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KAZOU RAJAB 2011 : EN HOMMAGE A SERIGNE FALLOU MBACKE - GALASS, CETTE RADIEUSE BEAUTE DE RAJAB !

Rédigé par leral.net le Mercredi 29 Juin 2011 à 09:45 | | 3 commentaire(s)|

La Communauté mouride célèbre ce mercredi 29 Juin 2011, le Magal de Kazou Rajab appelé aussi « Magalou Serigne Fallou ». L’évènement est d’une grande portée religieuse au regard de ce qui le caractérise. Il marque l’ascension du Prophète Mouhamed (PSL). En effet, c’est durant cette nuit de Kazou Rajab (Kazou=27, et Rajab correspondant au mois qui précède le mois béni de Ramadan) que le Sceau des Prophètes, la crème de la créature a effectué un double voyage en Isra et Mihraj. Il a quitté, dit-on, par un parcours original la Mecque pour Jérusalem (Israël) où il a ensuite fait un autre parcours vertical en montant au ciel. Et c’est durant cette ascension que Dieu lui a donné les cinq (5) prières canoniques qui demeurent un pilier essentiel de la religion musulmane. Et vous comprenez aisément que la célébration de cette nuit faste de Kazou Rajab doit être l’affaire de tous les musulmans.


KAZOU  RAJAB 2011 :  EN  HOMMAGE A SERIGNE  FALLOU MBACKE	 - GALASS, CETTE RADIEUSE BEAUTE DE RAJAB !


Allah, le Maître des cieux et de la terre, le Seigneur des seigneurs comme pour gratifier le Fondateur du Mouridisme,ce Serviteur privilégié du Prophète Mouhamed, Soldat increvable de la cause islamique a choisi cette nuit auguste et pleine de bienfaits pour le récompenser. Il lui donne un fils Cheikh Mouhamed Fadel M’backé dit Serigne Fallou, les vingt septième (27 e) nuits du mois de Rajab de l’an 1886 à Darou Salam.
« L’homme n’obtient que le fruit de ses efforts », a dit l’adage. Serigne Fallou, faut-il le rappeler, est une Récompense divine. Oui !!! Galass, c’est la Récompense de celui qui n’a de cesse d’être au service de la Meilleure des créatures jusqu’à déclarer : « ô Toi Mouhamed (PSL), je T’ai tellement adoré et sublime que même mon amour pour mes parents s’est dissipé, effaçant en même temps toute référence au Matérialisme ».

Cheikh Mouhamed Fadel M’backé est le fils de la Sainte Sokhna Awa Bousso. Il a fait ses humanités auprès de Serigne Ndame Abdou Rahmane Lô à Darou Halimoul-Kâbir, village plus connu sous le nom de Ndame. Il effectuera plus tard « Tadjid » (L’art de comprendre le texte coranique) avec son oncle Mame Mor Diarra Bousso puis avec Mame Thierno Ibra Faty M’backé, un des lieutenants de Bamba. Il a également poursuit une part de ses études en rejoignant son Vénéré père, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul à Khomack (Mauritanie) durant son second exil. En 1928 (soit 8 mois après le rappel à Dieu de Borom Touba), il entreprit le Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam avec une forte délégation composée de grands dignitaires de la Doctrine mouride : Mame Cheikh Anta M’backé Borom Gawane, Serigne M’backé Bousso, Serigne Moulaye Bousso, Serigne Mandiaye Diop et Serigne Ibrahima Dia.

Le 13 Juin 1945, Cheikh Mouhamadou Moustapha M’backé, son grand frère et Khalife Général de la confrérie Mouride qu’il aimait tant (en confère ce jugement qu’il formulait à son endroit lors de l’inauguration de Taîf : « ô toi qui erres dans la crainte des calamités de ton temps, va trouver refuge chez le Khalife Cheikh Moustapha à Taîf ») est rappelé à Dieu. Celui qui a vendu son rang de fils pour l’achat de la gloire de Talibé devint alors Khalife Général, le 14 Juin 1945. Le 14 Juin de l’an 1945, date ô combien importante dans l’architecture de la géopolitique mondiale pour avoir coïncidé avec la signature de l’armistice (fin de la deuxième Guerre Mondiale). Au sortir de ce grand bouleversement planétaire, les visages étaient meurtris, le monde livide de désespoir parce que la déception était si grande, la disette si apparente. Et dès son installation au Khalifat de son illustre père, celui qu’on surnommait affectueusement Baye Galass a promis monts et merveilles, abondance et opulence. Il disait souvent avec un brin de sourire au coin de la bouche : « Je suis le Sénégal ».Serigne Fallou était un témoin actif de son époque. En attestent ses relations avec Léopold Sédar Senghor, alors Président de la République du Sénégal. Durant son Khalifat, tout le monde s’était convenu que l’essentiel de la vie politique, économique et même culturelle se faisait et se défaisait dans la Sainte ville de Touba qu’il avait su donner un visage moderne qu’elle n’envie même pas à certains modèles urbanistiques orientaux. C’est sous magistère que les travaux de la Grande Mosquée de Touba reprirent en 1949 jusqu’à atteindre leur phase terminale et être inaugurés le 07 Juin 1963. Serigne Fallou vouait un grand respect et un amour indéfectible à toute la famille de Cheikhoul Khadim. Homme d’une affabilité hors du commun et modéré dans ses passions, Cheikh Mouhamed Fadel n’a jamais fait un départ entre les confréries, entre les ethnies pas plus qu’entre les races. Il était un Bienfaiteur de l’Humanité. Il était le Tuteur de tout un peuple et entretenait de très bons rapports avec tous les khalifes généraux contemporains à lui : khalifa Ababacar Sy, puis Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, El hadj Thierno Seydou Nourou Tall, Cheikh Ibrahima Niass dit Baye Niass, Seydina Limamoulaye, Ahmadou Bella, Sardana de Sokoto pour ne citer que ceux-là.

Serigne Fallou nous exhortait à l’observance stricte des préceptes de l’Islam, à l’entraide et l’amour entre prochains. Il disait souvent : « Le désir ardent de ce bas monde ne provoque que soucis et angoisse ». Il nous détournait de la tyrannie des plaisirs faciles à l’image de l’alcool, l’abus du tabac, les spectacles malsains etc. Serigne Fallou nous galvanisait de cette force de la foi en Dieu capable d’ordonner, de régir les âmes et d’empêcher la déviation. Il était un Rassembleur hors pair, régulateur social insurpassable, un ascète fini, un rempart moral infranchissable, un bijou de générosité inégalé, pour tout dire : un homme choisi. Ce Séraphin de la Parole de Dieu, dont la vie est digne d’être vécue était, est et sera un exemple humain même pour ceux qui ne partagent pas sa foi (Islam) et sa Tarîqa (Mouridisme). C’est dans la nuit du 06 Août 1968 que Borom « Na Am Mou Am », Borom Ndindy ak Kayra, Borom Touba Bogo ak Alieu, Borom Touba Somb ak Nayloul Maram, cette Récompense divine acheva sa mission terrestre à l’âge de 83 ans, nombre correspondant à la valeur numérique du verset de la Sourate « YA-SIN ».

Eternelle lumière paradisiaque sur cette Valeur sure de l’Islam !
Que la Grâce de ce digne fils de Bamba soit cette gerbe de lumière qui guidera nos pas pour toujours !

Dieuredieufeuti Serigne Fallou MBACKE !

Ibrahima Ngom Damel,
Journaliste-Écrivain
Talibé Cheikh Mouhamed Fadel MBACKE
Ibn Serigne Touba Khadim
Tel: 77 728 40 52
E-mail: yboupenda@yahoo.fr



1.Posté par Ngary Dieng le 29/06/2011 12:33 (depuis mobile) | Alerter
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Ziaar nala bou weer bokoum tabilibé!
C grace a tw que g eu la bibliographie et l'œuvre de Serigne Fallou yalla nanou yalla tass si berkème
Et merci pr ces éclairsissement

2.Posté par Mor talla Seye ENDSS le 29/06/2011 15:08 | Alerter
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Que Dieu le tout puissant illumine ton chemin de la facon que vous avez éclairé RAJAB coller au nom du grand CHEICHK AHMADOU FADEL!
Waw gor Mouride

3.Posté par Mouhamed El Fadel le 29/06/2011 19:28 | Alerter
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Dieuredieuf Mouride niogui ziar bou wéérewèère.

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