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Accouchement scandaleux: parlant de Fake News, l’hôpital Philippe M. Senghor s’enfonce en essayant de se blanchir, puis retire son post

Rédigé par leral.net le Jeudi 2 Juillet 2020 à 13:25 | | 0 commentaire(s)|

A travers un post signé ‘’de la part d’un anonyme’’ et titré « Fake news à la Maternité de l’hôpital Philippe Senghor ! » partagé dans leur groupe, la structure sanitaire en essayant de se blanchir, s’est enfoncée un peu plus, avant de retirer son post par Dr. Oumou Kébé.


Accouchement scandaleux: parlant de Fake News, l’hôpital Philippe M. Senghor s’enfonce en essayant de se blanchir, puis retire son post
Dans une réaction fabriquée de toutes pièces, un prétendu « journaliste investigateur » dit avoir interrogé les concernés : le couple et le personnel soignant.

Dans ce post, il est souligné « Il n’a jamais été question d’argent. Après évaluation clinique par l’équipe de garde composée d’un médecin et d’une sage-femme, le diagnostic d’un début de travail sur un fœtus macrocosme (Gros bébé de 4400grs) a été retenu. La salle des opérées récentes et le bloc opératoire étant pleins, pour avoir réalisé 7 césariennes et 14 accouchements dans la journée, l’équipe de garde a jugé plus sage d’orienter la femme vers le Centre de Santé Nabil Choucair, compte tenu du risque de complication et de césarienne possible pour ce type de grossesse (macrosomie: c'est le protocole, car y a tjrs risque de complications) ».

Dans un élément audio que Leral détient comme preuve formelle, mais que nous n’avions pas voulu partager, pour ne pas salir tout un personnel méritant, quoi qu’on dise, l’accompagnant livre une version opposée, qui salit toute cette tentative de « blanchiment »

D’après le père de l’enfant, il leur a été demandé d’aller à l’hôpital Nabil Choukair. Il leur a demandé un transfert par ambulance, ce que ses vis-à-vis (pour ne pas salir tout le personnel) ont refusé. Sorti pour allez chez son patron emprunter un véhicule pour ce transfert, après plusieurs sonneries, personne n’a répondu.

C’est en ce moment qu’un de ses neveux, un taximan, est arrivé sur les lieux. Mais sa grande crainte en cette période d’état d’urgence, était de croiser les forces de l’ordre, alors qu’il ne détient aucun papier de l’hôpital justifiant ce transport.

Pour rappel, il était 1 heure du matin.

C’est juste à ce moment-là que sa nièce l’a appelé pour l’informer que la mère a accouché toute seule sous un lampadaire. C’est, ajoute-t-il, un homme choqué par cette scène qui les a interpelléS vigoureusement, leur demandant en tant que médecins, où est leur professionnalisme pour laisser une femme accoucher dans la rue sans assistance.

Voilà sa version des faits qui démonte tout ce mensonge que certains voulaient ériger en mode blanchiment, parlant même d’une quête du buzz qui justifie cette réaction plus qu’humaine.

Or, leur réaction issue de leur Bad Buzz les enfonce encore un peu plus, car dans cet arrêté ministériel (voir pièce jointe) pris en janvier 2020 par le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr, trois points essentiels les condamnent :

1) Tout patient qui arrive en urgence doit être prioritairement pris en charge

2) Faute de place ou de conditions optimales, l’établissement doit organiser sa référence avec la structure où il doit être réorienté, ou le faire avec le SAMU

3) Aucun patient ne doit être évacué à bord d’un véhicule autre qu’une ambulance

D’où les questions qui se posent qui les enfoncent :

Comment un cas compliqué et urgent a-t-il pu accoucher tout seul et sans assistance ?

Comment peut-on transférer une urgence à une autre structure sans concertation comme c’est souligné dans ces points de l’arrêté ?

Enfin si ce n’est « chasser quelqu’un en détresse », comment peut-on à 1 heure du matin, en plein couvre-feu, « demander à quelqu’un d’aller voir ailleurs, alors que l’ambulance de l’hôpital est stationnée » ?

L’erreur est humaine, mais essayer de salir d’autres pour tenter de disculper est plus que malhonnête, après ce scandale...