Après le départ il y a quelques années du juge Ibrahima Hamidou Dème, les juges Djiby Seydi et Dionwar Souaré ont rejoint le Barreau, parce que non contents, comme le premier juge cité, du fonctionnement de leur corporation. Ils ont prêté serment, lundi dernier, 28 juin 2021, devant la Cour d’appel de Dakar.
Même s’il est normal, certes, dans un Etat de droit, où les textes l’autorisent et l’encadrent, que des magistrats ou juges démissionnent de leur fonction pour intégrer le Barreau, force est de constater que les deux (2) dernier départs sont intervenus à un moment où les questions de réforme de la magistrature et de l’indépendance de la justice sont toujours d’actualité, où le Conseil supérieur de la magistrature ne s’est pas tenu depuis un an, alors qu’il y a des postes vacants à pourvoir.
C’est le cas, par exemple, du siège important de Doyen des juges d’instruction à Dakar, qui attend d’être occupé depuis la rappel à Dieu du Doyen Samba Sall.
A Thiès, le Procureur général près la Cour d’appel non plus n’a pas été remplacé. Aussi, un autre décès a été constaté au Conseil constitutionnel, avec la disparition de Mme Diaw. L’autre source du malaise, ce sont les nombreux cas de nominations de magistrats et de leur maintien comme intérimaire à des postes de responsabilité dans différentes juridictions.
Sudonline
Même s’il est normal, certes, dans un Etat de droit, où les textes l’autorisent et l’encadrent, que des magistrats ou juges démissionnent de leur fonction pour intégrer le Barreau, force est de constater que les deux (2) dernier départs sont intervenus à un moment où les questions de réforme de la magistrature et de l’indépendance de la justice sont toujours d’actualité, où le Conseil supérieur de la magistrature ne s’est pas tenu depuis un an, alors qu’il y a des postes vacants à pourvoir.
C’est le cas, par exemple, du siège important de Doyen des juges d’instruction à Dakar, qui attend d’être occupé depuis la rappel à Dieu du Doyen Samba Sall.
A Thiès, le Procureur général près la Cour d’appel non plus n’a pas été remplacé. Aussi, un autre décès a été constaté au Conseil constitutionnel, avec la disparition de Mme Diaw. L’autre source du malaise, ce sont les nombreux cas de nominations de magistrats et de leur maintien comme intérimaire à des postes de responsabilité dans différentes juridictions.
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