouver toutes seules », a-t-elle expliqué.

La maltraitance des personnes âgées est un phénomène qui affecte les droits à la santé de millions de personnes âgées à travers le monde, et mérite l’attention de la communauté internationale.

Emeraude ASSAH

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