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Crise alimentaire et nutritionnelle : Un fonds d’urgence de 3,6 milliards de FCfa de l’Onu au Sénégal

Rédigé par leral.net le Vendredi 25 Mai 2012 à 17:45 | | 0 commentaire(s)|

En visite au Sénégal, Valérie Amos, secrétaire générale adjointe des Nations-Unies aux affaires humanitaires, coordonnatrice des secours d’urgence, a annoncé hier, après son audience avec le Premier ministre, Abdoul Mbaye, un appui financier de près de 3,662 milliards de francs Cfa des Nations Unies pour aider le Sénégal à faire face à la crise alimentaire et nutritionnelle.


Crise alimentaire et nutritionnelle : Un fonds d’urgence de 3,6 milliards de FCfa de l’Onu au Sénégal
La secrétaire générale adjointe des Nations-Unies aux affaires humanitaires, coordonnatrice des secours d’urgence, en visite au Sénégal, a révélé, hier, au sortir d’une séance de travail avec le Premier ministre Abdoul Mbaye, que plus de 7 millions de dollars Us, soit 3, 662 milliards de francs Cfa, ont été déjà mobilisés par le système des Nations –unies pour aider le Sénégal à faire face à la famine. A travers ce fonds d’urgence le Système des Nations Unies entend apporter une réponse urgente à l’insécurité alimentaire au Sénégal. Sur ce montant, près d’un milliard sont destinés à la Fao pour la production de semences afin d’appuyer le secteur agricole. Mme Amos a, en outre, ajouté que les Nations Unies vont aider les populations à mieux gérer l’accès à l’eau, trouver les moyens pour améliorer la production agricole, mettre en place de banques de céréales dans les zones rurales. Elle a ainsi salué les efforts déjà consentis pour prendre à bras le corps la famine qui guette plus de 800 mille personnes au Sénégal, 18 millions dans le Sahel et 6 millions au Niger. Sa rencontre avec les autorités sénégalaises lui a permis de voir comment, de manière concrète, les actions ont été coordonnées entre les différents ministères pour apporter des mesures contre la résilience. Sa visite dans la région de Diourbel, particulièrement, lui a permis de constater le degré d’implication des populations et la «manière coordonnée entre les autorités locales et les populations pour prendre en charge la question de la famine ».
Les solutions arrêtées pour éradiquer cette famine, à l’en croire, sont le soutien à l’agriculture, l’accès à l’eau et les banques céréalières afin d’amoindrir le choc subi par les populations. La secrétaire générale adjointe des Nations-Unies aux affaires humanitaires, coordonnatrice des secours d’urgence conseille le renforcement du soutien du secteur agricole et elle s’est dite heureuse de voir que le gouvernement du Sénégal a pris les décisions idoines pour vaincre la faim en prenant toutes les mesures urgentes. «Nous allons aider le gouvernement à mettre en place son propre plan de lutte contre la crise alimentaire», a dit Mme Amos. Avant le Sénégal, Valérie a effectué une visite au Burkina Faso. Elle a fait part de ses entretiens avec les présidents sénégalais et burkinabé respectivement Macky Sall et Blaise Compaoré qui ont, a-t-elle précisé, pris, chacun, l’engagement de son gouvernement d’apporter une réponse efficace à cette crise alimentaire.


SOURCE:Lesoleil
Aliou KANDE et Yathé. N. NDOYE