La CDTS préconise l’enseignement scientifique et professionnel

‘’Le gouvernement doit revoir la place des sciences et privilégier l’enseignement technique et professionnel en mettant l’accent sur la science, la technique et la technologie’’, a-t-il suggéré, lors d’un panel organisé à l’occasion de la Journée internationale du travail ou Fête du 1er-Mai.

M. Diouf a également souligné que les 40% du budget de l’Etat consacrés au secteur de l’éducation et de la formation ne sont pas parvenus à corriger le ‘’déséquilibre aigu dans le système éducatif sénégalais qui traîne encore des tares’’.

‘’L’Etat et les parents doivent encourager les jeunes dans ce sens, mais sur surtout les jeunes filles’’, a-t-il indiqué estimant qu’‘’il y a un pourcentage extrêmement faible de filles dans les séries scientifiques’’.

Dans l’enseignement général, M. Diouf a expliqué l’origine de ce déséquilibre entre les matières littéraires et celles scientifiques. ‘’Il y a plus de classes des séries littéraires que des séries scientifiques, mais aussi les parents pensent que les filles ne sont pas aptes à étudier la mathématique, la science physique, la chimie (…), alors qu’il n’en est rien’’, a-t-il dit.

‘’Le Sénégal ne compte que sur ses ressources humaines. Il faut une éducation et une formation professionnelle de qualité pour ses ressources humaines ’’, estime le secrétaire général la CDTS, qui est aussi un professeur de sciences naturelles.

Pour réduire le déséquilibre, à son avis, ‘’les parents et le gouvernement doivent former et orienter les jeunes dans les sciences’’. ‘’Sans la science, la technologie et la l’Afrique ne sera jamais un continent émergent.’’

Sur la crise scolaire, la CDTS a annoncé qu’elle œuvrait ‘’inlassablement’’ pour sauver l’école sénégalaise d’une année blanche où les enseignements ne seraient pas validés et les examens ajournés. ‘’Ce serait une catastrophe pour les parents et pour le gouvernement de le constater.’’

Pour parer à cela, cette centrale a interpelé l’ensemble des acteurs de l’école. ‘’Dans cette crise, nous sommes tous responsables, le gouvernement, les parents et surtout les syndicats d’enseignants que nous sommes. Nous devons suspendre le mot d’ordre pour l’intérêt de l’école’’, a-t-il signalé.

Pour Ibra Diouf Niokhobaye, qui est député à l’Assemblée nationale, ‘’le gouvernement doit convoquer les syndicats et prendre des mesures idoines pour éteindre le feu d’une manière définitive et sortir l’éducation des turbulences politiques’’.



Source:
KS/SAB