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La Mauritanie délivre 300 licences de pêche Les pêcheurs sénégalais appelés à respecter les engagements

Rédigé par leral.net le Mardi 13 Mars 2012 à 11:19 | | 0 commentaire(s)|

Le gouvernement mauritanien a octroyé au gouvernement sénégalais 300 licences de pêches valables pour deux mois. Si les accords sont respectés normalement, les engagements pourraient être renouvelés, pour une durée de six à neuf mois, selon le chef du service régional des pêches et de la surveillance de Saint-Louis, Ibrahima Lo.


La Mauritanie délivre 300 licences de pêche Les pêcheurs sénégalais appelés à respecter les engagements
Les pêcheurs de Saint-Louis ont attendu des mois, avant de recevoir 300 licences de pêches, de la part du gouvernement mauritanien. Ces licences de pêche permettent aux pêcheurs de la Langue de Barbarie de travailler librement en zone mauritanienne, sans être attaqués par les garde-côtes. Rien que dans le quartier de Guet-Ndar, 25000 personnes vivent de la pêche, sans compter les quartiers de Santhiaba, Goxumbathie, Hydrobase. Depuis le 10 mars dernier, la vie des pêcheurs saint-louisiens, s’est améliorée, avec la réception des 300 licences de pêche, pour une durée de deux mois renouvelables, sur des conditions précises.

« Le gouvernement mauritanien vient d’octroyer 300 licences aux pêcheurs sénégalais. C’est juste une prolongation de deux mois, en attendant que les deux parties se retrouvent, dans une quinzaine de jours, pour mettre sur place un protocole qui durera six ou neuf mois », a expliqué le chef du service régional des pêches et de la surveillance de Saint-Louis, Ibrahima Lô. Comme lors des précédents accords, les pêcheurs sénégalais doivent respecter certains accords, notamment, le débarquement de 15% de leurs prises à Nouakchott. Rappelons que la première vague concerne 45 embarcations, la deuxième est attendue à la capitale mauritanienne, le 15 mars prochain.
Le chef du service régional des pêches et de la surveillance de Saint-Louis a, également, rappelé aux pêcheurs, le respect des consignes de contrôle des garde-côtes mauritaniens, à l’entrée comme à la sortie, au point de passage.

Ousseynou Diop