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Nouvelle grève des fonctionnaires en Algérie

Rédigé par leral.net le Lundi 10 Novembre 2008 à 18:22 | | 0 commentaire(s)|

ls réclament l’amélioration de leurs salaires et conditions de travail

Alors que la grève dans la fonction publique est à son deuxième jour, les initiateurs du mouvement déclarent qu’elle est un succès. Ils se basent sur le taux de suivi à travers les différentes régions du pays où les demandes d’ordre socioprofessionnel vont crescendo.


Nouvelle grève des fonctionnaires en Algérie
Notre correspondant en Algérie

Le mouvement de grève qui paralyse, depuis dimanche, le secteur de l’éducation notamment a pour initiateurs les neuf syndicats autonomes formant la Coordination nationale de la Fonction publique. La détermination des grévistes d’aller jusqu’au bout de leur contestation s’est traduite par la paralysie dans les deux secteurs vitaux de la Fonction publique : La santé et l’éducation nationale. L’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles était depuis le début du mois de septembre le principal sujet de revendication de ces fonctionnaires qui considèrent leur requête « légitime ».

Dans les hôpitaux, d’Alger notamment, un service minimum est assuré alors que l’inquiétude reste visible chez tous les patients. Au deuxième jour de la contestation, dans le secteur de la santé, l’on parle de 75% de taux de participation à travers les différentes régions du pays alors que dans celui de l’éducation, le débrayage est également suivi au regard de la fermeture de plusieurs établissements scolaires dans nombreuses wilayas du pays.

Les initiateurs de ce mouvement de grève, à savoir les responsables de la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, se disent satisfaits du taux d’adhésion à la grève qui avoisine les 75%. Ils menacent de durcir le ton, si le gouvernement continue à ignorer leurs revendications qu’ils considèrent « légitimes » et ne souffrant d’aucune irrégularité. En Kabylie, la quasi-totalité des établissements scolaires ont fermé leurs portes au deuxième jour du débrayage. Les parents d’élèves sont loin d’être sans inquiétude quant à l’avenir de leurs enfants. Nombreux sont ceux qui gardent en mémoire l’année blanche vécue par les élèves durant la grève du cartable initiée par le mouvement culturel berbère (MCB) en 1995.