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Le Cure sur la traque des biens mal acquis: « Le président Macky doit aller jusqu’au bout »

Rédigé par leral.net le Samedi 23 Août 2014 à 12:44 | | 4 commentaire(s)|

Le Cure sur la traque des biens mal acquis:  « Le président Macky doit aller jusqu’au bout »
Le Cure (cadre unitaire républicain) s’est réuni cette semaine aux parcelles assainies pour se prononcer sur la traque des biens mal acquis, sur le procès de Karim et sur l’arrestation de Samuel Sarr pour offense au chef de l’Etat, entre autres. Pour ce cadre unitaire républicain faisant office de rempart à l’Apr, il n’est pas question pour le président Macky Sall d’abandonner la poursuite de hautes personnalités de l’ancien régime trempées dans des séries de prévarication. Réunis en assemblée générale à l’unité 18 des parcelles assainies, les « républicains apéristes » se sont largement prononcé sur la situation nationale émaillée par les agitations éthérées de responsables libéraux qui ne travaillent qu’à mettre le pays sens dessus-dessous. Rappelant la traque des biens mal acquis qui était une promesse électorale chère au peuple Sénégalais, le cadre unitaire républicain s’est voulu tenace en mettant l’opinion publique nationale face à ses responsabilités. Pour ses membres, on ne peut vouloir une chose et son contraire. Et d’ajouter : « Même si la rupture n’est pas Sénégalaise, la traque des biens mal acquis devrait aller jusqu’au bout de sa logique et les prévaricateurs de la République tel que Samuel Sarr traduit devant la haute cour de justice. C’est une exigence démocratique au regard du pillage systématique de nos milliards par ces hautes personnalités de l’ancien régime ».Le Coordonnateur du Cure ira plus loin : «Le président Macky doit aller jusqu’au bout de la traque des biens mal acquis. Mais le paradoxe est que le Sénégal est un pays qui aspire à la démocratie tout en continuant à développer une kyrielle de pesanteurs sociologiques incompatibles à l’Etat de droit. Ceux qui clament haut la libération inconditionnelle de Karim Wade feignent oublier que ce fils du président Wade gérait l’essentiel du budget national de notre pays pour la simple raison que son père était le chef suprême. Il est donc indécent aujourd’hui que d’autres Sénégalais veuillent sa libération pure et simple sans qu’il ne daigne rendre compte. Ça s’appelle ne pas respecter les Sénégalais et les institutions de notre pays. Concernant le débat sur la viabilité ou non de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ; la constitution de notre pays qui est au-dessus de tous tranche juridiquement la question. En ce qui concerne l’arrestation de Samuel Sarr, ancien ministre de l’énergie du régime de Wade, accusant le président Macky d’avoir puisé personnellement des biens de l’Etat pour payer l’avocat français William Bourdon, il cherche coute que coute à se victimiser une première fois en attendant que la traque ne tombe sur sa tête. Ce sera pour lui une manière de cultiver l’acharnement de l’Etat sur sa personne pour faire oublier aux Sénégalais son implication dans l’importation du fuel frelaté du temps de Wade. En effet sous nos cieux, on a tendance à banaliser la première institution de notre pays pour n’avoir jamais compris ce que c’est. Toutes choses qui démontrent encore une fois que ces grosses pontes de l’ancien régime continuent d’user de tous les subterfuges au monde pour masquer leurs milliards volés et rendre la vie difficile au régime de Macky Sall. Ce qui ne passera surtout pas ».Au cours de cette assemblée générale du Cure, le bureau exécutif s’est aussi prononcé sur la crise universitaire et la mort de l’étudiant Bassirou Faye. Le bureau demande au président Macky de faire payer les bourses des étudiants, de démettre les ministres de l’intérieur et de l’enseignement supérieur et de tout faire pour retrouver l’auteur présumé de la mort de cet étudiant afin que des solutions idoines soient définitivement trouvées dans ce temple du savoir. Le Cure recommande aussi au président Macky et à son gouvernement de ne jamais reculer face aux imperfections d’une opposition qui ne sait plus à quel saint vouer ses milliards. Quant à Idrissa Seck et Me Wade, ils sont politiquement finis. Leur casquette de pyromane invétéré, c’est tout ce qui leur reste comme os à grignoter.
Assemblée générale du Cure Amdy Faye, Coordonnateur du Cure