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Gaz à effet de serre : plaidoyer pour plusieurs approches technologiques

Rédigé par leral.net le Jeudi 26 Avril 2012 à 18:46 | | 0 commentaire(s)|

L’ingénieur énergéticien Aliou Bâ a préconisé jeudi l’adoption de plusieurs approches technologiques, combinée à la promotion des énergies renouvelables pour parvenir à l’atténuation et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au Sénégal.


Gaz à effet de serre : plaidoyer pour plusieurs approches technologiques
‘’On peut disposer de l’hydroélectricité, les chauffe-eau solaire dans les maisons à la place de ceux électrique ou de mettre en place des parcs éoliens, que cela soit offshore ou on shore sur le plan littoral’’, a déclaré M. Bâ en présentant une communication sur ‘’les stratégies d’atténuation face aux changements climatiques’’.

S’exprimant dans le cadre d’un atelier de formation des journalistes sur les changements climatiques, il a estimé qu’il est possible, grâce à l’adoption de ces technologies, de produire de l’électricité que les Sénégalais pourront utiliser, si une réglementation est mise en place à cet effet.

‘’Il faut que la réglementation soit nettoyée, que le Sénégalais puisse en profiter et qu’il ne soit plus otage d’une réglementation qui devrait suivre […]’’, a t- il souhaité.

Selon lui, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, il est nécessaire de s’orienter vers ces technologies propres. ‘’Elles sont multiples, certes, mais il faut sélectionner celles que nous maîtrisons’’, a-t-il suggéré.

‘’Il s’agit des technologies qui peuvent être capitalisées par nos étudiants, par nos populations et par nos chercheurs et que nous pouvons domestiquer chez nous au lieu d’être à la merci de l’importation’’, a-t-il souligné. A cet égard, il a pris l’exemple du chauffe-eau solaire, que l’on peut bien concevoir et fabriquer au Sénégal.

Les panneaux photo voltaïques peuvent également être d’un précieux secours ‘’dans le rural ou dans la banlieue’’ pour ‘’ceux qui n’ont pas de l’électricité’’.

‘’Nous avons le barrage de Manantali, ou avec l’OMVG avec le fleuve Gambie où l’on peut faire une micro-centrale hydroélectrique’’, a-t-il ajouté.

‘’Si nous captons toutes les eaux qui s’infiltrent et qui viennent de la pluie, si nous les canalisons, nous pouvons générer des technologies du genre micro électricité’’, a-t-il poursuivi. S’agissant des aérogénérateurs, ‘’les Sénégalais sont à même de pouvoir contribuer dans [leur) mise en place ou [leur] conception’’.

Il a aussi prôné le recours au bioéthanol. La bioénergie peut aussi être utilisée. ‘’Il s’agit de prendre tous les aspects qui sont liés à des détritus de forêt, ou avec un certain nombre de quantité d’arbustes que l’on transforme en compost, de façon à utiliser comme source énergétivores pour alimenter les centrales’’, a-t-il précisé.



SOURCE:Aps