Leral.net - S'informer en temps réel

HOPITAL DE FANN La Directrice Ada Ndiaye Camara s’explique sur l’affaire des 200 millions FCFa

Rédigé par leral.net le Lundi 14 Mai 2012 à 18:09 | | 3 commentaire(s)|

Après la publication par L’Observateur d’un article portant sur les 200 millions FCfa «portés disparus» au sein de Centre hospitalier de Fann (Dakar), la Directrice de la structure de santé, Mme Camara Ada Ndiaye, a souhaité s’expliquer davantage sur l’affaire. Voici sa part de vérité, en version détaillée.


HOPITAL DE FANN La Directrice Ada Ndiaye Camara s’explique sur l’affaire des 200 millions FCFa
«Dans l’édition du journal L’Observateur à la date du jeudi 19 avril vous avez comme moi pris connaissance d’un article (intitulé «Micmac autour de 200 millions FCFa à l’hôpital Fann, NDLR) qui met en cause mon intégrité et mes méthodes de management et m’accuse d’avoir dissimulé ou volé la somme de 200 millions de francs laissée par mon prédécesseur. Cet article est relayé dans l’internet et ouvert aux forums de discussions.

Je suis un administrateur hospitalier, titulaire d’une maîtrise en management des soins de l’université de Montréal et un DSGS du CESAG, qui exerce les fonctions de directeur d’établissement de santé de niveau 3 depuis octobre 2003 et qui continue d’émarger dans le corps des techniciens supérieurs de santé. Ce sont les conseils d’administration des hôpitaux de Pikine et de Fann qui ont, sur délibération, toujours payé le différentiel de salaire ; c’est une pratique fréquente dans le système de santé où beaucoup d’agents ont des dossiers d’intégration en souffrance.

Comme l’a dit l’auteur de l’article qui détient le procès-verbal de passation de service, document confidentiel, édité en 4 exemplaires pour le directeur entrant, le directeur sortant, l’inspecteur ayant supervisé la passation et la présidente du conseil d’administration, il est bien fait mention lors de la passation d’un avis de crédit de 244 millions FCfa au profit du CHN de Fann, crédits qui correspondent à la dernière tranche de la subvention d’exploitation de la structure.

Un initié du fonctionnement des établissements publics de santé aurait fait la différence entre un avis de crédit qui ne veut nullement pas dire de l’argent dans les tiroirs du directeur ou une situation de trésorerie à un temps T. Les deux millions relatés sont une situation de trésorerie donnée par l’agent comptable particulier (ACP) devant témoins à la fin du mois de novembre 2011.
244 millions de francs constituent une broutille pour l’hôpital de Fann dont les recettes propres ne couvraient pas toutes les composantes de salaire.

Les directeurs des EPS, ordonnateurs de crédits, n’interviennent pas dans la gestion des flux financiers, ils ne gèrent pas de comptes bancaires et ne peuvent émettre ou récupérer aucun chèque. Ces fonctions sont de la responsabilité des ACP nommés par le ministère des Finances et qui répondent devant les autorités de tutelle.

Le directeur ordonne, transmet les ordres de paiement avec toutes les pièces justificatives aux services de l’agence comptable, qui paient après les vérifications utiles et nécessaires. Personne ne peut prendre de l’argent dans un EPS sans laisser de trace.

Concernant le style de management décrié par le membre du conseil cité dans l’article, je rappelle que les affectations ont eu lieu en octobre, justement, pour permettre aux directeurs entrants de faire leur propre budget, selon leurs propres visions et objectifs. J’avais l’obligation de faire un budget qui cadre avec les priorités de la politique de santé et les orientations définies par le conseil d’administration.

A la première rencontre avec le CA, les orientations ont été abordées en termes de réduction de la masse salariale, d’amélioration de l’accessibilité et des conditions de séjour des patients, de sécurisation du circuit de recouvrement, de réduction des dépenses de construction et d’une meilleure disponibilité des équipements, du matériel et des consommables médicaux-pharmaceutiques.

A l’issue de cette rencontre, je me suis investie dans l’analyse du fonctionnement de l’hôpital, des documents des budgets 2009, 2010 et 2011, et j’ai rencontré par deux fois les médecins chefs des cliniques et les représentants des autres médecins non chefs de services réunis dans le comité médical d’établissement (CME), les représentants des organisations syndicales, et j’ai également travaillé avec la commission technique d’établissement et organisé une assemblée générale avec l’ensemble des travailleurs de l’hôpital.

A l’issue de ces rencontres, nous nous sommes attelés à la confection du budget 2012 et contrairement à la pratique habituelle, tous les membres du staff de direction, à l’exception de l’ACP en congé à cette période, ont participé à l’élaboration de ce document qui retrace les objectifs, les prévisions de dépenses et de recettes et le plan de mise en route avec les délais et les procédures d’évaluation.

Le document a été soumis à l’examen de la commission médicale d’établissement (CME), qui l’a entériné et au conseil d’administration qui l’a approuvé à la date du 30 décembre 2011. Les procès-verbaux de toutes ces réunions sont disponibles avec le service de communication.

Concernant la suppression des «avantages indus des certains travailleurs», la question avait été posée par les syndicats bien avant mon arrivée, et il existait un document de révision des primes et de la politique de motivation qui a été porté à ma connaissance par les représentants des organisations syndicales qui ont librement organisé un atelier de trois jours et porté à mon arbitrage les conclusions de leurs travaux.

Si les médecins chefs de cliniques et les représentants syndicaux ont adopté une démarche consensuelle de redressement de leur structure et acceptent librement de se défaire de leurs avantages pour la bonne marche de l’hôpital, je ne vois pas où est le problème d’un membre du Conseil d’administration qui avait toute la latitude de s’opposer au vote du budget, ce qui n’a pas été le cas.

Pour terminer, je voudrais dire que je suis un pur produit du système de santé qui ai gravi les échelons d’agent sanitaire en 1974 à directeur d’un hôpital national par ma seule volonté et la grâce de Dieu et je n’ai aucun problème avec l’argent.

J’ai quitté le CHN de Pikine avec un bilan de zéro franc de dette, pas de dettes fiscales, salariales ou dues aux fournisseurs. En quittant, j’ai fait devant tout le personnel la situation de trésorerie, des consommables et équipements acquis sur fonds propres et l’organisation des services de cet hôpital est saluée par tous les acteurs et usagers du système de santé.
La taille et la capacité d’une structure n’influence aucunement les résultats d’un style de management qui, pour être performant, doit reposer sur la capacité à communiquer et à convaincre, l’engagement au travail, l’intégrité morale, la compétence, le respect des engagements pris auprès des travailleurs et des fournisseurs et principalement le courage.»



Source L'Observateur



1.Posté par OSEILLE le 14/05/2012 21:38 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

OUAIS...............Et alors madame ou est l'oseille?

2.Posté par aicha le 17/05/2012 20:35 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

kouy dora yekhsi dieul 200 millions kone deh bou fou yagueh gnou deh

BOUL LENE GNOU FONTON SATHE YI KHAMNAGNOU SEN BOP

DEUKI BI NAK KOUY LIGUEYE LAGNOUYE BAGNE

EN TT CAS KOU THI LEEK AK DOMO ADAMA SO DEWEH DI GA DIOYE
HAHHHHHHHHHAAAA
ALAKHIRA DINA NEKHHHHHHHHHHHHHHHHH BOY

3.Posté par ibrahima le 04/02/2013 12:17 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

reclame justice contre le docteur ibrahima ba et mamadou seck pour affaiire de traite de fou sidi cissokho bounama cissokho yacine fall et autre personne menacante qui veut me tuer en imaginant que je suis un fou ou comme malade pskiatrique depuisde nombreuse annee de traite sanssuivi majeur ecrit et parole de ibrahima sow 1 02 88 thies

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site