Traqués et tués: Les bébés n’ont plus de sauveurs

Il est innocent, il n’a pas demandé à naitre, il n’a pas de péché, il est doux, joyeux, beau et vulnérable, renfermant, en lui, le mystère de procurer la joie là où elle n’a jamais existé. L’enfant, le bébé doit être protégé par toute la société. N’avons-nous pas l’habitude de dire que la vérité ne sort que de la bouche de l’enfant. Tout cela pour faire de la pureté absolue et immaculée. Une pureté, toutefois, tachetée par certains adultes. Qui trouvent le malin plaisir de verser le sang de ces innocents, alors même qu’ils se devaient de veiller à leur sécurité. Outre le fléau de l’infanticide, renvoyant à ces marâtres qui tuent, sous le fallacieux prétexte de n’avoir pas de quoi nourrir ce petit être sorti de leurs entrailles, ces bouts de choux font aussi l’objet de sacrifices. Mystiquement, la richesse peut-être acquise, après la mort d’un certain nombre de bébés. Ainsi, les assoiffés d’argent, les hommes sans foi ni loi, se mettent à la poursuite de ces êtres sans défense. Traqués, les bébés, actuellement, vivent dans une vraie jungle. Des cas de meurtres atroces font foison. A l’exemple de ce nouveau-né retrouvé égorgé, sur le lit de sa propre mère, de l’enfant décapité et démembré, puis brulé et jeté dans un tas d’immondices. Ils font face à trop d’atrocité, et ne peuvent pas se défendre. Qui croire ? A qui faire confiance ? Sûr que ces petits se posent ces questions, les adultes les ayant trahis, impunément. Les autorités compétentes sont soumises à un impératif d’actions, afin que cessent ces atrocités.
Fanta DIALLO (Stagiaire)