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Quel sort pour les accords secrets : Macky Sall téléphone à Hollande

Rédigé par leral.net le Lundi 7 Mai 2012 à 19:05 | | 0 commentaire(s)|

Le Président Macky Sall avait déjà eu François Hollande au téléphone, avant son déjeuner officiel à l'Elysée avec le président dignement défait, Nicolas Sarkozy, le 19 avril dernier. Macky Sall, leader de l'Alliance pour la République (Apr), sans être membre de l'International socialiste, s'était vu épauler par le Ps de Hollande pendant la campagne présidentielle. Mais, une fois à Paris il n'avait pas jugé nécessaire de le rencontrer lors de sa dernière visite. Une erreur d'appréciation manifeste, qui n'avait pas plu à la rue solférino, siège du Ps.


Quel sort pour les accords secrets : Macky Sall téléphone à Hollande
Pour se rattraper, il a envoyé Amath Dansokho, son Ministre d'Etat en France rejoindre Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du Ps, qui y est, depuis une semaine. Ce dernier a été perçu hier, bras dessous bras dessus avec la première secrétaire socialiste Martine Aubry. Macky Sall qui avait commis une faute stratégique en allant signer des accords secrets de défense, en pleine campagne présidentielle, tout en bénéficiant d'un prêt [ce n'est pas un don ] de 85 milliards de Fcfa, vient de se racheter auprès de François Hollande, fraîchement élu, septième président de la République. Le successeur de Wade a pu chaleureusement féliciter François Hollande, pour son élection, 31 ans après celle de François Mitterrand et se prépare à envoyer une lettre au nouveau Chef de l'Etat français, comme il est d'usage.

En attendant, les observateurs avertis commencent à s'interroger sur le sort des accords secrets signés, précipitamment entre Sarkozy et Sall. En attendant le contre-discours de Dakar de François Hollande, les socialistes disent haut et fort qu'ils joueront la transparence dans les relations franco-africaines dans la coopération (militaire, culturelle et économique). En tous les cas, que ce soit Sarkozy, Hollande ou Tartampion, "la France n'a pas d'amis, elle n'a que des intérêts", s'époumonait Charles de Gaulle.

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