Depuis des mois, le gouvernement de Djibouti ne ménage pas ses efforts. L'objectif, bien sûr, est de grande valeur : siéger pendant deux ans au sein de l'organe de la sécurité collective mondiale.
Ce vendredi à New York c'était le point d'orgue de sa campagne. Le ministre des Affaires étrangères en était l'animateur. Rencontre avec le groupe arabe, alors que la Ligue arabe soutient son plaidoyer, avec le groupe de l'Organisation de la Conférence islamique, qui lui a déjà apporté son appui, puis avec le groupe africain... alors que l'Union africaine, en revanche, appuie officiellement son rival, le Kenya.
Mahmoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères, a donc répété son argumentaire : Djibouti a joué un rôle positif en Somalie, au Yémen, face à la piraterie ; le pays coopère avec toutes les forces militaires étrangères présentes sur son territoire et accueille sur son sol l'organisation régionale IGAD.
« Nous n'avons jamais été une voix dissonante », a expliqué le chef de la diplomatie djiboutienne. Qui a martelé son « incompréhension » et son sentiment d'avoir été « lésé » par le soutien africain au Kenya. Un soutien que Djibouti se fera fort de retourner en sa faveur, en janvier, au prochain sommet d'Addis Abeba.
Daoud Houmed Abdallah, représentant en Europe de la majorité présidentielle djiboutienne, espère lui aussi changer la donne en énumérant les arguments en faveur de son pays.
Ce vendredi à New York c'était le point d'orgue de sa campagne. Le ministre des Affaires étrangères en était l'animateur. Rencontre avec le groupe arabe, alors que la Ligue arabe soutient son plaidoyer, avec le groupe de l'Organisation de la Conférence islamique, qui lui a déjà apporté son appui, puis avec le groupe africain... alors que l'Union africaine, en revanche, appuie officiellement son rival, le Kenya.
Mahmoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères, a donc répété son argumentaire : Djibouti a joué un rôle positif en Somalie, au Yémen, face à la piraterie ; le pays coopère avec toutes les forces militaires étrangères présentes sur son territoire et accueille sur son sol l'organisation régionale IGAD.
« Nous n'avons jamais été une voix dissonante », a expliqué le chef de la diplomatie djiboutienne. Qui a martelé son « incompréhension » et son sentiment d'avoir été « lésé » par le soutien africain au Kenya. Un soutien que Djibouti se fera fort de retourner en sa faveur, en janvier, au prochain sommet d'Addis Abeba.
Daoud Houmed Abdallah, représentant en Europe de la majorité présidentielle djiboutienne, espère lui aussi changer la donne en énumérant les arguments en faveur de son pays.