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Le 3 Mai est aussi l’occasion de s’interroger sur les pratiques professionnelles (journaliste)

Rédigé par leral.net le Jeudi 3 Mai 2012 à 22:49 | | 1 commentaire(s)|

La Journée internationale de la liberté de la presse doit être aussi l’occasion pour les journalistes de s’interroger sur leurs pratiques professionnelles et les menaces sur les médias, selon Mamadou Koumé, journaliste et formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI).


Le 3 Mai est aussi l’occasion de s’interroger sur les pratiques professionnelles (journaliste)
‘’Dans ce métier, il y a des menaces endogènes […]. C’est donc une journée qui doit être l’occasion de s’interroger sur ces pratiques. Et voir où sont les menaces’’, a dit Koumé, interrogé par l’APS en marge d’une cérémonie de célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, jeudi au Bureau régional de Dakar pour l’UNESCO (UNESCO-BREDA).

‘’La liberté de la presse n’est pas une liberté absolue, elle est relative‘’, a souligné Mamadou Koumé. ‘’Dans la presse sénégalaise, il y a énormément de rumeurs et il est bon de s’arrêter, le 3 mai, et de s’interroger sur cela’’, a-t-il recommandé.

‘’L’information doit être vérifiée et recoupée pour pouvoir être diffusée. Lorsqu’une information n’a pas beaucoup de sources pour la confirmer, il y a un problème. C’est cela la qualité d’une information : il faut qu’elle soit vérifiée et vienne de plusieurs sources […]’’, a expliqué l’ancien directeur général de l’Agence de presse sénégélaise (APS).

‘’Il y a beaucoup de progrès dans la presse sénégalaise. Il y a 10 ans, il n’y avait que quatre quotidiens. Aujourd’hui, nous en sommes à 20 [à peu près]. Cela indique le niveau de progrès et de développement de la presse en une décennie. Mais, il y a des problèmes économiques’’, a relevé Mamadou Koumé.

En raison de cette pluralité, ‘’certains pensent même qu’il y a un paradoxe sur le fait que nous ayons une presse aussi nombreuse et aussi dynamique’’, mais aussi avec ‘’tant de problèmes’’ sur le plan économique, a-t-il ajouté. ‘’Là où il y a la quantité, il devrait normalement y avoir croissance et moins de difficultés économiques’’, a-t-il estimé.

Mamadou Koumé pense que ‘’la presse sénégalaise a un bel avenir’’. ‘’C’est un métier qui a de l’avenir et qui doit s’adapter aux médias participatifs et aux médias tout court’’, a-t-il suggéré.


SOURCE:P.-S.
SK/OID/ESF



1.Posté par KOURELGUI le 04/05/2012 08:31 | Alerter
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Il est temps que les journalistes fassent leur autocritique. Ce n'est pas parce que l'on se dit journaliste que l'on se croit autorisé à dire du n'importe quoi sur n'importe qui. Lorsque certains soit-disant directeurs ou présidents de groupes de presse utilisent leurs outils médiatiques pour jeter l'opprobre sur des personnes qui n'ont pour seul tort que de bénéficier de la confiance de leurs compatriotes, on est en droit de se poser des questions. Il est facile de faire le procès des autres dès l'instant que l'on dispose de moyens adéquats. Seulement il faut souvent savoir regarder par la fenêtre avant de s'adonner à un narcissisme béat devant son miroir.

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