Fata, rappeur : « Je n’accepte plus de cachets dérisoires »

Si le titre d’incompris du hip-hop sénégalais devait être décerné à quelqu’un, c’est sans doute à lui. Pour cause, le rappeur Fata El Presidente n’est pas un rappeur comme les autres. Quoique critiqué par nombre de ses pairs, il s’est très tôt démarqué de quelques pratiques qui sont légion dans le rap pour montrer à qui veut qu’il compte vivre de son art. N’en déplaise à ses détracteurs. Et il le réitère chaque fois que de besoin.

Pas plus tard qu’hier, Fata a répété sur les ondes de REWMI FM qu’il n’entend plus être le parent pauvre de la musique sénégalaise. « Je n’accepte plus de cachets dérisoires ou de participer à des podiums organisés par des multinationales », a lancé le rappeur.

Revenant à la charge, El Presidente qui vient de sortir un album intitulé “Ikhra” de faire savoir que ce n’est pas parce qu’il a « un problème de 5000 francs » qu’il va accepter de prester pour des « broutilles ». « Il faut qu’une génération se sacrifie pour que les futures générations soient respectées », a prétexté Fata.

avec buzz.sn