Les documents des archives Snowden, fournies par l’ancien consultant de la NSA à Glenn Greenwald et Laura Poitras et consultés par Le Monde en collaboration avec The Intercept, montrent notamment que, loin de se consacrer exclusivement à la traque des organisations terroristes, les services de renseignement britanniques et américains consacrent une large part de leurs ressources, à l’espionnage économique et diplomatique. Et bénéficient pour ce faire, d’un gigantesque réseau de surveillance électronique, qui s’appuie aussi, en Afrique, sur d’importants moyens de surveillance des communciations par satellite.
L’Afrique sous surveillance satellitaire
Le Monde a pu constater que la surveillance des flux satellitaires, que l’on pensait quelque peu délaissée par le monde du renseignement au profit des câbles sous-marins, demeure une source d’information de premier choix. Près d’une centaine de relevés d’interceptions du GCHQ britannique révèlent que le continent africain est largement visé par des interceptions satellitaires.
Le Monde Afrique