"Gris Bordeaux a toujours dérangé. Depuis que je suis devenu lutteur, je dérange. Pour mon combat contre Eumeu Sène, tout le staff de Fass voulait introduire un recours et je m'y suis opposé. J'ai fait mon combat et mon adversaire a mené le combat. Je voulais montrer au peuple sénégalais que je sortais d'énormes difficultés et qu'après mes défaites contre Balla Gaye 2, Yékini, je pouvais combattre pendant 40 minutes d'affilée. Malgré tout je félicite Eumeu Sène parce que c'est un lutteur que j'apprécie beaucoup. C'est un homme bien, humble, un artiste, un sportif, un battant et je me reconnais en lui. Personne n'a perdu à l'issue de ce combat. Je lui ai infligé une belle correction et j'ai perdu ce combat mais j'en ai gagné une grande satisfaction. Si tout s'était bien déroulé, j'aurais gagné ce combat. Quand je l'ai cogné, il s'est adossé à un panneau publicitaire et l'arbitre a mis fin au combat, sinon il aurait perdu le combat avec la règle des quatre appuis. Ils le savent très bien. D'ailleurs, c'est à l'issue de ce combat que le Cng a décidé d'éloigner les panneaux publicitaires de l'enceinte. Durant le combat, on s'est bagarré et l'arbitre a interrompu le combat pour permettre à mon adversaire de récupérer. J'ai été pris de court. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai perdu le combat. C'est injuste. Tout au long de ma carrière, il y a des choses qui m'ont franchement dérangé dans la lutte et je déteste l'injustice. Il faut faire les choses dans les règles de l'art. Il ne faut plus qu'il y ait deux poids, deux mesures. Je ne peux vous donner une explication. Peut-être faudra-t-il que je change ma manière de lutter et ainsi, il n'y aura pas de litige. Désormais je chercherai des victoires qui ne laissent place à aucune équivoque. Des victoires claires, sans aucune ambiguïté" a-t-il laissé entendre lors d'un entretien avec L'Obs.
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