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Santé

Même si elle est peu évoquée, la pneumonie est une maladie qui occasionne plus de décès que le VIH, le paludisme et la diarrhée combinés chez les enfants âgés de moins de cinq ans en Afrique. Pourtant, la lutte contre la pneumonie est non seulement moins médiatisée, mais reçoit un financement pour le moins modeste. Selon un rapport de l’UNICEF, pour chaque dollar dépensé pour la santé mondiale, seuls deux centimes sont consacrés à la lutte contre la pneumonie. Mais ce qui fait défaut dans ce drame, c’est surtout l’obtention du diagnostic, qui est parfois erroné. Une erreur de diagnostic fatale, qui entraîne au moins 500 000 décès chez les enfants de moins de cinq ans. C’est à cela qu’a voulu répondre Brian Turyabagye, un inventeur ougandais, en confectionnant une veste capable de donner un diagnostic précis.


Un Ougandais invente une veste qui diagnostique efficacement la pneumonie
C’est avec le concours d’Olivia Koburongo, une amie et partenaire en affaires, que Brian Turyabagye s’est lancé dans ce projet. C’est à la suite du décès de la grand-mère de cette dernière que les deux amis se sont posés des questions. La vieille dame aurait pu être sauvée de l’issue fatale de pneumonie, mais elle a reçu un traitement contre le paludisme, suite à une erreur de diagnostic.

Après une enquête auprès d’experts scientifiques, Brian Turyabagye et son équipe ont créé une veste intelligente biomédicale nommée Mama-Ope, qui signifie en Yoruba « l’espoir pour la mère ». Un nom en hommage des 27 000 enfants qui meurent chaque année en Ouganda. Cette veste augmente rapidement la précision et la vitesse du diagnostic de la pneumonie.

La veste est connectée à une application mobile via Blutooth. Elle mesure la température corporelle, la fréquence cardiaque et l’état pulmonaire, à l’instar d’un stéthoscope. Toutefois, elle a l’avantage de s’étendre sur l’ensemble de la poitrine, permettant ainsi l’examen de points spécifiques comme les poumons, dont le gonflement cause l’infection propre à la pneumonie. La veste analyse et enregistre les données médicales qui sont alors envoyées à un médecin, qui bénéficie ainsi de données capitales pour établir un diagnostic éclairé. Jusqu’ici la veste Mama-Ope, a détecté la pneumonie trois à quatre fois plus vite qu’un médecin.

Si la veste Mama-Opa en est encore au stade du prototype, elle a d’ores et déjà subi des tests majeurs. Une réussite sur le plan commercial pourrait être extrêmement bénéfique pour des millions de personnes touchées par la pneumonie. Mama-Ope a été sélectionnée pour le prix prestigieux de l’Académie royale d’ingénierie de l’Afrique en 2017.

5 à 7 % des femmes auront un kyste aux ovaires au cours de leur vie. Le point sur leurs causes avec les Drs. Sylvain Mimoun, gynécologue à Paris, et Patrice Lopes, gynécologue-obstétricien au CHU de Nantes (Loire-Atlantique).


Kystes aux ovaires: 3 causes à connaître
Les variations hormonales
Le kyste fonctionnel est le plus courant chez la femme. Il se forme à partir des follicules ou du corps jaune. "Les causes habituelles de ce kyste ovarien sont les variations hormonales au cours d’un cycle menstruel’’, explique le Dr Sylvain Mimoun. Le kyste grandit ou rétrécit en peu de temps. Certains traitements hormonaux peuvent donc influencer le risque de kyste ovarien. "La pilule peut entraîner des kystes en fonction de sa composition et de la réaction de la femme", illustre le Dr Mimoun. Un constat assez paradoxal, puisqu’elle peut aussi être utilisée comme traitement. Dans la mesure où le kyste fonctionnel se forme à partir des follicules, la stimulation ovarienne constitue un risque à ne pas négliger.

Une endométriose
Certaines maladies gynécologiques sont associées à une forme spécifique de kyste, formé de vieux sang menstruel. C’est le kyste endométriosique qui, comme son nom l’indique, a pour cause l’endométriose. Dans certains cas, il peut mesurer plusieurs dizaines de centimètres. Pendant les règles, le sang reflue vers le bas ventre, créant des lésions réactives aux hormones. Chaque mois, elles saignent et font mal au moment des règles. "Les kystes sont très fréquents chez les patientes, explique le Dr Patrice Lopes. Le foyer d'endométriose situé sur l’ovaire s’invagine (c’est-à-dire qu’il se retourne sur lui-même, ndlr) ou crée des adhérences. Le kyste se forme alors à partir de saignements."

Des anomalies génétiques
Les kystes organiques sont, à ce jour, les plus mystérieux. On les nomme selon la nature des cellules retrouvées : dermoïde, mucineux, séreux… "On ne sait pas vraiment d’où vient un kyste organique, admet Sylvain Mimoun. Dans certains cas, on retrouve des restes embryologiques, qui seraient restés dans l’ovaire." Patrice Lopes avance une autre piste : celle de la génétique. "Les kystes organiques sont probablement issus d’anomalies génétiques’’, estime-t-il.

Leurs cellules échappent au contrôle cellulaire habituel." Ces kystes se développent à partir du tissu ovarien ou des parois recouvrant les organes, l’épithélium ". Ceux dits "dermoïdes" continuent toutefois de mystifier les spécialistes. "Ils dépendent des cellules germinales et donnent lieu à différents tissus. Il est toujours surprenant de découvrir des dents, des poils, des cheveux, concède le Dr Lopes. Cela signifie que la cellule se met à différencier du tissu à l’intérieur même de l’ovaire." Pourquoi ? Mystère.




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La transpiration au niveau des zones intimes est un sujet tabou. Elle existe pourtant au même titre que l’hypersudation des aisselles, des mains ou encore du visage. Quelles en sont les causes ? Comment y remédier ?


Transpiration intime excessive : que faire ?
Transpiration intime excessive : les causes
La transpiration excessive au niveau des fesses, de l’aine ou encore de l’entrecuisse, peut se révéler gênante : outre les auréoles qu’elle peut créer sur les vêtements, les irritations dues aux frottements avec le tissu, elle s’accompagne parfois d’odeurs nauséabondes. Quelle est son origine ? Le facteur déclencheur principal est le stress. En effet, les glandes sudoripares sont très sensibles à l’état émotionnel de la personne. Autre facteur : la chaleur (externe ou engendrée par l’effort physique) associée au port de vêtements qui ne permet pas une bonne respiration de la peau.

Règles d’hygiène à observer pour lutter contre la transpiration excessive
Le stress étant le principal responsable de la sudation, la personne devra essayer de le réguler : méditation et yoga peuvent l’y aider. Sur le plan de l’hygiène, il convient de se doucher 1 à 2 fois par jour, avec un gel douche au pH ( potentiel hydrogène) neutre ou un savon au millepertuis (plante reconnue pour ses vertus anti-transpirantes).

En journée, il est possible d’utiliser des lingettes intimes, mais de façon discrétionnaire. Il convient de fuir les vêtements trop serrés, de même que les sous-vêtements synthétiques, lesquels ne laissent pas respirer la peau. On leur préférera le coton.





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L'arrêt cardiaque soudain est souvent associé à l'activité sexuelle chez les hommes. Une étude montre qu'en fait, le sexe déclenche très rarement ce type d'arrêt du cœur.


Un arrêt cardio-respiratoire se produit de façon soudaine lorsque le cœur fonctionne mal et cesse brusquement de battre. La personne perd connaissance, arrête de respirer et l'issue est souvent fatale s'il n'y a pas de défibrillateur alentour. Ce trouble cardiovasculaire est différent de l'infarctus, provoqué par l'arrêt du flux sanguin vers le cœur.

Alors que l'on sait que le sexe peut provoquer des infarctus, notamment chez les hommes, le lien n'était pas clairement établi en ce qui concerne l'arrêt cardiaque. Une nouvelle étude à laquelle ont notamment participé l'hôpital universitaire d'Helsinki en Finlande et le Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles, révèle qu'il est peu probable qu'un arrêt cardiaque se produise pendant un rapport sexuel.

Seulement 34 arrêts cardiaques liés à l’activité sexuelle en 13 ans

Pour cette étude, les chercheurs ont examiné les dossiers médicaux d'une communauté d'un million de personnes du nord-ouest des États-Unis qu'ils ont suivies de 2002 à 2015. Au total, 4557 cas d'arrêt cardiaque ont été identifiés. Et sur ce nombre de cas, seulement 34 (soit 0,7 %) ont été considérés par les médecins comme "liés à l'activité sexuelle", dont 18 cas survenus pendant les rapports sexuels et 15 cas immédiatement après. Plus surprenant, ces cas d'arrêt cardiaque ont touché des hommes plus jeunes qu'attendus : âgés de 60 ans en moyenne.

Au vu de ces chiffres, les chercheurs ont conclu que le risque global d'arrêt cardio-respiratoire déclenché par l'activité sexuelle, est faible.




Top Santé
L’huile de coco:  Comment en consommer pour brûler la graisse
L'huile de coco est connue pour ses nombreux bienfaits en santé, en beauté mais aussi pour perdre du poids grâce aux acides gras à chaine moyenne qu'elle contient.

Cette huile aide à absorber le maximum d'antioxydants et nutriments dans les aliments. L'huile de coco accélère le métabolisme de votre corps, transforme la graisse en énergie dans le foie et en plus, elle n'est pas stockée dans le corps sous forme de graisse.
L'une des particularités de cette huile, elle peut se cuire à haute température sans la dénaturer. Elle brûle plus de calories que les autres aliments sources de graisses.

Vous pouvez remplacer une autre graisse saturée par de l’huile de coco comme le beurre, excellent aussi pour faire sauter vos aliments... Il faut consommer 2 cuillères à soupe d'huile de coco par jour, pour de meilleurs résultats.





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Envie d’uriner fréquente et douleur dans le bas du ventre:  S’agit-il d`une infection urinaire ?

‘’Bonjour Docteur,
Depuis peu, je ressens une douleur accompagnée d’une envie d’uriner fréquente dans le bas du ventre, mais quand j’urine, seulement quelques gouttes sortent. J’ai pris un anti spasmodique, bu de l’eau et pris une douche chaude sans amélioration. Les douleurs sont supportables, mais gênantes. Je commence à avoir chaud et des palpitations. S’agit-il d’une infection urinaire ?’’
Alexandra, 28 ans

La réponse de docteur
Il est probable qu'il s'agisse d'une infection urinaire.
Voici donc quelques conseils :
- Buvez tout de suite un litre et demi d'eau en 30 minutes. Cela permet d'uriner rapidement beaucoup et de nettoyer la vessie si elle contient des bactéries.
- Allez rapidement voir votre médecin. Il vous prescrira une analyse d'urine et un médicament antibiotique.
- Allez ensuite au laboratoire d'analyse directement pour faire l'analyse d'urine.
- Rentrez chez vous et prenez l'antibiotique, en attendant votre analyse d'urine.
- Retournez voir votre médecin dès que vous avez les résultats, pour savoir si l'antibiotique que vous aviez pris, était efficace.
- Et surtout, continuez à boire beaucoup, comme le premier jour.





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Se rendre chez son gynécologue n'est jamais une partie de plaisir, mais il peut arriver que ces rendez-vous se transforment en véritables catastrophes.


Nous avons répertorié les 5 situations les plus gênantes qui sont arrivées à des femmes chez leur médecin et qui nous ont été rapportées par des patientes :

1- Le regard des autres
Dès que votre rendez-vous est pris, vous stressez à l'idée de devoir vous exposer, comme à chaque fois. Comme si cela ne suffisait pas, dès que vous pénétrez dans la salle d'attente, vous vous retrouvez face à toutes ces femmes ou ces futures mamans aux ventres bien gonflés, accompagnées de leurs maris excités à l'idée d'assister à l'échographie. Vous vous demandez même s'il ne serait pas préférable de revenir un autre jour.

2- La peur de sentir mauvais
Même si vous avez pris une douche avant de venir, vous vous demandez continuellement si vous êtes propre, si vous sentez bon, et ce que penserait votre gynécologue en voyant que vos poils pubiens ont assez repoussé.

3- Des questions embarrassantes
Votre tour est enfin arrivé. Vous êtes face à votre médecin souriant qui commence à vous poser des questions, parfois plus embarrassantes les unes que les autres, et auxquelles vous ne savez pas quoi répondre.
Soit vous avez oublié la date de vos dernières règles, soit vous ne savez pas comment décrire le problème dont vous souffrez avec les bons mots… c'est toujours ainsi dès que vous franchissez le pas du cabinet de votre gynécologue.

4- La gêne de se faire tripoter
Le simple fait d'écarter ses jambes est assez gênant. Pour certaines femmes qui doivent faire des examens plus poussés, vous ressentez une honte.
Vous avez peur de faire un pet.

5- L'examen gynécologique
Vous tentez d'oublier votre gêne et votre inconfort en essayant tant bien que mal de déchiffrer ces images sur l'écran. Vous avez le cœur qui bat et vous buvez ses paroles, en vous demandant quel sera son verdict, même si vous ne souffrez d'aucun symptôme qui pourrait annoncer une maladie quelconque.

Auteur: faceafrique - Webnews

Une perte de poids de 10 kilos permet de lutter contre le diabète de type 2 chez les patients obèses et peut même entraîner une rémission selon une étude écossaise.


Pour lutter contre le diabète de type 2, rien de tel que la perte de poids. C'est ce que démontre une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Glasgow en Ecosse et publiée dans la revue scientifique The Lancet.

Les chercheurs ont étudié pendant un an les cas de 306 personnes âgées de 20 à 65 ans, dont l'indice de masse corporelle était compris entre 27 et 45, donc atteint d'obésité et obésité morbide pour ceux dont l'IMC est de 45. Les participants étaient atteints de diabète de type 2, dont certains depuis six ans.

Les scientifiques ont divisé les volontaires en deux groupes, un groupe témoin et un second groupe composé de 149 personnes qui ont suivi un programme de perte de poids. Pendant trois mois, ils ont suivi un régime strict au cours duquel ils ne consommaient qu'entre 825 et 853 calories par jour, ce qui est très bas. Puis a suivi une phase de stabilisation et réintégration progressive de certains aliments pendant deux à huit semaines. Ils n'ont en revanche pas modifié leur activité physique.

PLUS LA PERTE DE POIDS EST IMPORTANTE, PLUS LE TAUX DE RÉMISSION EST ÉLEVÉ
Dans le groupe témoin, qui a bénéficié de conseils diététiques classiques, la perte de poids moyenne était de 1 kilo. Pour le second groupe, cette moyenne s'élève à 10 kilos perdus. Résultats, 57% des participants qui avaient perdu entre 10 et 15 kilos, n'avaient plus de diabète à la fin de l'étude. Lorsque la perte de poids était supérieure à 15 kilos, ce pourcentage passe à 86%.

Cette étude montre que la masse grasse du corps est liée au diabète et qu'une rémission est possible, même si le patient a du diabète depuis plusieurs années.

Cependant, le Professeur Bruno Vergès, chef du service d'endocrinologie du CHU de Dijon et président de l'association francophone du diabète, contacté par le Figaro, apporte une nuance. "Ce n'est pas si facile que cela de suivre un régime très basses calories. D'ailleurs, dans cette étude où les volontaires étaient pourtant très motivés au départ, 17% ont abandonné le régime en cours de route", explique-t-il.




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Post-coïtum, us et coutumes : Après l’amour les hommes s’endorment, les femmes se réveillent...
 
La réalité post-coïtale est plus complexe qu’elle n’y paraît - les hommes s’endorment, les femmes se réveillent, estime la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette, qui suggère de s’intéresser aux possibilités de l’après-sexe pour bousculer la routine.

Après l’amour les hommes s’endorment… et les femmes se réveillent. Simple cliché, réalité biologique, construction sociale ? Un peu des trois.

A mille lieues des représentations faciles, certains hommes confessent leur envie de câliner, de discuter, de manger. De se connecter émotionnellement ou au contraire de déconnecter complètement. Certaines femmes confessent qu’elles jouent les belles au bois dormant, d’autres ressentent l’urgence de filer sous la douche.
Commençons donc par étouffer nos clichés sous l’oreiller : si l’endormissement était automatique, jamais personne ne ferait l’amour le matin.

Que se passe-t-il dans notre corps exactement ? Sérotonine, prolactine, diminution de l’activité du cortex préfrontal : les hommes sont soumis à un cocktail chimique qui pousse à l’endormissement. Les femmes aussi, mais de manière moins immédiate. La pop culture en a fait un motif de frustration féminine, mais hors écrans rien n’est moins sûr : voir un homme s’assoupir laisse plutôt supposer qu’il se sent en totale confiance… et en situation de totale béatitude. Preuve que le partenaire a rendu des services miraculeux et que sexuellement, en toute humilité, nous sommes au sommet de notre art.

« Quoi faire après »
Attention aussi aux généralisations hâtives : nous sommes inégaux face aux décharges hormonales, et ce moment de sérénité peut s’accompagner d’effets secondaires pas piqués des hannetons. Certains ou certaines se sentiront après l’amour vulnérables, désemparés, dégoûtants, honteux, voire déprimés (selon l’Institut de santé et d’innovation biomédicale, la prévalence de la dysphorie post-coïtale est identique selon le sexe).
La construction sociale a également un impact sur les comportements. Par exemple, comme chacun sait, les vrais bonhommes n’ont pas de sentiments. Ils sont trop occupés à chasser le mammouth. Après avoir obtenu « ce qu’ils voulaient », après avoir répondu à l’impératif consistant à répandre leur semence, on attend d’eux qu’ils se désintéressent de leur proie (je ne parle plus du mammouth).

Ce discours est encore régulièrement transmis aux garçons. Pour se conformer à cette masculinité rigide, il faut se montrer indifférent. Or quelle coupure plus absolue que le sommeil ? Quand on quitte la pièce, on peut continuer de penser à son/sa partenaire, mais quand on quitte l’état de conscience, la communication est complètement impossible. La représentation sociale se télescope avec la grosse fatigue.
Parce que cette masculinité-là commence à embêter son monde, toute une littérature parallèle s’est développée à l’attention des mammouthosceptiques, qui répond à la question du « quoi faire après ». Les experts en politesse post-coïtale recommandent à leurs lecteurs mâles de se secouer pour câliner leur partenaire. Ils suggèrent de lui susurrer des mots doux, de lui faire couler un bain ou de lui préparer un snack (steak tartare pour la 12, merci). On soulignera la double contrainte parfaite : l’homme qui s’endort est un monstre, l’homme qui ne s’endort pas n’est pas un homme, et Socrate est un chat.

Phase réfractaire
La même pression pèse sur les femmes : comment se mettre à ronfler en toute décontraction, quand la féminité est supposée veiller, prendre soin, sécuriser l’affection d’un possible père pour sa progéniture ? Nous attendons plus ou moins consciemment qu’une femme soit dans la continuation, le lien, encouragée en cela par la décharge d’ocytocine qui, effectivement, pousse à vouloir se rapprocher de l’autre.
Qu’on opte pour la nature vive ou le bouillon de culture, une chose est sûre : le script post-coïtal est bien plus complexe qu’il n’y paraît – et échappe volontiers à l’assignation de genre. Reste une question épineuse : l’endormissement n’étant ni obligatoire ni généralisable à tous les hommes… pourquoi cesse-t-on de faire l’amour ? Si nous nous accordons à trouver cette expérience supérieurement agréable, pourquoi ne pas la faire durer interminablement – pourquoi ne pas imaginer non seulement qu’on recommence mais qu’on ne s’arrête pas ?

On pourrait très raisonnablement arguer que la phase réfractaire oblige les hommes à laisser leurs organes sexuels se remettre de leurs émotions. Une telle assertion implique cependant que le rapport ait lieu jusqu’à cette jouissance-là spécifiquement – un scénario certes culturellement répandu, mais qui implique l’éjaculation comme fin de l’histoire.

Rien n’empêche pourtant les autres zones érogènes de prendre le relais. Nous pourrions passer du pénis à la prostate, d’une stimulation clitoridienne à une pénétration vaginale, nous pourrions tester tous les fantasmes du catalogue sexuel, tous les sex-toys, nous pourrions étirer massages et caresses sur plusieurs heures.

Le potentiel de désir a besoin d’être rechargé
Quoi ? Ne sommes-nous pas censés en vouloir toujours plus, comme la publicité nous y encourage, comme le cinéma le représente ? Il semble que non. Nos marathons sexuels restent exceptionnels. Le rapport-type dure de trois à treize minutes. La mise en bouche se limite le plus souvent au minimum vital : il faut environ dix minutes aux hommes comme aux femmes pour atteindre un état d’excitation suffisant (30 secondes pour les plus rapides).

Au risque de mettre les pieds dans le plat de mammouth : si on arrête de faire l’amour, c’est parce qu’on en a assez. Le plaisir a tué le désir. Nous pouvons nous gaver, mais ça n’est plus vraiment drôle… ce qui contredit l’idée romantique d’une passion sexuelle insatiable.

Nous n’arrêtons pas de faire l’amour parce qu’on n’en peut plus, mais parce qu’on ne veut plus. Justement parce que nous ne sommes pas que des corps, justement parce que nous investissons la sexualité de charges symboliques et émotionnelles, le potentiel de désir a besoin d’être rechargé. Exactement comme le potentiel de plaisir.
Terminons par la question qui fâche : de toute façon, si on continuait, on ferait quoi ? Saurions-nous varier suffisamment nos pratiques pour nous amuser encore ? Car l’énorme avantage d’une relation sexuelle rapidement interrompue et constamment recommencée, c’est que l’on peut repartir la fois suivante… de zéro.

Changer de paradigme?
Et parce qu’un minuscule quart d’heure est tout juste suffisant pour accomplir les tâches considérées comme obligatoires (câlin, pénétration, éjaculation), nous avons tendance à suivre l’exacte même feuille de route.
Au risque de transformer la sexualité en routine : les différentes études montrent que 15 % des hommes et un tiers des femmes ressentent un manque d’intérêt pour le sexe. Plus on avance en âge (et potentiellement en répétition des routines), plus le phénomène s’amplifie.
Alors peut-être pourrait-il être intéressant – au moins comme expérimentation – de se focaliser moins sur l’après-sexe immédiat (qui s’endort et pourquoi) que sur l’après-sexe en général : puisqu’il faut s’interrompre pour retricoter la distance nécessaire au désir, pourquoi ne pas changer de paradigme ? Au lieu de recommencer la fois suivante, nous pourrions continuer. Si l’on cesse de partir de zéro, nous changeons l’équation. Et bousculons l’ennui.

Source LeMonde

L’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives de la région de Ziguinchor, Ibrahima Ismaïla Ndiaye, a plaidé jeudi pour que le dépistage du VIH/Sida, jusque-là volontaire, soit "obligatoire pour permettre d’atteindre les objectifs qui sont fixés à l’horizon 2030".


"Il faut rendre le dépistage obligatoire dans les écoles, les établissements publics, les quartiers, les groupes vulnérables, [assorti d’une] amende en cas de refus", a-t-il confié à des journalistes, notant "qu’il ne s’agit pas d’être répressif, mais dissuasif".

Au Sénégal, il est mis en œuvre une stratégie dénommée Tatarsen (test, treat and retain), consistant à dépister, traiter et retenir les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au point de rendre leur charge virale indétectable.

Cette stratégie, encore appelée 90-90-90, vise à mettre fin à l’épidémie du sida d’ici 2030, en dépistant 90% des personnes infectées, en mettant 90% des personnes infectées sous traitement et en rendant indétectable la charge virale chez 90 % des patients sous traitement.

Selon Ibrahima Ismaëla Ndiaye, il y a beaucoup d’activités qui amènent les jeunes à se rencontrer. L’une de ces occasions est le 1er mai, date à laquelle se tient chaque année à Ziguinchor le "undo mayo", une fête regroupant des milliers de jeunes en provenance des régions frontalières pour des moments intenses de "happy day".

"Donc, avec toutes les mesures qu’on prend, aussi performantes soient-elles, si on ne parvient pas régler cette question de dépistage obligatoire, cela risque d’être un éternel recommencement", a-t-il argumenté.

Il s’est dit optimiste quant à une élimination du Sida au Sénégal d’ici 2030. Mais pour lui, ce combat ne doit pas être engagé en ayant des doutes et dans l’incertitude.

"C’est une projection dans le temps, compte tenu de nos moyens et de toutes les stratégies qui sont mises en place, mais aussi de l’accompagnement de nos partenaires techniques et financiers", a-t-il encore confié. Selon lui, "si tous les paramètres sont respectés, il est possible d’arriver à bout de ce combat de longue haleine".

Il dit attendre beaucoup des journalistes, qui peuvent porter à un niveau élevé la voix du gouverneur. Pour cette raison, le CNLS les invite toujours à les accompagner pour porter l’information, fait-il remarquer.

"Si nous réussissons la bataille de la communication, nous pouvons gagner la bataille de la prise en charge, parce que certains disent qu’ils ne sont pas suffisamment informés. Et si on arrive à couvrir et mailler toutes les zones, on peut y arriver", a souligné Ibrahima Ismaïla Ndiaye.

Il faut y croire et même si par extraordinaire, on n’arrive pas totalement à endiguer la pandémie au moins d’ici 2030, un bond qualitatif sera tout de même fait, a-t-il estimé.

L’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en collaboration avec le Conseil national de lutte contre de le sida (CNLS), travaille à documenter les bonnes pratiques sur le sida, dans la région sud du Sénégal (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor).

L’objectif est de contribuer au renforcement de l’information et de la communication sur le Sida au Sénégal, surtout dans cette partie sud où la prévalence est plus élevée qu’à l’échelle nationale.



APS
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