Combat du siècle Yekini-Balla Gaye 2 ce dimanche : Près de 1 000 éléments de la sécurité mobilisés

Le combat de lutte tant attendu qui opposera, ce dimanche, Yékini, le roi des arènes, à Balla Gaye 2, qui a déjà annoncé la couleur depuis que le choc est ficelé, eût égard à sa médiatisation et aux impairs notés, notamment, avec les deux face-à-face ratés, sera celui du siècle. Le promoteur Luc Nicolaï a mis les petits plats dans les grands. Et les supporters des deux camps, à l’origine de l’annulation du deuxième affrontement des deux lutteurs sur le plateau sont avertis. Des sources policières et proches du promoteur avancent le nombre de 791 éléments de la sécurité, agents de la police et de la gendarmerie confondues, en tenue ou en civil. A ce nombre, s’ajoutent les éléments de la société de gardiennage, la Sagam. Au total, soulignent les mêmes sources, près de 1 000 éléments de la sécurité seront mobilisés, y compris ceux qui veilleront sur les artères clés menant au stade et ceux préposés à sécuriser les domiciles des deux lutteurs.
…Sa Thiés interdit de stade
Le Comité national de gestion de la lutte (Cng) piloté par le docteur Alioune Sarr, a interdit au petit frère du lion de Guédiawaye d’accéder au stade Demba Diop, le jour du combat. Il est reproché au lutteur «Sa Thiès» d’être à l’origine de la pagaille qui a fait foirer le second face-à-face entre les deux mastodontes de l’arène sénégalaise. Car, selon une source policière, la vidéo des échauffourées en présence des deux lutteurs visionnée montre à suffisance que c’est le lutteur «Sa Thiés», par ailleurs le frère de Balla Gaye 2 qui était le premier à déclencher les hostilités. Cette donne constitue une première depuis que la lutte est devenue un phénomène de société au Sénégal. Cela va sans nul doute freiner les ardeurs de toutes les mauvaises volontés qui ont fini de faire de l’arène, une tribune de règlement de comptes et d’agression.
Le baromètre mystique
Jamais combat de lutte n’a aussi révélé son côté mystique. Par presse interposée, les deux lutteurs les plus en vue de l’arène sénégalaise, ne cessent de se faire peur. A Bassoul, le fief de Yekini, comme à Malifara, le village natal du père de Balla Gaye 2, aucun détail n’est de trop pour voir son fils prendre le dessus, avec des centaines de marabouts et autres charlatans mobilisés. Ainsi, le baromètre mystique a atteint un niveau jamais égalé, depuis que le cachet de lutte pour un combat est évalué à plus de 200 millions.



SOURCE:REWMI.com