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Santé
Les symptômes et facteurs de risque du cancer de la prostate
Les symptômes
Au début, le cancer de la prostate ne provoque aucun symptôme. Notez que ceux indiqués ci-dessous peuvent être reliés à une autre maladie de la prostate, comme l'hypertrophie bénigne de la prostate.
• Difficultés pour uriner : de la difficulté à commencer à uriner ou à retenir l'urine, une incapacité à uriner, un besoin d'uriner fréquemment (surtout la nuit), un faible débit urinaire, une sensation de brûlure ou de douleur au moment d’uriner.
• Du sang dans l’urine ou le sperme.
• Douleurs ou raideurs fréquentes au bas du dos, aux hanches ou au haut des cuisses.
• Des changements de fonctionnement urinaire : envie fréquente, impériosité urinaire, besoin de pousser, rétention d’urine, brûlures en urinant.
• Des changements au niveau génital : des éjaculations douloureuses, ou des difficultés à obtenir un érection.

Personnes prédisposées
Précisons que certains hommes « à risque » n’auront jamais le cancer de la prostate. Plusieurs facteurs de risque sont à l’étude.

• Âge. En Amérique du Nord, le cancer de la prostate touche surtout les hommes de plus de 60 ans. L'âge moyen au moment du diagnostic est de 70 ans, et de 80 ans au moment du décès. Plus jeune, seuls 0,5 % des cancers de la prostate apparaissent avant 50 ans, et 22 % entre 55 et 64 ans…
• Antécédents familiaux. Les risques sont plus élevés lorsque le père ou un frère a déjà souffert de cette maladie, ce qui suggère une prédisposition génétique. Cette hypothèse est renforcée par la découverte que les porteurs des gènes BRCA1 et BRCA2 ont un risque accru de cancer de la prostate.
• Origine ethnique. Les hommes de descendance africaine sont plus à risque que les Caucasiens, qui sont plus à risque que les Asiatiques. On estime que les Indiens et les Chinois sont environ 50 fois moins touchés par le cancer de la prostate que les Occidentaux.

Toutefois, lorsque ceux-ci migrent vers les pays où cette maladie est plus fréquente, leur risque augmente aussi. Ce qui laisse croire que des facteurs non seulement liés aux gènes, mais aussi à l’alimentation exercent une influence.

• Obésité : un homme en surpoids important présente un risque plus élevé d’avoir un cancer de la prostate dépisté à un stade avancé.
• L’inflammation ou infection de la prostate augmente le risque de cancer de la prostate, quand elle dure longtemps.
• Les hommes de grande taille présentent un risque plus élevé de cancer de la prostate.
• Les hommes ayant été exposés aux pesticides présentent un risque un peu plus élevé de cancer de la prostate, surtout s’ils ont des antécédents de cancer de la prostate dans leur famille.
• L’exposition au cadmium ou aux dérivés du caoutchouc en milieu professionnel augmente également le risque de cancer de la prostate.

Les facteurs de risque
• Alimentation riche en matières grasses (viandes transformées et viandes rouges). Cela fait plusieurs années que l’on sait qu'une alimentation comprenant une grande quantité d’aliments riches en gras (lipides) est associée à un risque accru de cancer de la prostate3,4.

Cependant, on ignorait quel type de graisses devait être surveillé. Les graisses animales contenu dans la viande rouge ont d’abord été montré du doigt, lors d’études épidémiologiques.

Cependant, l’étude la plus récente (2009) révèle que les gros mangeurs de viandes transformées (charcuteries, bacon, saucisses) sont les plus à risque de cancer de la prostate. Les grands consommateurs de viandes rouges le seraient aussi, mais dans une moindre mesure. 

• Tabagisme. Il n’y a pas de certitude quant à l’influence du tabagisme sur l’incidence du cancer de la prostate. En revanche, une étude récente montre que les fumeurs atteints d’un cancer de la prostate ont un taux de mortalité plus élevé.

Les experts ont suspecté les facteurs suivants d’accroître légèrement le risque de cancer de la prostate. Or, selon les données actuelles, ils n’auraient pas d’influence sur l’apparition de ce cancer :
- Vasectomie (chirurgie pratiquée dans un but contraceptif afin de rendre un homme infertile)
- Consommation d’alcool
- Fréquence des éjaculations
- Hypertrophie bénigne de la prostate

Remarque
Les résultats de certaines études épidémiologiques avaient suggéré un lien entre la consommation de produits laitiers et le cancer de la prostate. Cependant, les résultats d’une méta-analyse récente de 45 études d’observation, démontrent que ni la consommation de produits laitiers en général ni celle de lait ne sont reliées à un risque accru de ce cancer.





passeportsante.net

Une équipe de médecins japonais a annoncé vendredi 9 novembre, avoir transplanté des cellules souches dites «iPS» dans le cerveau de patients atteints de la maladie de Parkinson, dans une expérience qui pourrait changer beaucoup de choses dans la lutte contre cette maladie, si elle se concrétise. Car on attend que ces cellules, qui ont la particularité de pouvoir se transformer en n'importe quelle autre, produisent des neurones.


Japon: contre Parkinson, la greffe de cellules souches dans le cerveau?
La maladie de Parkinson touche plus de dix millions de personnes dans le monde : tremblements, rigidité des membres, difficulté à se mouvoir... Ses symptômes sont très handicapants, car la maladie frappe des neurones bien spécifiques du cerveau.

Cette équipe japonaise est donc allée mener le combat dans le cerveau. Puisque les neurones sont atteints, il faut donc en fabriquer des nouveaux. Pour y parvenir, les chercheurs se sont appuyés sur des cellules souches pluripotentes induites (IPS, pour induced pluripotent stem cells). Il s'agit de cellules adultes, mais rajeunies, comme si elles faisaient partie d'un embryon. Elles retrouvent alors la faculté de produire n'importe quel autre type de cellules en fonction de l'endroit du corps où elles sont transplantées.

Cette équipe de l'université de Kyoto en a donc implanté 2,5 millions dans l'hémisphère gauche du cerveau d'un patient atteint de la maladie de Parkinson, avec l'espoir que de nouveaux neurones se développent.

Il est malheureusement encore trop tôt pour savoir si l'expérience est concluante, mais l'opération s'est en tout cas bien passée. Les chercheurs se donnent désormais six mois, pour vérifier qu'aucun problème n'est apparu. C'est ensuite l'hémisphère droit du cerveau du patient qui recevra ses nouvelles cellules.





rfi.fr

L’inflammation des gencives peut, à terme, mener au déchaussement des dents. Elle peut être facilement corrigée avec un détartrage et une bonne hygiène dentaire.


Des gencives rouges, gonflées, qui saignent facilement, cela n’a rien de normal. C’est une gingivite, c’est-à-dire une inflammation de la gencive. Elle est liée à la présence de plaque dentaire composée de bactéries, de débris alimentaires, de salive, et de tartre qui n’est autre que de la plaque calcifiée. Cette inflammation très fréquente débute de façon localisée entre deux dents et finit par s’étendre et se généraliser en l’absence de soins.

Mais elle est facilement réversible avec un détartrage et une bonne hygiène dentaire, et il est important de ne pas la laisser s’installer car elle ouvre la voie à des complications plus ennuyeuses. «C’est en quelque sorte un signal d’alarme», prévient le Dr Christophe Lequart, porte-parole de l’Union française pour la santé bucco-dentaire.

En effet, la présence continue de plaque dentaire et de tartre sur les dents accroît progressivement le niveau d’inflammation qui s’étend, notamment en profondeur. Un effet imputable en particulier à la production de toxines par les bactéries localisées dans la plaque. Elles entraînent une destruction des tissus de soutien de la dent et une résorption de l’os alvéolaire qui entoure la racine: c’est la parodontite.

La moitié des personnes de 40 ans concernées

Au stade sévère, les dents ne sont plus maintenues et deviennent mobiles, puis risquent de tomber. Ce phénomène est loin d’être rare: environ la moitié des adultes ont une parodontite qui apparaît généralement autour de 40 ans et 10 % à un stade sévère. «Les dents semblent plus longues ou commencent à bouger. Lorsque les patients poussent leur langue contre leurs dents, elles s’écartent tel un éventail et cela incite à consulter. Mais c’est bien avant, quand les gencives saignent qu’il faut réagir pour éviter d’en arriver là», clarifie Christophe Lequart.

Le risque augmente bien sûr avec les années: alors que 9 % des 35-44 ans ont au moins une perte d’attache sévère, ils sont presque deux fois plus nombreux dix ans plus tard et plus de trois fois plus autour de 60 ans. Plusieurs autres facteurs peuvent accroître ce risque: le fait de fumer, une consommation élevée d’alcool, un stress important, des dents mal alignées rendant le brossage moins efficace, une gencive naturellement moins épaisse ou encore un diabète. Les maladies parodontales sont considérées comme la sixième complication du diabète.

Un impact global sur la santé
Le traitement de la parodontite repose sur un détartrage en profondeur sous la gencive sous anesthésie locale: le surfaçage. Il permet d’éliminer le tartre le long de la racine et d’y déposer un antiseptique. Cela stoppe la progression, mais doit s’accompagner d’une hygiène dentaire extrêmement rigoureuse pour être pérenne: trois brossages par jour et une utilisation systématique de fil dentaire et/ou de brossettes interdentaires. Un suivi régulier est également nécessaire pour contrôler l’évolution.

Outre le risque de déchaussement des dents, les parodontites ont également un impact plus global sur la santé. En effet, l’inflammation chronique et l’accumulation bactérienne dans la plaque dentaire ont des répercussions à distance de la bouche car les molécules d’inflammation et des bactéries passent facilement dans le sang en raison de la vascularisation du tissu dentaire.

Or, les molécules inflammatoires favorisent l’apparition ou l’aggravation d’un diabète, augmentent le risque d’accident cardiovasculaire par le dépôt de plaques d’athéromes dans les artères coronaires, entretiennent l’inflammation en cas de polyarthrite rhumatoïde, maladie des articulations, et plus surprenant, augmentent également le risque d’accouchement prématuré de fœtus de petit poids en raison de la contraction accrue des muscles utérins.

Le traitement des maladies parodontales est donc fondamental et pourtant… leur fréquence interroge sur le niveau d’information des Français. L’utilisation quotidienne de fil dentaire et/ou de brossettes interdentaires est notamment trop rare dans l’Hexagone, qui fait figure de mauvais élève en la matière. Voilà donc un bon point de départ.





Le Figaro
Vêtements trop serrés, slim : péril pour votre santé !
Quand vous portez des vêtements trop serrés, vous pensez que le risque est surtout de paraître boudiné(e) ? Vous avez tort. Comprimer le corps pendant des heures et des heures, a aussi des conséquences sur votre santé.

En voici quelques-unes pour vous convaincre de prendre des vêtements à votre taille et d'abandonner la mode du slim…

Les vêtements trop serrés, ça fait mal
Dans une étude récente, des scientifiques ont demandé à des jeunes gens de transporter des caisses lourdes. Certains portaient des pantalons à leur taille, et d’autres des vêtements trop petits, donc serrés. Résultat : les vêtements serrés entravent la liberté de mouvement et entraînent un inconfort au niveau du bas du dos.

Syndrome douloureux
En comprimant les nerfs, les vêtements trop serrés peuvent aussi entraîner des problèmes nerveux plus durables. Ainsi la méralgie paresthésique, syndrome caractérisé par une douleur ou par la présence d’autres symptômes – fourmillements, endormissement, etc. – sur la face externe de la cuisse.

Vêtements trop serrés et circulation du sang
Quand les membres sont serrés dans les vêtements, les veines sont aussi comprimées, ce qui entraîne un retour veineux insuffisant : trop de sang reste aux extrémités (essentiellement le bas des jambes), ce qui déforme les veines. Du coup, celles-ci sont encore moins efficaces pour ramener le sang vers le cœur… C’est un véritable cercle vicieux. C’est pourquoi les vêtements serrés sont fortement déconseillés aux personnes qui souffrent d’insuffisance veineuse.

Messieurs, attention à vos cravates …
Quand la bonne circulation du sang dans le cou (c’est-à-dire vers le cerveau) est entravée, les conséquences sont encore plus impressionnantes – vertiges ou malaises. Par ailleurs, le port de cravates trop serrées est lié à une augmentation de la pression dans l’œil et, par-là, à une augmentation du risque de glaucome.

Des infections dues à des vêtements trop serrés
Enfin, les vêtements trop serrés au niveau du bassin entraînent des problèmes génitaux, urinaires ou de fertilité.

Côté hommes, on met souvent en cause les vêtements trop serrés (caleçons, pantalons) dans l’augmentation du nombre de stérilités masculines. Quand les testicules sont plaqués contre le corps, leur température est plus élevée, ce qui serait mauvais pour la fertilité.

Côté femmes, ce sont plus souvent des problèmes locaux que l’on déplore, surtout des mycoses, liées à des vêtements ou sous-vêtements trop serrés. La vulve est naturellement un peu humide, et si la zone ne peut pas respirer, un minimum on risque la macération et l’envahissement par des germes. Surtout si le tissu porté est synthétique.

Attention aussi aux infections urinaires dont les vêtements trop serrés peuvent être la cause.

Conclusion : aucun look ne vaut la peine de porter des vêtements inconfortables !
Habillez-vous pour votre confort ! Et si vous êtes du genre à acheter des vêtements trop petits parce que vous ne voulez pas reconnaître que vous avez pris un peu de poids, rappelez-vous qu’il n’y a que vous qui pouvez voir l’étiquette…






afriquefemme.com


 

Le sel est controversé par les experts depuis des décennies. Et le consommateur ne sait plus à quel saint se vouer. Résultat: de multiples idées fausses circulent. Une mise au point est donc la bienvenue.


Le sel est-il mauvais pour la santé ?

Le sel  est en quasi-totalité constitué de chlorure de sodium (NaCl). Le sodium est essentiel pour l’organisme : il aide à répartir l’eau dans le corps, à réguler la pression du sang dans les artères, il participe au cheminement de l’in flux nerveux, à la contraction du coeur et des muscles.

Ce minéral est rare dans les végétaux qui ont constitué la base de notre alimentation pendant des millénaires. L’être humain a donc développé des mécanismes physiologiques pour le recycler et limiter ses fuites dans les urines.

C’est pourquoi nos besoins journaliers sont faibles : le minimum nécessaire pour la survie est de 0,5 g à 1 gramme par jour. Notre consommation atteint 8 à 9 g par jour. Or, selon l’OMS, elle ne devrait pas dépasser 5 g par jour.

LE SEL AJOUTÉ À TABLE OU EN CUISINANT EST LA PRINCIPALE SOURCE DE SODIUM

FAUX Il ne représente que 10 à 20% de notre consommation. Le sel présent naturellement dans les aliments ou ajouté lors de leur fabrication par les industriels, représente la majorité des apports. Une rondelle de saucisson, une poignée de chips, une part de pizza, un bol de soupe industrielle contiennent 1 g de sel. Le principal vecteur de sel  est le pain (28%) suivi par la charcuterie (environ 12%), les fromages (10%), les plats préparés, les snacks et les soupes. Pour limiter sa consommation, il est conseillé de choisir les produits les moins salés en comparant la teneur en sel des produits.

LE MOT SEL N’EST PAS TOUJOURS INDIQUÉ SUR LES ÉTIQUETTES

VRAI Parfois seul le sodium est indiqué. Or il ne représente que 40 % de la masse de sel, de sorte que l’on sous-estime ses apports. Pour évaluer la quantité de sel apporté par un aliment, il faut multiplier la quantité de sodium indiquée par 2,5. Ainsi un produit qui contient 2 g de sodium apporte 5 g de sel.

ON EXAGÈRE LES DANGERS DU SEL SUR LA SANTÉ

FAUX Un grand nombre d’études suggèrent que le sel augmente la pression du sang dans les artères. Or 62% des accidents vasculaires cérébraux sont dus à l’hypertension artérielle qui aggrave aussi le risque d’infarctus du myocarde, d’insuffisance rénale… Par ailleurs, comme le chlorure de sodium favorise l’élimination du calcium par les reins dans les urines, il fait le lit de l’ostéoporose, une maladie qui fragilise les os et expose aux fractures.

UNE ALIMENTATION TROP RICHE EN SEL AUGMENTERAIT LE RISQUE DE CANCER DE L’ESTOMAC

VRAI À des concentrations élevées, telles que celles des aliments très salés comme la sauce soja et le poisson fumé, le chlorure de sodium est irritant pour l’estomac. Il fragiliserait la muqueuse qui le tapisse et favoriserait ainsi l’infection par Helicobacter pylori. Cette bactérie est responsable d’au moins 80% des cancers de l’estomac. Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, il se situe au cinquième rang des cancers en France.

 


 
Par l'équipe Ça m'intéresse
Fibrome : quels aliments peuvent le traiter ?
Bonjour Docteur,
‘’Je voudrais savoir, Docteur, quels aliments peuvent traiter un fibrome sans avoir à passer par la chirurgie?’’
Barthélémy, 48 ans

La réponse de l'expert
« Il n'y a pas d'aliment particulier qui puisse vous aider à traiter votre fibrome. Toutefois, il est conseillé de diminuer la consommation des viandes et les produits laitiers entiers, à moins qu’ils soient certifiés biologiques. Aussi, est-il recommandé d’adopter une alimentation faible en gras: viande rouge, charcuteries, friture, panure, sauces grasses, crème, crème sure, vinaigrette crémeuse, beurre, margarine, saindoux, suif, shortening, pâtisseries, beignets, croissants, tartes, gâteaux, brioches, chocolats, fromages à plus de 20 % m.g. »





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Docteur, la prise de la pilule peut-elle entraîner le développement des kystes ovariens ?
La prise de la pilule peut-elle entraîner le développement des kystes ovariens ? Les kystes ovariens organiques disparaissent-ils seuls ou faut-il opérer ?

La réponse du docteur
« Non, la prise de la pilule ne peut pas entraîner le développement de kystes ovariens. Au contraire. Un kyste organique ne disparaît jamais seul. On surveille les kystes organiques à six mois, à neuf mois, à un an… S'ils sont stables et si les marqueurs (prise de sang) sont normaux, il n'est pas nécessaire d'opérer.

En revanche, on opère les kystes organiques lorsqu'ils sont trop gros, lorsqu'ils peuvent entraîner une nécrose de la trompe. On opère aussi quand on a des gros kystes de l'ovaire avec dedans soit des dents, soit des cheveux… mais dans ce cas, ils sont bénins. Et il y a aussi le risque de cancer de l'ovaire. C'est un cancer très rare qui touche plutôt la femme âgée et il faut faire attention de ne pas passer à côté de ce cancer. »





afriquefemme.com

Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé, rendu public lundi, près de 9o % des habitants de la planète respirent un air pollué, ce qui entraîne quelque 7 millions de décès par an dont environ 600 000 enfants de moins de 15 ans.


La pollution de l'air tue chaque année 600 000 enfants, selon l'OMS



Le constat est alarmant. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 600 000 enfants de moins de 15 ans meurent chaque année en raison d'infections aiguës des voies respiratoires dues à la pollution de l'air, tant intérieur qu'extérieur, alerte l'OMS dans un rapport publié lundi 29 octobre.

La pollution de l'air est "le nouveau tabac", selon le directeur général de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, alors que se tient la première conférence mondiale sur "la pollution de l'air et la santé", à Genève.

Le rapport révèle que chaque jour, environ 93 % des enfants de moins de 15 ans dans le monde (soit 1,8 milliard d'enfants) respirent un air si pollué qu'il met gravement en danger leur santé et leur développement.

Sept millions de décès chaque année

Selon l'OMS, environ 91 % des habitants de la planète respirent un air pollué, ce qui entraîne quelque 7 millions de décès chaque année. "Cette crise de santé publique fait l'objet d'une attention accrue, mais un aspect critique est souvent négligé : comment la pollution de l'air affecte particulièrement les enfants", relève l'OMS.

En 2016, la pollution de l'air à l'intérieur des foyers et à l'extérieur a entraîné la mort de 543 000 enfants de moins de 5 ans et de 52 000 enfants âgés de 5 à 15 ans en raison d'infections aiguës des voies respiratoires, selon le rapport.

Les experts expliquent également que les femmes enceintes exposées à de l'air pollué sont plus susceptibles d'accoucher prématurément et d'avoir des bébés de faible poids à la naissance. La pollution de l'air affecte également le développement neurologique et les capacités cognitives des enfants. En outre, les enfants qui ont été exposés à des niveaux élevés de pollution de l'air peuvent être plus à risque de développer des maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires plus tard dans leur vie.

Transition vers les "énergies renouvelables"

L'une des raisons pour lesquelles les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets de la pollution atmosphérique est qu'ils respirent plus rapidement que les adultes et absorbent donc plus de polluants, pointe l'OMS. En outre, les enfants vivent plus près du sol, où certains polluants atteignent des concentrations maximales, à un moment où leur cerveau et leur corps sont encore en développement.

Les nouveau-nés et les jeunes enfants sont également plus vulnérables à la pollution de l'air dans les foyers qui utilisent régulièrement des technologies et combustibles polluants pour cuisiner, se chauffer et s'éclairer.

Lors d'une téléconférence de presse, le Dr Maria Neira, directeur du département Santé publique de l'OMS, a affirmé que la priorité pour la communauté internationale était d'accélérer la transition vers les "énergies propres, renouvelables".





france24.com

Les cardiologues estiment que 30% des Sénégalais sont hypertendus. A Gandiol (Saint-Louis), par exemple, plus de 50% des adultes consultés souffrent de l’hypertension, selon un des spécialistes El Hadj Ndiogou Diop. Les médecins spécialistes, alertent le gouvernement du Sénégal pour qu’il combatte efficacement cette maladie.


L’hypertension gagne du terrain au Sénégal

L’hypertension est une élévation anormale de la pression du sang dans les artères due de plusieurs facteurs. C’est seulement en  mesurant cette pression qu’on peut  détecter cette maladie.

Pour ce qui est de la prévention, les médecins conseillent aux populations de veiller à avoir une bonne hygiène alimentaire, éviter de manger trop salé surtout avec la prolifération des bouillons dans les repas.

Aussi,  le cardiologue Ousmane Dièye, cardiologue  précise que la sédentarité favorise l’obésité ainsi que la consommation d’aliments gras et sucrés. Il est  important de faire beaucoup d’activité physique pour préserver sa santé. Entre autres facteurs de l’hypertension hormis l’hérédité, il y a la consommation de l’alcool et du tabac.

C’est suite à des consultations effectuées dans le nord du pays que le spécialiste en la matière, El Hadj Ndiogou Diop, s’est rendu compte de l’ampleur du fléau. Les résultats  de ses consultations à Gandiol,  près de Saint-Louis révèlent que près de 50% des patients consultés, souffrent d’hypertension artérielle. Ainsi, les cardiologues lancent une alerte au gouvernement du Sénégal.



 

 

Senenews

 

Combien de sucreries à donner à son enfant et pourquoi?
Selon les responsables de la santé, les enfants ne devraient recevoir que deux collations de 100 calories ou moins par jour, car la recherche a montré que la moitié de la consommation de sucre pour les enfants est consommée entre les repas.

1 enfant sur 3 est en surpoids

Un enfant mange au moins trois collations par jour, selon les données – ce qui occupe au moins un tiers de leur apport calorique quotidien recommandé. En conséquence, un enfant sur trois est en surpoids ou obèse jusqu’à ce qu’ils terminent l’école primaire, selon les données du NHS (National Health Service).

Chaque année, les enfants mangent près de 400 biscuits, plus de 120 gâteaux, petits pains et pâtisseries, environ 100 portions de bonbons et près de 70 barres de chocolat et crème glacée – avec beaucoup de jus et de boissons sucrées. Un enfant consomme plus de trois collations malsaines de sucre par jour -. Biscuits, gâteaux, etc.

En fait, probablement plus que cela, parce que les enfants consomment souvent des collations qui ne sont pas prises en compte par leurs parents – comme un sac de chips sur le chemin de la maison.

Les enfants consomment en moyenne 3,4 collations par jour

Avec une barre de chocolat moyenne qui contient environ 200 calories, un paquet de chips d’environ 190 calories et un produit de pâtisserie d’environ 270 calories, un enfant pourrait facilement consommer 660 calories à partir de collations – au moins un tiers des besoins quotidiens pour les enfants sous 10 ans. La règle simple pour les parents: 2 collations de 100 calories, max 2 par jour!

La dernière campagne Change4Life et PHE encouragent les parents à rechercher des collations avec pas plus de 100 calories, jusqu’à 2 par jour. Cachez les tentations et apprenez à dire NON si nécessaire à votre enfant Si vous gardez les collations à la vue, les enfants les voudront. Si les enfants n’ont pas faim, mais juste une habitude de manger des sucreries, vous n’êtes pas tenu de dire toujours OUI.

La dose maximale de sucre recommandée quotidiennement pour les enfants

La dose de sucre quotidienne maximale recommandée est de 5 cuillères à thé pour les enfants de 4 à 6 ans et de 6 cuillères à thé pour les enfants de 7 à 10 ans. Mais les enfants consomment en moyenne environ 7 cuillères à thé par jour de sucre non sain – la moitié des collations malsaines et des boissons sucrées, conduisant à des problèmes d’obésité et dentaires.

Les suggestions de collations et des boissons saines comprennent une salade de fruits frais ou en conserve, les légumes hachés et d’humus avec une faible teneur en gras, gâteaux de riz simples, des jus de fruits préparés à la maison. Les enfants devraient toujours être encouragés à manger une variété de légumes et de fruits pour atteindre les 5 cuillères à thé de sucre par jour.

Le volume de sucre que les enfants eux-mêmes consomment à partir de collations et des boissons est assez hallucinant, et il peut être difficile de distinguer quelles collations sont bonne pour la santé et qui ne le sont pas.







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