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Santé
Santé: l’hospitalisation à domicile, désormais une réalité au Sénégal
L’Hospitalisation à domicile (HAD) est finalement devenue une réalité au Sénégal. Un hôpital qui se déplace au domicile des patients pour la continuité des soins médicaux, c’est désormais possible.

La cérémonie officielle de lancement des activités de l’Hôpital à domicile (HAD), a eu lieu ce matin, à l’hôpital Fann. Le service d’Hospitalisation à domicile assure la permanence et la continuité des soins 24h/24.

Le groupe sénégalais PHS/Santé-Dom, dirigé par l’administrateur de santé Saliou Diallo, qui est l’initiateur, a pour objectifs de faciliter l’accès aux soins pour tous, diminuer les coûts de Santé, participer à la prévention en santé en déployant des programmes d’éducation thérapeutique, en créant un lien entre l’hôpital et le domicile.

Il ambitionne aussi de diminuer les temps d’hospitalisation surtout dans les pathologies chroniques, d’organiser les sorties des patients hospitalisés pour garantir un meilleur niveau de qualité des soins à domicile, de mettre en place une structure de coordination pluridisciplinaire (sages-femmes, médecins, infirmiers orthophonistes, infirmiers diplômés d’Etat, etc.). 

Santé à domicile vise aussi, et surtout, à désengorger les urgences des hôpitaux partenaires.






Le Témoin
Travailler plus de dix heures par jour de façon prolongée augmente le risque d'Avc
Selon une étude, le fait de travailler plus de dix heures par jour au moins cinquante jours par an pendant dix ans, accentue le risque d’accident vasculaire cérébral.

Travailler plus pour gagner plus… et mourir vite. Selon une étude parue jeudi dans le journal spécialisé Stroke, les acharnés de boulot auraient plus de risque de faire un AVC. En effet, travailler plus de dix heures par jour de façon prolongée, à savoir au moins cinquante jours par an, pendant dix ans, double le risque d’AVC.

Ainsi, le temps de travail prolongé a été associé à un risque de survenue d’AVC, 29 % plus important dans la population concernée que dans celle travaillant moins, selon l’AP-HP qui a réalisé l’enquête.

Les moins de 50 ans sont les plus touchés

L’association est plus significative chez les moins de 50 ans après prise en compte des facteurs de risque habituels, remarquent les chercheurs, qui n’ont relevé aucune différence entre les femmes et les hommes.

L’étude a été réalisée par une équipe française de l’hôpital Raymond-Poincaré, des universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et de Paris-Saclay avec l’Inserm. Ce travail s’appuie sur les données de la cohorte française Constances (sur l’âge, le sexe, le temps de travail et le fait de fumer ou non) qui regroupe 200.000 personnes âgées de 18 à 69 ans, consultant des centres d’examens de santé.






afriquefemme

Le Collectif des médecins en spécialisation (COMES) dénonce leur précarité dans cette interview accordée à Leral.net.
D'après ces médecins, les instructions du Chef de l'Etat portant sur l'augmentation du taux des bourses de spécialisation allouée par le Ministère de la Santé, n'ont pas été respectées. Ce qui peut conduire à des répercussions désastreuses sur le plan de la santé publique mais aussi chez les médecins en spécialisation qui se retrouvent sans statut.
Une paralysie des hôpitaux est envisagée si les revendications ne sont pas entendues dans les plus bref délais.


Ebola: de nouveaux cas confirmés en Ouganda, réunion d'urgence à l'OMS
L'épidémie d'Ebola va-t-elle être déclarée en Ouganda ? Le pays compte déjà un mort, trois cas confirmés au total et huit personnes en contact avec les victimes sont suivies, selon la ministre ougandaise de la Santé qui s'est rendue sur place à Kasese, à la frontière avec la RDC.

Le premier patient décédé est un petit garçon congolais de cinq ans. Deux de ses proches ont été contaminés : son petit frère de trois ans et sa grand-mère de cinquante ans. C'est ce qu'indique le ministère ougandais de la Santé dans un communiqué.


Tous deux ont été mis en isolation à l'hôpital de Bwera. Huit autres personnes sont actuellement suivies. Ce sont ce qu'on appelle des personnes « contacts », qui ont donc été en contact avec les patients contaminés.

Isoler les personnes contacts, c'est un point clé pour enrayer l'épidémie avant qu'elle ne se propage.

Le gouvernement ougandais a rappelé les précautions d'usage : signaler toute personne qui présente des symptômes (fatigue, fièvre, diarrhée, hémorragie), éviter les contacts, poignée de mains et autres salutations. Un numéro d'urgence a aussi été mis en place.

Kampala précise qu'une campagne de vaccination va être lancée pour toutes les personnes « contacts » et tous ceux qui sont en première ligne.

Zone à risque

Depuis le début de l'épidémie au Congo, dans une zone frontalière, le passage de patients contaminés en Ouganda, qui accueille déjà plus de 300 000 réfugiés congolais, avait toujours été considéré comme un risque réel.

Dans ce cas précis, selon le ministère ougandais de la Santé, les équipes médicales en RDC ont prévenu leurs homologues du passage de ces personnes suspectes.

« Un lieu d’isolement n’est pas une prison, précise le ministre congolais de la Santé publique, Oly Ilunga Kalenga. Ils se sont en fait dérobés à la surveillance des soignants, et ils ont essayé de traverser la frontière par des voies détournées. Nous nous sommes rendu compte de leur disparition. Nous avons transmis les informations aux autorités ougandaises. »

Mais le risque est aujourd'hui d'autant plus grand que depuis quelques semaines, côté congolais, la chaîne de contamination n'est plus maîtrisée et que des Congolais continuent de traverser.

Réunion d'urgence à l'OMS

Une situation qui pousse l'OMS a réagir. L'Organisation mondiale de la santé a annoncé ce mercredi, la tenue d'une réunion de son comité d'urgence le 14 juin sur l'épidémie d'Ebola en RDC et sur sa possible propagation en Ouganda.

Il s'agit de la troisième réunion du comité d'urgence de l'OMS depuis le début de l'épidémie en août dernier.

RFI
‘’J’ai une ouverture aux mamelons, que faire?’’
Bonjour Docteur,

‘’J’ai remarqué depuis quelques temps que mes mamelons ont une sorte de petite ouverture à l'extrémité. Je ne sais pas depuis quand, mais je pense que cela fait plusieurs années. Parfois, il y a une croûte, et lorsque j'enlève cette croûte, l'intérieur de l'ouverture est blanchâtre. Je n'ai aucune démangeaison ni douleur, et cela ne pique pas. J'ai déjà essayé de désinfecter, d'hydrater avec de la vaseline et de mettre des antibiotiques, mais rien. Est-ce normal ? Que dois-je faire ?’’

Ines, 18 ans

LA REPONSE DE L'EXPERT
Je vous conseille de montrer vos mamelons à un gynécologue. Il se peut que vous ayez une petite rétraction de tissu au niveau du mamelon. Et sinon, il se peut qu'il s'agisse d'un petit creux dans lequel les cellules mortes s'accumulent, tout simplement.






afriquefemme
Pourquoi il faut vraiment éviter les aliments ultra-transformés si vous voulez perdre du poids
En matière de santé, la nourriture ultra-transformée est pointée du doigt pour de nombreux problèmes de santé, parmi lesquels l'obésité. D'après une récente étude américaine, ces aliments nous pousseraient à consommer plus de calories et donc, à prendre du poids. Des variations hormonales pourraient en être la cause.

Il n’y a sur le sujet aucune ambiguïté : les aliments ultra-transformés sont en grande partie responsables de la hausse alarmante de l’obésité, qui a, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), presque triplé dans le monde depuis 1975. Glucides, sucres ajoutés, sel et matières grasses, allègrement incorporés dans ce type de nourritures, font partie de la liste des accusés.

Mais selon une petite, mais très sérieuse étude américaine publiée jeudi 16 mai dans le journal Cell Metabolism, ces aliments pousseraient à ingurgiter davantage de calories qu'un régime sain équivalent en termes d'apports énergétiques et engendreraient une prise rapide de poids. Cela pourrait être dû, selon les chercheurs, à des changements hormonaux liés à l'alimentation.

Des régimes différents aux apports équivalents

Pour cette étude, les scientifiques ont recruté vingt participants - dix hommes et dix femmes - âgés de 31 ans en moyenne. La première moitié s’est nourrie de manière équilibrée et l’autre s’est alimentée avec de la nourriture ultra-transformée. Trois repas par jour, plus des en-cas, leur ont été proposés dans des quantités non limitées. Un petit-déjeuner ultra-transformé pouvait par exemple consister en un bagel avec du fromage à tartiner et du bacon de dinde, alors que le repas "plus naturel", proposait du gruau avec des bananes, des noix et de lait écrémé, détaillent dans un communiqué de presse, les National institutes of health. Pour les deux régimes, les chercheurs se sont assuré qu'ils fournissaient à peu près la même quantité de calories, de glucides, de graisses et de sucres.

500 calories de plus par jour et une prise de poids importante

La batterie de tests destinés à évaluer l'évolution du poids, de la masse graisseuse ou encore des hormones, à laquelle ont été soumis les participants, aurait donc du, en théorie, révéler des conclusions similaires. Il s'est pourtant avéré que la nourriture ultra-transformée a conduit les individus à consommer 500 calories de plus que les autres par jour. Des apports supplémentaires qui ont entraîné la prise d’en moyenne 900 grammes en deux semaines.

"Il s’agit d’une quantité de calories considérable, et elle s’est traduite par une modification importante du poids et de la graisse corporelle sur une période relativement courte", s’étonne auprès du New York Times, Kevin Hall, l’auteur principal de l’étude et spécialiste de l’obésité à l’Institut national de diabète, de la digestion et des maladies rénales. "J’ai été surpris par l’ampleur des changements que nous avons pu observer". Les participants qui ont mangé équilibré, eux, ont perdu du poids.

Plusieurs pistes de recherches

Pour les chercheurs, les raisons de ces différentes évolutions restent encore inexpliquées. Interviewé par ABC News, Kevin Hall fait remarquer que les participants soumis au régime ultra-transformé avaient tendance à manger plus vite que les autres, ce qui ne laisserait pas le temps à leur corps de signaler à leur cerveau qu'ils sont repus. "Cela pourrait s'expliquer par une question de texture ou de propriétés sensorielles des aliments", soulève-t-il. Le scientifique note aussi les aliments proposés dans le régime ultra-transformé, sont plus denses en calories que les autres. "Étant donné que ce sont des portions plus petites, si vous mangez à peu près le même nombre de grammes de ces aliments, vous recevrez naturellement plus de calories."

Une analyse du taux d'hormones des participants soulève une autre hypothèse : le niveau de l’hormone destinée à couper l’appétit, PYY-36, a augmenté chez les personnes se nourrissant d'aliments non transformés, tandis que l’hormone qui stimule la faim, la ghréline, a chuté. Kevin Hall et son équipe comptent désormais réaliser d’autres études pour comprendre pourquoi l’alimentation ultra-transformée pousse ses consommateurs à ingurgiter davantage de calories et à prendre du poids.





afriquefemme
Fistule : un centre de réinsertion pour les malades ouvre ses portes
Les femmes souffrant de fistules obstétricales vont pouvoir retrouver le sourire. Un centre d’accueil et d’appui à leur réinsertion facilitant la prise en charge a été inauguré par le ministre de la Femme, Salimata Diop Dieng.

C’était à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour la lutte contre la fistule obstétricale.

Ledit centre a une capacité d’accueil de 20 lits et ses services s’articulent autour de l’hébergement, l’accompagnement psychosocial et le soutien financier pour la prise en charge médicale.

« La prise en charge des malades de la fistule obstétricale a été renforcée. En réalité, cette maladie est très gênante, parce que les femmes atteintes sont souvent exclus de la société. Donc, cette prise en charge est importante par rapport à leur situation », a indiqué le ministre.

Par ailleurs, Dr Issa Labou a révélé que chaque année, plus de 400 femmes sont opérées de la fistule obstétricale.





L’Observateur

Les fruits, alliés d’une alimentation saine et équilibrée, peuvent cependant aussi... nous rendre très malade. Certains sont acides, voire toxiques, d'autres totalement incompatibles avec des traitements courants. Le point avec Alexandra Retion, nutritionniste.


Intoxications, interactions... : ces fruits banals peuvent vous mettre en danger
Des noyaux toxiques

On connaît tous les nombreuses vertus des fruits pour la santé. On n'entend en revanche rarement parler de fruits à éviter lorsqu'on est sous traitement médicamenteux, ou encore des règles à respecter pour qu'ils ne nous rendent pas malade. A tort, car les fruits et légumes comportent de vrais risques.

Parmi les risques méconnus des fruits, il y a d'abord ceux que comportent leurs noyaux. Certaines personnes auront effectivement tendance à croquer un peu, voire beaucoup le noyau de leur fruits. Elles ne devraient pas.

Alexandra Retion notre nutritionniste explique qu’il faut mieux l'éviter. Les noyaux contenus par exemple dans l’abricot, la pêche, la prune et les cerises peuvent être assez toxiques et mener à un empoisonnement. Il est donc recommandé d’enlever le noyau et de ne surtout pas s’amuser à le sucer.

L’abricot, la prune et la cerise sont au top 3 des fruits les plus dangereux pour la toxicité de leur noyau : ils contiennent naturellement de faibles quantités de cyanure. Or une quantité à haute dose peut peut être mortelle.

La nutritionniste rassure cependant, même s'il ne faut pas croquer, les cas d'intoxication sont rares. Il faut en effet avaler des noyaux en quantité importante pour risquer un empoisonnement grave.

Autre risque méconnu des fruits : leur acidité. Adeptes du verre de citron pressé le matin, méfiez-vous. Même si ce fruit dispose de nombreuses vertus, il peut avoir un impact négatif sur votre santé.

Il faut faire attention aux doses. En petites quantités, le citron aide à blanchir les dents par exemple, mais, comme tout aliment acide, en grande quantité, il abîme l’émail et favorise ainsi une sensibilité dentaire au chaud et au froid.

Le citron peut également irriter les muqueuses et provoquer des aphtes. L’absorption régulière de citron peut aussi provoquer des brûlures d’estomac. S’il aide à digérer, en trop grande quantité, il peut provoquer des nausées avec des reflux gastro-oesophagiens, et des douleurs abdominales.

Pamplemousse, avocat : dangereux avec ces médicaments

D’après plusieurs études, le jus de pamplemousse est déconseillé en cas de traitements médicamenteux. En effet, il est connu pour augmenter la fréquence et la gravité des effets indésirables des médicaments, mais peut également limiter leur efficacité.

Alexandra Retion nous explique : "ce fruit a la capacité de bloquer une enzyme indispensable pour agir contre la maladie. De plus, certains médicaments sur ordonnance et en vente libre comprennent des avertissements contre la consommation de jus de pamplemousse lors de leur prises comme les statines prescrites pour abaisser le taux de cholestérol ou de médicaments contre l’hypertension artérielle."

Quant à l’avocat, il est particulièrement riche en vitamine K. Cependant, notre spécialiste rappelle que ce fruit est à éviter lorsque l’on prend des médicaments anticoagulants : "Il va forcément faire l’opposé de ce que va faire le médicament. Certains anticoagulants nécessitent des apports en vitamine K relativement stables d’un jour à l’autre." Il faut donc consulter son médecin pour savoir comment intégrer au mieux l’avocat dans son alimentation quotidienne si l'on est sous traitement.

Fruits secs et baies : méfiez-vous !

Les fruits secs (ou fruits séchés tels que les abricots, raisons, bananes, pruneaux, etc...), ont de nombreux bienfaits mais doivent tout de même être consommés avec modération, en raison de leur forte teneur en glucides.

Alexandra Retion explique : "Avec les fruits séchés, on ne se rend pas forcément compte de la quantité de sucre qu’on va prendre. Par exemple, dans un vrai abricot, il y a plus d’eau, donc si on mange 3 abricots on ne va pas être rassasié de la même manière qu’en mangeant des fruits séchés. En aucun cas les fruits séchés, riche en sucres, ne remplacent un 'vrai' fruit."

Attention également, aux baies. Les baies de sureau noir par exemple doivent être mûres et de préférence cuites avant consommation. En effet, il ne faut pas les consommer crues car il y a des risques de troubles digestifs de type diarrhées et vomissements, surtout chez les personnes fragiles.

Par ailleurs les graines de ces fruits contiennent des toxines. Ainsi, mieux vaut les manger sans avaler les graines.

Alexandra Retion rappelle enfin : "Il faut prendre des précautions pour les personnes fragiles, notamment les femmes enceintes. Attention à bien penser à laver vos fruits avant de les manger et à les éplucher pour éviter le risque de toxoplasmose et de listériose, maladies particulièrement dangereuses pour le fœtus."






afriquefemme
"Il n'y a pas d'âge pour les consultations gynécologiques" a déclaré Dr Abdoulaye Diop, gynécologue obstétricien au micro de leral.net. La tranche d'âge qu'il consulte le plus, explique Dr Diop, c'est de la "puberté à la ménopause". Pour la blouse blanche, la population doit être éduquée sur le comment fonctionne le corps. " Il faut qu'il y ait une éducation des femmes par rapport à leur système génital, aux organes génitaux, aux règles, aux troubles du cycle, etc" a t-il prescrit. Une mission que mène Dr Diop sur les réseaux sociaux où il anime des foras de discussions.
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