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Oui Macky, affaire bi yawla

Rédigé par leral.net le Samedi 20 Avril 2013 à 12:27 | | 4 commentaire(s)|

En mettant fin au régime de Wade le 25 mars 2012, les Sénégalais voulaient surtout vivre mieux c'est-à-dire du "Yokute" et surtout approfondir l’instauration de l’Etat de droit dans notre pays. « Dëk bi doxul »


Oui Macky, affaire bi yawla
Au lieu de répondre à ces préoccupations légitimes des Sénégalais, le président Macky Sall cherche à caser sa clientèle politique, à museler la société civile et à remettre en cause nos acquis démocratiques. D'où la création du CESE qui est budgétivore et sans impact réel sur le quotidien des Sénégalais au moment où on assiste : à une remise en cause des acquis des étudiants avec notamment l'augmentation des frais d'inscription, une augmentation de 3% sur les taxes douanières qui aura un impact sur la cherté de la vie, une augmentation à 100% du timbre sur les factures d'eau, une augmentation à 100% du timbre pour l'obtention du permis, etc. Personne ne parle, le Président a de la BARAKA.
Sur les 120 membres du CESE, les femmes n'ont eu droit que 23 conseillères. Une reculade notoire par rapport à la parité absolue Homme-Femme. Les organisations féminines si promptes à réclamer le respect de la parité ne parlent pas, le président Macky Sall a de la BARAKA.
L’Etat de droit agonise
Les citoyens sénégalais sont sur écoute téléphonique. Une violation flagrante des libertés individuelles. C'est le silence des organisations de la société civile, le Président a de la BARAKA.
En bon fils de Guédiawaye côtoyant quotidiennement la pauvreté, nous ne pouvons qu'être partisan de la bonne gouvernance et de la transparence dans l’affaire Karim Wade surtout lorsqu’il est question de 694 milliards Frs CFA. Cependant, cette quête de vérité doit se faire dans la vérité autrement-dit dans le respect strict du DROIT. Un Etat de droit c'est la primauté du DROIT sur TOUT. La Cours de justice de la CEDEAO dont le rôle est salué par toutes les organisations de la société civile de la sous région ouest africaine ordonne la levée de l'interdiction de sortie du territoire, le Gouvernement dit NON. Après avoir mal interprété l'arrêt de la CEDEAO parlant d'une absence de notification, l'Etat invoque désormais tantôt la primauté des droits économiques sur les droits politiques, tantôt la souveraineté nationale. Cela nous rappelle les arguments des partisans de Gbagbo durant la crise postélectorale ivoirienne.
Le Procureur spécial près de la Crei s'adjuge la compétence de poursuivre Karim Wade en se basant sur la loi portant création de la Crei. Pourtant la Constitution dit autre chose. Alors que fait-on de la pyramide des normes juridiques? Les Conventions et traités internationaux ont autorité sur la Constitution et celle-ci a autorité sur les lois. Cela dit que juridiquement parlant, d'abord, Karim Wade est responsable devant la Haute Cours de Justice si les faits qui lui sont reprochés sont commis sous ses fonctions ministérielles (voir la Constitution en son article 101). Ensuite, l’État en refusant de respecter la décision de la CEDEAO a mis en bas le DROIT car la Cours de justice de la CEDEAO est supérieure à nos juridictions nationales.
L’inverse de la charge des preuves qui viole les principes fondamentaux des droits de l’homme n’existe que dans un pays qui s’appelle le Sénégal. D'ailleurs, Me Aïssata Tall Sall du Parti Socialiste, dans une interview parue dans le quotidien L’Observateur, qualifie d'anticonstitutionnelle la Crei. La société civile applaudit la Crei et l’un de ses acteurs influents pousse le ridicule jusqu’à vouloir justifier sa légalité de par sa « légitimité ». Quelle maladresse intellectuelle. Le président Macky Sall a de la Baraka.
Au Sénégal où la contradiction a été intégrée dans nos habitudes bien avant l’indépendance, toute voix discordante y est, aujourd’hui, stigmatisée. Idrissa Seck en a fait les frais juste pour avoir eu le courage d’exprimer le sentiment du peuple sénégalais « dëk bi doxul ». Des citoyens sont emprisonnés parce qu’ayant exprimé leur opinion. Personne ne parle pas. Le président Macky Sall a de la Baraka.
La jurisprudence Bédié et Eyadema en vue
La majorité parlementaire va directement vers l’adoption d’une loi rendant inéligible tout condamné de délit d’enrichissement illicite. Un mécanisme qui me rappelle bien la loi sur l’« ivoirité » de Bédié dans le dessein d’écarter Ouattarra de la course présidentielle et la loi d’Eyadema au Togo sur la période de résidence au pays du candidat avant la présidentielle dans le but d’exclure l’opposant Sylvenis Olympio de la compétition électorale. Ces pratiques susceptibles de remettre en cause à la longue l’exceptionnalité sénégalaise passent sous silence. Si cette loi est adoptée par la majorité parlementaire, il sera très difficile d'exclure l'hypothèse d'un complot politico-judiciaire dans le dessein d'écarter un adversaire aux prochaines joutes électorales. Pire cette loi qui risque non seulement d'envenimer la situation politique déjà tendue est inopportune car le peuple sénégalais a assez montré sa maturité et le moment venu fera toujours le choix qui lui semble être le meilleur.
Notre président est-il en train de rater son Rendez-vous avec l’histoire ?
Au lendemain des indépendances, des régimes africains justifiaient leurs comportements autoritaristes par l’intérêt supérieur de la nation et l’unité nationale, la « légitimité » des audits servent de paravent démocratique à nos gouvernants actuels pour assassiner notre démocratie. Le peuple a faim, le peuple veut être dirigé dans la bonne gouvernance, le peuple veut un nouveau type de Président africain, mais le veillant peuple sénégalais ne mérite pas une démocratie bananière.

Adama SADIO ADO









1.Posté par jah le 21/04/2013 04:55 | Alerter
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Thank Mr Adama Sadio Ado
visiter mon site
www.sunugaal.org
et analyser,critiquer et voter
sur la compétence des membres de
votre gouvernement. C'est votre droit.

2.Posté par Kane le 21/04/2013 20:34 | Alerter
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Maky n'est qun imbécile de première rang .ne vous fatiguez pas il n'ira pas loin

3.Posté par Mimi le 21/04/2013 20:36 | Alerter
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C'est un minable c'est tout tout le monde regrette .cest pas un président qui connaît les dossiers

4.Posté par Étudient bi le 21/04/2013 21:01 | Alerter
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Cest la plus grosse erreur des sénégalais d'avoir élu maky sall .

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