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Santé
Boissons sucrées: en boire tous les jours augmente le risque de mort prématurée
Une nouvelle étude américaine confirme les risques sanitaires liés à la consommation de boissons sucrées : en boire quotidiennement augmente les risques de décès prématuré, notamment par maladie cardiovasculaire.

Les autorités sanitaires ont une raison de plus d'affirmer que la consommation de boissons sucrées est à limiter. D'après les résultats d'une étude américaine qui sera publiée le 18 mars 2019 dans la revue Circulation, les personnes qui boivent au moins un verre de boisson sucrée (jus de fruits, boisson gazeuse, boisson énergétique) par jour, s'exposent à un risque de mort prématurée élevé, notamment par maladie cardiovasculaire.

La consommation de boissons sucrées liée à un risque de mort précoce par maladie cardio-vasculaire accru de 31%

Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont analysé les données de 80 645 femmes et 37 716 hommes après qu'ils ont répondu à des questionnaires sur leur mode de vie et leur état de santé tous les deux ans.

Il a ainsi pu être observé que plus une personne consommait des boissons sucrées, plus le risque de décès prématuré toutes causes confondues augmentait. Plus précisément, comparés à ceux qui en buvaient moins d'une fois par mois, les participants qui en ingéraient une à quatre fois par mois, avaient 1% de risque en plus ; deux à six fois par semaine, 6% de risque en plus ; une à deux fois par jour, 14% de risque en plus ; et deux fois ou plus par jour, 21% de risque en plus.

A noter que ces risques concernaient davantage les femmes que les hommes, et qu'ils étaient surtout liés aux maladies cardiovasculaires. Ainsi, les participants qui consommaient deux boissons ou plus par jour, avaient un risque de mort prématurée par maladie cardiovasculaire accru de 31%. Et chaque boisson supplémentaire était associée à 10% de risque en plus. Un lien avec la mortalité par cancer a également pu être constaté, mais celui-ci a été considéré par les chercheurs comme faible.

Remplacer les boissons sucrées pour améliorer notre santé et notre longévité

Et les boissons édulcorées dites light, qui contiennent du sucre artificiel, ne sont pas meilleures : si le risque de mort prématurée lié à leur consommation est légèrement inférieur à celui des autres boissons sucrées, en boire plus de quatre par jour est là aussi, associé à un risque accru de décès précoce toutes causes confondues.

"Ces résultats coïncident avec les effets néfastes connus d'une forte consommation de sucre sur les facteurs de risque métaboliques et la preuve solide que boire des boissons sucrées augmente le risque de diabète de type 2, constituant lui-même un risque majeur de décès prématuré", explique Walter Willett, auteur de l'étude.

"Ces travaux renforcent l'idée selon laquelle la consommation de boissons sucrées devrait être limitée et remplacée par d'autres boissons, de préférence l'eau, pour améliorer la santé générale et la longévité", a ajouté le directeur principal de l'étude, Vasanti Malik.






afriquefemme.com

Les boissons énergisantes sont bourrées de produits chimiques et de sucres mais certaines personnes les adorent et en consomment très régulièrement. Ce jeune homme vient de publier une photo de sa langue après avoir consommé d’énormes quantités de boissons énergisantes.


Vous adorez les boissons énergisantes ? Attendez de voir cette photo !
Tout le monde a consommé à un moment de sa vie, des boissons énergisantes. Elles peuvent aider après une nuit courte ou un coup de fatigue. Mais si la plupart des gens ont une consommation contrôlée, certains se laissent aller. Malheureusement, ces boissons ont des conséquences néfastes sur le corps et ce n’est pas ce jeune homme qui dira le contraire.

Les boissons énergisantes sont dangereuses pour la santé

Dan Royals est un jeune professeur et il a décidé de publier une photo montrant l’état de sa langue pour lancer un avertissement aux consommateurs de ce genre de boissons. Sur son facebook, il pose cette question:

Qui ici boit des boissons énergisantes ? Vous êtes accro ? Vous voudrez peut-être y repenser. Regardez la seconde photo. C’est ce que fait cette merde à votre langue. Imaginez ce que ça peut faire à vos organes internes.

L’ Australien inquiet pour sa langue, explique qu’il est allé voir un docteur et que celui-ci lui a expliqué que les produits chimiques contenus dans ces boissons, étaient en train de lui ronger sa langue.

Même s’il est fumeur, Dan assure avoir une très bonne hygiène dentaire mais avoue consommer entre 5 et 6 canettes par jour de boissons énergisantes. Gageons que dans le futur, Dan fera plus attention et récupère l’état de sa langue.








Potins.fr
La césarienne avant, pendant et après : comment la gérer?
J’avais déjà eu 3 bébés par voie basse. Je me considérais comme une sorte de super guerrière. J’imaginais la césarienne de loin, comme étant un non accouchement réel, une voie facile. Je m’étais lourdement trompée. Avec ma fille Hava, je réalisais en fait une expérience : La césarienne est une réelle épreuve. Comment la traverser, la gérer et la surmonter avant et après ? Je vous partage plusieurs idées utiles et efficaces.

L’annonce de la césarienne

Plusieurs causes peuvent mener vers cette opération : Le poids de bébé, une tension artérielle trop élevée à terme, une souffrance fœtale, etc. Je lis souvent des mères qui refusent le verdict des médecins et qui estiment une exagération dans la prescription de cet acte chirurgical. Mesdames, ce déni peut être dangereux voire fatal. Apprenez à faire confiance à vos soignants. Ils vous suivent dès le début de votre grossesse et savent mieux que votre entourage ou internet, ce qu’il vous faut. En cas de doutes, vous pouvez demander un autre avis médical.

Par-dessus tout, gardez à l’esprit qu’une césarienne vaut mieux qu’un drame. L’annonce d’une césarienne peut être très difficile à accepter. Entre peur de la douleur ou de l’inconnu, déception de « ne pas pouvoir accoucher comme tout le monde », inquiétudes quant aux moyens financiers que cela implique, les craintes se bousculent. C’est humain. Préparez-vous à l’idée. Parlez-en à votre médecin. Demandez-lui des explications sur ce qui se passera et les raisons évidentes. Il trouvera les mots pour soulager vos angoisses et vous aidera à percevoir ce passage sans idées reçues.

L’après césarienne, Bébé est né

C’est maintenant que vous sentirez vos premières douleurs. Ne vous inquiétez pas. Si elles sont vives pour certaines, elles le sont moins pour d’autres. Angeline se confiait à moi : « je n’ai pas été ébranlée tel que je l’avais imaginé. Le lendemain, je marchais déjà et je m’occupais correctement de mon fils ».

Dans tous les cas, à votre réveil, vous allez sentir des douleurs puisque l’effet de l’anesthésie disparaît lentement. Vous recevrez un traitement antalgique pour les gérer. Aussi, même avec l’accouchement par césarienne, vous pourrez ressentir les fameuses contractions utérines qui surviennent après la naissance: “les tranchées”.

Cela pourra être difficile à cause de la plaie encore fraîche. Mais, elles aident à expulser la muqueuse. Vous saignerez d’ailleurs plus qu’un accouchement par voie basse. Ne vous fermez pas pendant cette étape. Parlez à votre époux, vos parents présents, votre médecin. Ne culpabilisez pas pour bébé que vous négligerez surement. Vous aurez toute la vie pour le câliner. Après un sommeil réparateur, les douleurs s’apaiseront. Un régime très léger vous sera imposé. Plus de riz ni d’ attiéké, encore moins de foutou. Respectez les prescriptions scrupuleusement pour éviter des problèmes de transit intestinal, les jours qui suivent.

Vous pouvez allaiter votre bébé sans problème. Sur la voie de la guérison Dans la moyenne, les femmes sont capables de marcher après 3 jours. Si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas bien grave. J’ai franchi le pas moi-même, après 5 jours. Ne forcez pas. Demandez de l’aide pour vous déplacer. Ne portez rien de plus lourd que votre bébé. Limitez-vous à lui concernant toutes vos tâches quotidiennes. Préférez la posture allongée. Faites de longues siestes. Faites-vous aider de papa, d’une parente ou d’une très bonne amie. Si vous avez de grands enfants, mettez leurs efforts à contribution.

Évitez absolument des sources de stress. Choisissez donc un entourage bienveillant. Après une semaine ou deux, la plaie sera complètement cicatrisée. Ne l’exposez pas au soleil. Elle peut être sensible pendant des mois. Vous pouvez la masser avec de l’huile d’amande pour un rendu plus esthétique. Ignorez la sensation d’insensibilité qui arrive très souvent à cette zone longtemps après. Il n’y a rien d’anormal. Restez Zen. Respirez. De toutes les façons, vous venez de donner la vie. Il n’y a rien de plus magnifique !








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Booster sa fertilité avec le gingembre
En tant que plante réchauffant et circulatoire, le gingembre peut dissiper les conditions de congestion, en particulier de l’utérus. Le gingembre soulage les crampes de la dysménorrhée et les douleurs associées aux fibromes utérins ainsi qu’à l’endométriose.

Il est particulièrement efficace lorsque la personne a une sensation de froid sur le ventre. Il s’associe très bien à l’achillée millefeuille. Dans une étude réalisée en Iran, 150 femmes souffrant de dysménorrhée furent divisées en 3 groupes. Un groupe prit 250 mg de gingembre en capsule 4 fois par jour pendant 3 jours après le démarrage des règles. Les deux autres groupes prirent de l’ibuprofène (400 ml) ou de l’acide méfénamique (250 mg), un anti-inflammatoire non-stéroïdien.

Le gingembre fut aussi efficace que les anti-inflammatoires pour réduire les douleurs des règles (Ozgoli, 2009). Le gingembre est un remède de grand-mère qui permettrait de concevoir un bébé plus rapidement. Le principe est simple, il consiste à boire des infusions à base d’ail, de gingembre et de miel. Recette : pour réaliser cette recette de grand-mère, il suffit de peler 1 joli morceau de gingembre frais puis d’écraser environ 7 gousses d’ail que l’on plonge dans une casserole d’eau frémissante. On laisse infuser le mélange durant 15 min, on filtre puis, pour finir, on ajoute 3 cuillères à café de miel.







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Cancer : les 2 huiles de cuisson qu'il ne faut pas utiliser
Après avoir testé plusieurs graisses de cuisson, des chercheurs anglais mettent en garde contre l'utilisation de deux huiles végétales et la libération de substances à caractère cancérigènes.

Les huiles végétales riches en graisses polyinsaturées seraient à bannir pour la cuisson des aliments. Selon les chercheurs de l'université de Monfort à Leicester (Royaume-Uni), elles diffuseraient des substances toxiques appelées "aldéhydes" responsables de maladies cancérigènes, cardiaques mais aussi de démence.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont fait brûler dans une poêle de l'huile de coco, du beurre de l'huile d'olive, de l'huile de maïs et de l'huile de tournesol, le tout dans un espace confiné.

Préférer le beurre et l'huile de coco
Selon les résultats de l'étude, au bout de 10 minutes de cuisson, les substances toxiques libérées étaient toutes faibles pour chaque produit. En revanche, après 30 minutes l'huile de maïs et celle de tournesol se sont fortement démarquées des autres, l'huile d'olive étant juste derrière mais avec un niveau jugé raisonnable.

Pour les chercheurs, les gouvernements donnent de mauvais conseils nutritionnels en conseillant de favoriser les huiles végétales. Selon eux, les options les plus saines sont l'huile de coco, le beurre et même le saindoux.




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Le manque d’eau potable tue trois fois plus d`enfants que la violence
Dans les pays en proie à un conflit prolongé, les enfants de moins de 15 ans risquent en moyenne trois fois plus de mourir de maladies diarrhéiques, liées au manque d'eau potable et d'hygiène, que par la violence directe, constate vendredi l'Unicef dans un nouveau rapport publié à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.

"La réalité, c'est qu'il y a plus d'enfants qui meurent par manque d'accès à une eau salubre que par balles", assène Henrietta Fore, directrice générale du Fonds des Nations unies pour l'enfance.

Dans les 16 pays frappés par de longs conflits et mis sous la loupe dans le rapport "Water under fire", Unicef dénombre 85.700 cas mortels de diarrhée parmi les moins de 15 ans, contre 30.900 décès dus à la violence directe entre 2014 et 2016.

Les enfants de moins de 5 ans sont même 20 fois plus susceptibles de succomber des suites de diarrhées que de violences. Ainsi, 72.000 enfants de cette tranche d'âge sont décédés de ce trouble, contre 3.400 à cause de violences collectives, pointe le rapport.

Outre la diarrhée, l'absence de services d'eau, d'assainissement et d'hygiène (EAH) efficaces entraîne des problèmes de malnutrition et des maladies comme la typhoïde, le choléra et la poliomyélite. Au Yémen, avec l'intensification du conflit en 2015, la plus gande épidémie récente de choléra a infecté plus de 1,3 million de personnes entre avril 2017 et décembre 2018. Environ un tiers des cas (29%) concernaient des enfants de moins de 5 ans.

Les filles particulièrement touchées

Les filles sont particulièrement touchées par la problématique de l'accès à l'eau, souligne par ailleurs le rapport. "Elles sont vulnérables aux violences sexuelles lorsqu'elles vont chercher de l'eau ou s'aventurent à utiliser des latrines", pointe l'Unicef.

"Elles manquent aussi des cours pendant leurs règles si leurs écoles ne disposent pas d'eau et d'installations sanitaires adéquates." Les infrastructures liées à l'eau sont devenues la cible d'attaques délibérées, durant lesquelles le personnel de ces structures est blessé ou l'électricité qui assure leur fonctionnement est coupée.

L'Unicef appelle dès lors gouvernements et partenaires à mettre fin à ces assauts ciblés, à lier les réponses humanitaires vitales au développement de systèmes durables d'approvisionnement en eau et d'assainissement pour tous et à renforcer la capacité des gouvernements et des organismes d'aide à fournir en permanence ces services en situation d'urgence.

Le droit à une eau potable saine est inscrit dans la Convention des droits de l'Enfants des Nations-Unies.





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La césarienne cinquante fois plus mortelle pour les femmes africaines, selon une étude
Le taux de mortalité maternelle après une césarienne en Afrique serait cinquante fois supérieur à celui des pays riches, selon une étude publiée vendredi.

Près d'une femme sur deux cent est décédée après une césarienne, selon cette étude concernant près de 3.700 mères de 22 pays africains parue dans la revue médicale The Lancet Global Health.

La mortalité maternelle est par comparaison de l'ordre de 0,1 pour 1.000 opérations au Royaume-Uni alors qu'elle atteint 5,43 pour 1.000 opérations pour les mères africaines étudiées (sur la base de 20 décès après césarienne sur 3.684 mères africaines).

Les femmes africaines ont présenté près de trois fois plus de complications pendant l'intervention chirurgicale que les femmes américaines. Les saignements sévères, pendant ou suivant l'opération, représentent la complication la plus fréquente chez les femmes africaines. "L'amélioration des résultats chirurgicaux de la césarienne pourrait considérablement réduire la mortalité maternelle et néonatale" (décès dans les 28 premiers jours de la vie), estime le professeur Bruce M. Biccard, de l'Université du Cap (Afrique du Sud) qui a dirigé l'étude.

Dans cette étude, les trois quarts des césariennes ont été faites en urgence (78,2%, 2.867 femmes). Et nombre de mères sont arrivées en chirurgie avec un risque préopératoire déjà élevé en raison de complications liées à la grossesse.

Les mères qui ont des complications placentaires préopératoires, une rupture de l'utérus, des saignements avant la naissance, des saignements obstétricaux sévères au cours de la chirurgie et des complications de l'anesthésie sont plus susceptibles de mourir après ou au cours d'une césarienne.

Cette étude fait partie d'une vaste étude "ASOS" (African Surgical Outcomes Study) mesurant les résultats chirurgicaux de tous les patients opérés pendant sept jours dans 183 hôpitaux de 22 pays africains.

Elle montre que les césariennes sont la chirurgie la plus courante et représentent en moyenne un tiers des interventions chirurgicales en Afrique tandis que le taux de mortalité néonatale après césarienne atteint le double de la moyenne mondiale. "Paradoxalement, alors que de nombreux pays cherchent à réduire le taux d'accouchement par césarienne, l'augmentation du taux de césariennes reste une priorité en Afrique", remarque le professeur Biccard. "Améliorer l'accès à la chirurgie - et la sécurité de cette procédure - pourrait permettre aux patientes de se présenter plus tôt et d'éviter des complications et des décès", poursuit-il.


Dans cette optique, il préconise une meilleure identification précoce de risque de saignement et une utilisation moins restrictive des traitements de l'hémorragie post-partum. Des produits sanguins de longue durée de conservation, ainsi qu'une aide en ligne ou via des applications mobiles à l'anesthésie pratiquée par des non médecins, pourraient aussi contribuer à accroître les taux de survie.

Le nombre de naissances par césarienne a quasiment doublé dans le monde en quinze ans, de 12% à 21% entre 2000 et 2015, dépassant même 40% dans 15 pays, selon une analyse parue en 2018 dans la revue médicale The Lancet. On estime entre 10% et 15% la proportion de césariennes absolument nécessaires pour des raisons médicales.







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Dans le cadre de la semaine du Cerveau qui se tient en ce moment, notre Doc France Bleu Occitanie, le Docteur Jean-Louis Ducassé a souhaité faire un focus sur la migraine qui, disons-le sans prise de tête, toucherait 17 à 20 % des adultes en France.


Santé: Le cerveau et la migraine
6 personnes sur 10 seraient ainsi touchées par cette pathologie sans le savoir. Et, à l’opposé, de nombreux douloureux confondent les maux de tête (les céphalées) avec la migraine … car ce mot de migraine est passé dans le langage courant et n’est donc pas toujours utilisé à bon escient. Or la migraine se distingue rigoureusement des autres céphalées par des critères cliniques précis. Et on la scinde en deux catégories : la migraine avec ou sans aura.

Avec aura, le mal de tête s’accompagne de troubles qui apparaissent graduellement. Neuf fois sur dix, c’est la vue qui est affectée, avec des points, des taches brillantes, des trous dans le champ de vision. Mais parfois, ce sont des fourmillements, des picotements ou un engourdissement d’une main, d’un pied ou de la face. Ou encore, des difficultés à s’exprimer, des problèmes auditifs ou olfactifs …

Autant de signes absents dans la migraine sans aura, où l’on note, outre un mal de tête persistant (4 à 72 heures sans traitement), des problèmes digestifs ou une hypersensibilité à la lumière. Quant aux douleurs, ressenties d’un seul côté du crâne, elles peuvent s’aggraver avec le mouvement, mais aussi obliger le migraineux à s’aliter.

D’où viennent ces maux de tête Docteur ?
D’abord, d’une stimulation de l’hypothalamus au sein du cerveau qui provoque une stimulation des neurones qui innervent les artères des méninges entourant le cerveau. Cette hypersensibilité de ces neurones conduit à une sécrétion excessive de neuropeptides qui sont des messagers chimiques qui provoquent une dilatation des vaisseaux cérébraux et la libération de substances inflammatoires responsables des douleurs.

Les facteurs déclencheurs sont variés : le cycle menstruel, des émotions fortes, un effort physique inhabituel, trop de sommeil ou pas assez, de la lumière ou des odeurs intenses, un coup de chaud, de froid, ou un vent violent, un repas trop lourd, ou un repas sauté, ou encore un excès d’alcool. Pour qui souffre de migraine, il est très important de repérer ces facteurs, afin de les éviter et donc de prévenir ces crises migraineuses

C’est là l’un des impératifs de leur prise en charge.

Même si, pour l’heure, on n’en guérit pas, il existe des traitements pour limiter la durée et la sévérité des crises de migraine : des anti-inflammatoires bien sûr mais aussi des triptans, des gepans ... et aussi des traitements pour rendre les crises moins fréquentes : bêtabloquants, antidépresseurs, antiépileptiques, …

La recherche avance et si certains produits disponibles en Europe ne le sont pas forcément en France parlez-en à votre médecin traitant qui pourra vous adresser à des médecins et des services de spécialisés dans la prise en charge de la migraine.







France Bleu
Accoucher après le terme : est-ce grave ?
Lorsque la grossesse dépasse 41 semaines d'aménorrhée (SA), elle est dite prolongée. Le terme est dépassé lorsque la durée de la grossesse dépasse 42 SA. Le prolongement de la grossesse étant associé à des risques de complications, si vous n'avez pas accouché le jour du terme, une surveillance est effectuée et l'accouchement peut être déclenché.

Pourquoi une grossesse prolongée ? Une grossesse à terme correspond à 41 semaines d'aménorrhée (SA) soit 49 semaines de grossesse. Une fois que ce délai est passé, une grossesse est dite prolongée, entrée 41 et 42 SA. Si l'accouchement n'a pas lieu à 42 SA, le terme est dépassé.

En France, 15 à 20% des femmes ont une grossesse prolongée. Le terme dépassé concerne seulement 1% des grossesses. Pourquoi certaines femmes dépassent-elles le terme de leur grossesse ? Des facteurs familiaux, héréditaires et ethniques entrent en ligne de compte.
- Les facteurs de risque de dépassement de terme retrouvés dans les études ?
- Les antécédents personnels et familiaux de dépassement du terme
- La nulliparité (qui n’a jamais eu d’enfant)
- L’âge maternel
- L’origine ethnique
- Le poids (l'obésité favorise le dépassement de terme)

Grossesse après le terme : surveillance car risque de complications

Les grossesses prolongées présentent un risque augmenté de mortalité et de morbidité fœtale. Le risque de mortalité périnatale passe ainsi de 0,7% à 5,8% de 37SA +6 j à 43 SA+6j. Le fœtus présente en effet un risque augmenté d'oligoamnios (manque de liquide amniotique), d'anomalies du rythme cardiaque fœtal, d'émission de méconium in utero.

L'oligoamnios concerne 10 à 15% des grossesses prolongées. Les nouveau-nés nés après terme présentent un risque augmenté de complications neurologiques, de troubles du développement psychomoteur, d'infirmité motrice cérébrale... Les grossesses prolongées présentent également des risques de complications maternelles.

Dépassement du terme : une surveillance rapprochée

Une surveillance rapprochée est effectuée à partir de 41SA lorsqu'une femme n'a pas accouché à cette date. Les examens effectués 2 à 3 fois par semaine ? Un examen clinique, un monitoring afin de surveiller le rythme cardiaque fœtal et ainsi de pouvoir déceler une éventuelle souffrance fœtale, une échographie pour vérifier les dimensions du bébé, la quantité de liquide amniotique, la qualité du placenta. Si l'accouchement n'a pas eu lieu à 41SA+6j, il est déclenché.

Comment est déclenché l'accouchement après son terme ? En l'absence de pathologie, un déclenchement est proposé aux futures mamans entre 41+0 SA et 41 6jSA. Le moment est déterminé en fonction des caractéristiques maternelles (condition du col, cicatrice utérine, âge, poids...), des préférences de la maman et de l'organisation des soins des maternités. Il existe plusieurs méthodes de déclenchement :
- Décollement des membranes
- Injection d'ocytocine
- Tampon ou gel de prostaglandines
- Moyens mécaniques (sonde de Foley)

La méthode choisie dépend de l'état du col utérin. Ainsi, l'utilisation de prostaglandines peut se faire avec un col utérin favorable ou non favorable. Le nouveau-né qui nait après terme et a inspiré du liquide méconial peut subir une aspiration, une intubation, une ventilation au masque...




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Infarctus, AVC, les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde: il meurt chaque année plus de personnes en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause. On estime à 17,7 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale. Parmi ces décès, on estime que 7,4 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne et 6,7 millions à un AVC. Dès les premiers signes, vous devez consulter en urgence.


Infarctus, AVC : les symptômes qui doivent vous alerter
Il est fréquent qu’une maladie cardiovasculaire touchant les vaisseaux sanguins ne donne aucun symptôme. Un infarctus ou un AVC sont parfois le premier signe d’une maladie cardiaque sous-jacente.

Les principaux facteurs de risques des cardiopathies et des AVC, sont une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool. Certains facteurs de risque peuvent encore aggraver les risques comme: l’hypertension, une hyperglycémie, une hyperlipidémie, le surpoids et l’obésité.

Les symptômes de l’infarctus
Un infarctus peut provoquer notamment les symptômes suivants:

– douleur ou gêne dans la partie centrale de la poitrine;

– douleur ou gêne au niveau des bras, de l’épaule gauche, des coudes, de la mâchoire ou du dos.

– difficultés à respirer ou un essoufflement,

– éprouver un malaise ou vomir,

– avoir des sensations vertigineuses ou s’évanouir,

– être prise de sueurs froides ou pâlir.

La probabilité de ressentir des difficultés respiratoires ou des nausées, de vomir ou encore d’éprouver une douleur à la mâchoire ou au dos, est plus forte pour les femmes.

Les symptômes de l’AVC
Le symptôme le plus courant d’un AVC est une sensation de faiblesse soudaine au niveau de la face, du bras ou de la jambe, le plus souvent sur un seul côté du corps.

Un AVC peut aussi provoquer l’apparition brutale des symptômes suivants:

– engourdissement de la face, du bras ou des jambes, en particulier d’un seul côté du corps;

– confusion, difficultés à parler ou à comprendre un discours;

– difficultés visuelles touchant un œil ou les deux;

– difficultés à marcher, étourdissement, perte d’équilibre ou de coordination;

– céphalées sévères sans cause connue et syncope ou perte de conscience.

Les personnes présentant ces symptômes doivent consulter immédiatement.

Les mesures de prévention à adopter qui marchent
Il est possible de prévenir la plupart des maladies cardiovasculaires en s’attaquant aux facteurs de risque comportementaux: tabagisme, mauvaise alimentation et obésité, sédentarité et utilisation nocive de l’alcool.

Cesser de fumer, réduire l’apport en sel dans son alimentation, consommer des fruits et des légumes, pratiquer une activité physique régulière et éviter l’usage nocif de l’alcool, permettent de réduire le risque de maladie cardiovasculaire. En outre, le traitement du diabète, de l’hypertension et de l’hyperlipidémie peut s’avérer nécessaire pour diminuer le risque cardiovasculaire et prévenir les infarctus et les AVC.




Presse Santé
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