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"Les gens hésitent moins à intégrer une rédaction qu’un atelier de tailleur"

Rédigé par leral.net le Lundi 23 Juillet 2012 à 16:22 | | 1 commentaire(s)|

Invitée de l’émission « Remue-ménage » de la Rfm, ce dimanche 22 juillet, la secrétaire générale du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal ( Synpics) n’a pas mis de gants pour faire un diagnostic sans complaisance de la presse nationale.


"Les gens hésitent moins à intégrer une rédaction qu’un atelier de tailleur"
Selon Diatou Cissé, « les fondements de notre métier commencent à être modifiés ». La secrétaire générale du Synpics en veut pour preuve la diffusion par certains médias de prédictions de certains voyants. Ceux-ci avaient créé la psychose auprès des populations en prédisant un malheur le 18 juillet dernier. Des prédictions qui se sont d’ailleurs révélées fausses par la suite.

Ainsi de l’avis de Mme Diatou Cissé, « nous avons notre revers de main dans cette affaire », parce que dit-elle , « la presse ne peut pas continuer à faire fi du feed-back-back du peuple ».

Et celle-ci, d’ajouter : « nous ( la presse) avons failli. Nous ne pouvons pas faire la promotion de tous ces mégalos ». La syndicaliste ne manque d’ailleurs pas de pointer un doigt accusateur sur la question de la formation des journalistes. « Au détour d’un chemin on se retrouve journaliste », !@#$%^&*ène-t-elle avant de déclarer avec ironie : « maintenant, les gens hésitent moins à intégrer une rédaction qu’un atelier de tailleur car quand tu gâtes le tissu d’un client, tu es obligé de rembourser ».

Face à cette situation, elle estime que la profession doit se retrouver. Surtout que dit-elle, « le Cored ( Comité d’observation des règles d’éthique et de déontologie : sorte de tribunal des pairs) est en train de patiner ».

« Nos doyens ont peur d’émettre des jugements car il y a des gens arrogants qui n’aiment pas être critiqués », argue la syndicaliste.

Toutefois, Mme Diatou Cissé ne désespère pas avec le Conseil Supérieur de régularisation du journalisme (Csrj). Un organe en gestation et qui aura entre autres missions, un rôle de diagnostic.

D’autre part, il y a également le nouveau code de la presse qui attend d’être voté par l’Assemblée nationale. « La balle est dans le camp de l’Etat car tout le monde veut que le code soit voté », conclut la syndicaliste.


Source:NETTALI.NET



1.Posté par yamamédia le 24/07/2012 08:22 | Alerter
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il y'a du tout dans la presse senegalaise , mais vraiment du tout !
des macquereaux , des prostituées , des plombiers , des menuisiers , des griots -quémandeurs qui se font appeler par le doux nom de comminucateurs traditinnels , des dealers , des drogués , des pédophyles , des homosexuels , des maitres - chanteurs , des soulards , des entremetteurs ...!

ces petites filles que l'ont voit maintenant dans la lutte et qui se disent journalistes ne sont que des putes , ce sont les lutteurs qu'elles viennent chercher , elles ne savent rien , ne peuvent meme pas faire 2 phrases sans faire au moins 3 fautes ! vulgaires et sales ! la honte quoi !

au senegal quand tu échoues partout , hop tu vas te faire journaliste !
et le plus dramatique c'est ce silence des vrais journalistes , surtout les plus agés , qui regardent tout ça sans réagir !

hé oui , les journalistes eux memes , et les dirigeants de leurs syndicats savent tout ça mais ils sont tous incapables de régler le probléme à savoir assainir leur profession !
personne n'ose parler de l'assainissement du monde de la presse , parcequ'ils ont peur qu'on les traite de ignanes , de jaloux , de sokhor , de méchants , ou autres joyeusetés ,

ou ils ont peur d'etre maraboutés par tous ceux là qui ont investi et infesté leur profession !

les journalistes senegalais sont les premiers à savoir que leur profession est polluée par des intrus et qu'elle va dans le mur , mais ils ont peur d'attaquer le probléme pour le régler ;

la preuve de la peur des journalistes , c'est le silence de tous sur l'établissement de la carte de presse ,alors que cela réglerai tout , et facilitera l'aissainissement !
mais personne n'ose soulever ce probléme , alors on parle et on octroie lachement des " cartes d'organe de presse " !
pourquoi ? mais pourquoi donc ?

que les bécaye mbaye , malick thiandoum , khadim samb , thierno ndiaye , ngagne diagne , ahmet aidara , lamine samba , sa ndiogou , thiamas , kéb's thiam , boub's ,pape cheickh diallo , paco , et autres animateurs ou saltimbanques restent à leur place d'animateurs !

les el malick seck , mansour et tous les autres plumitifs de la presse écrite people , et tous ceux qui se disent journalistes et qui n'en sont pas , ces nullards et maitres chanteurs , il faut les extirper de la profession !

de toutes les façons , la presse senegalaise sera bien obligée , un jour ou l'autre de faire cette opération chirurgicale ou elle mourra de sa belle mort ! il y va de sa vie , et mieux de sa survie !

et pourtant de grands journalistes il y'en a au senegal , mais dommage ils ont baisser les bras ! vraiment dommage !

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