Nafissatou Diouf, Red-Chef de "Kinkéliba" répond à ses détracteurs: "Ce ne sont pas ces mensonges qui vont me nuire"

"C'est un tissu de mensonges. Il n'y a aucun malaise, mais les gens trouvent les problèmes partout. Je respecte beaucoup trop le travail de journaliste que je fais pour raconter des contrevérités. S'il y avait un climat délétère, je pense que mes collaborateurs me le diraient tous les jours, lors des réunions de débriefing que nous tenons tous les jours. Je suis en train de dérouler le conducteur de mon prédécesseur Pape Mady Diop. Je ne parlerais pas de volonté de nuire, mais tout simplement de lâcheté et d'hypocrisie. Je crois profondément en Dieu et en ce que je fais, ce ne sont pas ces mensonges qui vont me nuire. Je trouve que c'est malhonnête de la part de ces personnes-là qui vont sur la place publique pour étaler des choses dont on aurait pu discuter de manière collégiale. j'ai tenu deux grandes réunions ou les gens avaient la latitude de s'exprimer et dire le fond de leur pensée(...)Effectivement, il y a un nouveau conducteur que nous n'avons pas encore déroulé. Le fait de vouloir améliorer un contenu est absolument dérisoire à mes yeux. On m'a confié cette émission pour la redresser. Je ne dirais pas que je tends vers la perfection, mais le mieux, car je connais mes limites. Je fais ce que je peux et un jour céderai la place à un autre pour qu'il en fasse de même (...)C'est tellement banal, tous les jours les gens changent des choses pour améliorer et c'est important. Le seul juge, c'est le spectateur, c'est pour lui que je travaille. Je n'ai pas été nommée pour faire du surplace et du "ôte-toi de là que je m'y mette". Vous verrez tous les jours des gouvernements qu'on va remanier, des contenus qu'on va redynamiser avec les profils qu'il faut. J'aurais pu ne pas vous le dire, mais je sais qui est derrière ce communiqué et cette personne n'est même pas intelligente. Elle m'a une fois appelée au téléphone pour m'en parler, mais je lui ai répondu qu'il devait être présent aux deux réunions que nous avions tenues, si elle avait des critiques à faire." a-t-elle laissé entendre lors d'un entretien avec L'Obs.