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Santé
Pourquoi l’obésité peut causer le cancer
Une nouvelle découverte pourrait expliquer pourquoi les personnes obèses sont plus susceptibles de développer un cancer. Un type de cellule que le corps utilise pour détruire les tissus cancéreux est bouché par la graisse et cesse de fonctionner, a découvert l'équipe du Trinity College de Dublin au Royaume-Uni.

Les experts soupçonnaient déjà que la graisse transmettait au corps des signaux pouvant à la fois pour endommager les cellules, provoquer le cancer, et en augmenter le nombre. Maintenant, les scientifiques de Trinity ont pu montrer, dans la revue Nature Immunology, comment les cellules qui combattent le cancer sont obstruées par la graisse.

Et ils espèrent être en mesure de trouver des traitements médicamenteux qui pourraient restaurer les capacités de combat de ces cellules "tueuses nature’’. L'obésité est la principale cause évitable de cancer au Royaume-Uni après le tabagisme, selon Cancer Research UK. Et plus d'un cas de cancer sur 20 - environ 22 800 cas chaque année au Royaume-Uni - sont causés par un excès de poids.

‘'Perdre du poids'’
Prof Lydia Lynch a déclaré: "Un composé capable de bloquer l'absorption de graisse par les cellules tueuses naturelles pourrait aider". "Mais on pourrait soutenir qu'un meilleur moyen serait de perdre du poids - parce que de toute façon, c'est plus sain." Le Dr Leo Carlin, de l'Institut Beatson de Cancer Research UK, a déclaré: "Bien que nous sachions que l'obésité augmente le risque de 13 types de cancer différents, nous ne comprenons toujours pas pleinement les mécanismes sous-jacents du lien.

"Cette étude révèle comment les molécules de graisse qui empêchent les cellules immunitaires de positionner correctement leurs mécanismes de destruction des tumeurs, et fournit de nouvelles pistes pour l'étude des traitements".

Éviter le cancer
Pour réduire les risques:
- garder un poids santé
- arrêter de fumer
- manger sainement
- réduire l'alcool
- éviter les coups de soleil
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Pour Lethumusa Mokoena, le geste est rôdé. « On a deux techniques. Ou bien on pince le haut du prépuce et on coupe ce qui dépasse au scalpel, ou on le découpe en faisait le tour. » Il ne faut pas plus de vingt-cinq minutes au chirurgien pour circoncire un homme.


Affiche de sensibilisation au Botswana en 2012. MONIRUL BHUIYAN/AFP
Affiche de sensibilisation au Botswana en 2012. MONIRUL BHUIYAN/AFP
Dix fois par jour, dans la clinique d’Umbumbulu, dans l’est de l’Afrique du Sud, le médecin répète une procédure devenue banale.

C’est une affaire entendue en Afrique au point que les hommes n’hésitent plus à modifier définitivement l’apparence de leur précieux organe afin de réduire le risque de contracter le VIH. Dans le Kwazulu-Natal, la province sud-africaine la plus touchée par l’épidémie, le cap du million de circoncisions masculines médicales volontaires (CMMV) a été franchi début décembre 2018.

Plus globalement, depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Onusida l’ont inscrit dans leurs recommandations pour prévenir la transmission du virus de la femme à l’homme en 2007, près de 19 millions d’hommes ont sauté le pas dans 14 pays d’Afrique australe et de l’Est.

« Membrane très vascularisée »

Le mécanisme est simple et, d’après les études, cette petite chirurgie réduit de 60 % la transmission du virus de la femme à l’homme. « L’acte consiste à retirer 80 % du prépuce, membrane particulièrement vascularisée qui recouvre le gland. Cette peau étant très fine, elle permet plus facilement au virus de passer. Après la circoncision, en revanche, elle épaissit et durcit en cicatrisant, réduisant le passage du virus », détaille le médecin, embauché par l’ONG américaine Populations Service International (PSI). Celle-ci fait escale dans toutes les cliniques de la province depuis 2012, dans le cadre d’un programme de circoncision d’ampleur, mené de front par le ministère sud-africain de la santé et un ensemble d’ONG.

 
A Umbumbulu, bourgade vallonnée proche de Durban, un « bloc opératoire » temporaire a même été installé au milieu du couloir de la clinique en préfabriqué. Dans cet espace sommaire, des rideaux amovibles séparent simplement les patients de la salle d’attente. Assis en silence, Mpendulo Mkizhe, 16 ans, et Enock Mkhize, 35 ans, viennent tout juste d’être opérés. « La seule chose qui fait mal, c’est la piqûre de l’anesthésie », explique le premier à voix basse.

Tous deux assurent ne pas avoir eu d’appréhensions avant de passer entre les mains du chirurgien « Dans ma famille, j’étais le seul à ne pas être circoncis », enchaîne le trentenaire. Célibataire, il compte jusqu’à cinq partenaires sexuelles régulières, et reconnaît utiliser rarement des préservatifs, comme beaucoup de ses congénères dans les zones rurales.

Si le geste chirurgical est rapide, les suites sont plus contraignantes. Le patient doit s’abstenir de toute relation sexuelle pendant six semaines et à tout prix éviter les érections. « On m’a même conseillé de poser un verre d’eau froide dessus lorsque ça arrive », explique Manelisi Mjoka, 20 ans, qui lui aussi vient de « passer à la découpe », comme le résument les soignants dans leur jargon habituel.

En face de lui, quelques élèves d’une dizaine d’années chahutent et gigotent sur leurs fauteuils en attendant leur tour. « Ils sont tout excités, confie Nomtokozo Ndlovu, la coordinatrice de l’équipe médicale. Aujourd’hui, il est beaucoup plus facile d’atteindre les jeunes car la circoncision est devenue “tendance”. C’est curieux à dire, mais dans la cour d’école, on se moque désormais de ceux qui ne sont pas circoncis. »

« Solution quasi miraculeuse »

Au fil des ans, le sida fait beaucoup moins peur en Afrique du Sud. « Les gens parlent même assez facilement de leur statut sérologique, et tout le monde sait qu’avec le bon traitement, on survit désormais », ajoute-t-elle. Il est bien loin le temps où Thabo Mbeki, le successeur de Nelson Mandela, niait le lien entre le VIH et le Sida, et encourageait les séropositifs à manger des betteraves et du citron pour guérir, tandis que l’épidémie faisait des ravages. Le pays compte désormais 7,2 millions de personnes vivant avec le VIH, c’est un record mondial. Plus de 4 millions de personnes sont sous traitement antirétroviral, accessible gratuitement dans tous les centres de santé.

Le pays n’a pas perdu de temps. Dès 2010, il a lancé ses premiers programmes de circoncision avec l’objectif ambitieux de toucher 80 % des hommes âgés de 15 ans à 49 ans, la tranche d’âge la plus active sexuellement. « D’après les études, il faut convaincre beaucoup de monde en même temps et en peu de temps, pour avoir le maximum d’impact, explique Dayanund Loykissoonlal, chargé du programme de circoncision au ministère sud-africain de la santé. En huit ans, le nombre de nouvelles infections a chuté de 44 %, c’est bien la preuve de l’efficacité de cette mesure pour la prévention du Sida. »

Solution quasi miraculeuse en Afrique, la circoncision médicale reste controversée en Occident, notamment pour les nouveau-nés, parce qu’elle modifie leur intégrité physique sans leur consentement. Elle n’est pas non plus recommandée pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. « La circoncision n’est efficace que dans les pays où une grande part de la population est contaminée par le VIH et seulement pour les rapports de pénétration vaginale, donc, en général, pour les couples hétérosexuels », décrypte Karin Hatzold, référente technique pour PSI.

L’opération de circoncision médicale, indolore, dure moins de vingt-cinq minutes et permet de diminuer le risque de contamination de la femme vers l’homme de 60 %. Adrien Barbier

Cette médecin allemande, qui couvre toute l’Afrique australe, s’occupe notamment des cas où la chirurgie ne se passe pas comme prévu. « On n’a jamais eu de morts ou de cas de dysfonction sexuelle. Chez seulement 0,5 % des patients, on a des complications modérées ou graves. En général des infections que l’on peut éviter si les personnes sont bien informées », précise t-elle.

« Endurance sexuelle »

Pour cette authentique militante de la circoncision, le véritable défi a consisté à changer les perceptions des hommes pour créer la demande. De l’avis unanime, dans le Kwazulu-Natal, c’est l’implication personnelle du roi Goodwill Zwelithini qui a changé la donne.

En 2009, il a lancé un grand appel pour que les hommes se fassent circoncire. « Chez les Zoulou, la pratique avait été abandonnée au XIXe siècle par le grand roi Chaka Zoulou parce que cela empêchait les hommes d’aller se battre. Désormais, le combat, c’est le Sida », explique Karin Hatzold. Depuis, le roi organise tous les ans une cérémonie, l’Umkhosi Woselwa, un grand rituel sacré où seuls les hommes circoncis sont conviés.

Maintenant que la pratique est généralisée, il reste à convaincre les derniers récalcitrants. Pour cela, l’ONG emploie des « mobilisateurs communautaires » qui touchent un bonus en fonction du nombre d’hommes qu’ils arrivent à convaincre de passer par l’opération. « Pour les hommes plus âgés et mariés, on n’insiste pas tellement sur la partie VIH, car ils auraient du mal à justifier la circoncision auprès de leur femme », explique Phakamani Ndlovu, coordinateur des mobilisateurs.

Parmi les bénéfices mis en avant, il liste une meilleure hygiène, une diminution des risques de cancer du pénis ou, pour les femmes, du cancer cervical par la transmission sexuelle du papillomavirus. « On leur explique aussi qu’ils améliorent leur endurance sexuelle, ce que beaucoup de femmes ont remarqué. En général, ça suffit pour les convaincre ! »

Patrick Brenny, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique occidentale et centrale, est au Sénégal pour participer aux Journées Scientifiques Sida au Sénégal (JSSS) qui se tiennent du 03 au 05 Décembre 2018 au Centre de Conférence Abdou Diouf sous le thème : « Quelles innovations pour atteindre les 90-90-90 ».


Patrick Brenny, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique occidentale et centrale est au Sénégal pour participer Journées Scientifiques Sida au Sénégal (JSSS) qui se tiennent du 03 au 05 Décembre 2018 au Centre de Conférence Abdou Diouf sous le thème : « Quelles innovations pour atteindre les 90-90-90 ».
Les mammographies dès 30 ans aideraient à prévenir plus de cancers du sein
Une étude américaine souligne que les mammographies devraient commencer plus tôt chez les femmes avec certains facteurs à risque. Une étude américaine publiée le 28 novembre dans la revue Cision  et présentée au congrès annuel de la Radiological Society of North America, révèle que les femmes qui ont des facteurs à risques devraient commencer leurs mammographies dès 30 ans.

COMMENCER LES MAMMOGRAPHIES PLUS JEUNE

La American Cancer Society conseille de commencer à faire mammographies régulièrement (une fois par an), entre 40 et 45. Mais rien n'est dit pour les femmes plus jeunes... "On parle beaucoup des femmes entre 40 et 49 ans pour une mammographie, mais pas beaucoup de la tranche d'âge entre 30 et 39 ans. Mais certaines femmes qui ont un risque accru de cancer du sein devraient commencer plus tôt à se faire ausculter" note une chercheuse de l'étude.
Les chercheurs se sont référés à la plus grande base de données de mammographies aux Etats-Unis qui comprend les résultats de plus de 19 millions d'examens. Cela regroupe des découvertes cliniques, des résultats de mammographies, des comptes-rendus de biopsies et des données démographiques des patientes. Ils les ont utilisés pour comparer les résultats de femmes entre 30 et 39 à risques et des femmes entre 40 et 49 ans sans antécédents particuliers.

DES FACTEURS PARTICULIERS À RISQUES ?

Pendant 8 ans, ils ont analysé les résultats de 5,7 millions de résultats sur 2,6 millions de femmes dans 31 états du pays. Cette étude leur a permis de définir trois éléments qui devraient conduire les femmes à se faire examiner  plus tôt : des seins denses, des antécédents familiaux de cancer du sein, ou éventuellement un cancer du sein développé par la patiente plus tôt.

L'étude a montré que pour les femmes de moins de 40 ans avec ce type de facteurs à risques, les résultats de détections de cancers étaient les mêmes que pour les femmes de plus de 40 ans. D'où l'importance de commencer les dépistages plus tôt.
Source Topsante

Utilisés massivement pour remplacer le sucre, les édulcorants dits «intenses» sont devenus un outil incontournable de l'industrie agro-alimentaire. Plusieurs études démontrent que leur consommation présente des risques potentiels pour la santé. Une plante sud-américaine, la stévia, naturellement très riche en sucre, fait aujourd'hui office d'or vert et pourrait remplacer les édulcorants. L'industrie a-t-elle trouvé là un produit miracle ? Productions Tony Comiti. Auteur : Christel Bertrand


Un vaccin en poudre contre la poliomyélite
Ce nouveau vaccin peut être stocké entre 37 et 40°C. Un vaccin antipoliomyélitique qui peut être conservé sous forme de poudre séchée à température ambiante est une nouvelle occasion d'aider à éradiquer la maladie, selon des chercheurs de l'Université de Californie du Sud.

Les vaccins nécessitent habituellement une température fraîche et stable pour que le médicament demeure efficace. La polio est incurable et peut entraîner une paralysie irréversible.

Elle touche principalement les enfants de moins de cinq ans et ne peut être évitée qu'en leur administrant plusieurs doses de vaccin. La polio reste endémique au Nigeria, au Pakistan et en Afghanistan. Woo-Jin Shin, l'un des chercheurs impliqués dans l'étude, a déclaré à la BBC que le vaccin lyophilisé n'avait pas besoin d'être réfrigéré pour rester stable et efficace.

"L'objectif principal de ce projet était de stocker le vaccin à une température ambiante de 37°C et une température ambiante de 40°C et nous avons également utilisé des vaccins antipoliomyélitiques déjà vendus comme référence et nous avons comparé l'efficacité du vaccin".

‘’Les vaccins lyophilisés fonctionnaient de la même façon que les vaccins qui étaient présents sur le marché". "L'objectif principal était de transférer le vaccin à différents endroits où il n'y a pas de réfrigération et deuxièmement, nous pensons que nous pourrions appliquer cette formulation à différents types de vaccins et nous sommes pratiquement sûrs que cela fonctionnera".







afriquefemme.com

Le professeur en Réanimation Anesthésie et Médecin général de Brigade (2S), Dr. Bakary Diatta a animé le thème sur "l’Organisation et fonctionnement des urgences", à l’occasion de la séance académique de novembre 2018 et l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS). Le Doyen Exécutif de l’Ecole de médecine Saint Christopher Iba Mar Diop a plaidé pour une régulation en amont de la prise en charge des urgences au Sénégal.


Prise en charge des urgences au Sénégal: Dr. Bakary Diatta plaide pour la régulation en amont
C’est une lapalissade que de dire que la prise en charge des urgences au Sénégal est problématique. Les Sapeurs-pompiers font souvent le tour de plusieurs hôpitaux avant de trouver une structure d’accueil d’urgence. Et très souvent, le cas urgent passe de vie à trépas aux portes d’une structure de santé, faute de trouver une place. Ou souvent les évacuations des cas urgents se font dans des taxis ou des véhicules personnels. Des moyens de transport inappropriés pour des cas urgents.

"C’est parce que, reconnaît-il, la question de la prise en charge des urgences est d’actualité, une question transversale qui implique les populations, l’Etat, les bailleurs… Il y a souvent un manque de communication en amont». 

Entre autres problèmes de la prise en charge des urgences au Sénégal, il ajoute "l’absence d’une régulation en amont mais également, l’encombrement dans les services d’urgence avec plus de 600 personnes qui grouillent souvent dans des espaces réduits, le problème de recouvrement, des insuffisances du personnel et de manque de formation". 

Ainsi, pour résoudre la question des urgences, le Doyen Exécutif de l’Ecole de médecine Saint Christopher Iba Mar Diop a plaidé pour la mise en place d’un système de régulation en amont, permettant de faire remonter chaque matin l’information au niveau des hôpitaux afin de ne pas perdre du temps dans les évacuations. Il suggère aussi la formation des jeunes médecins et l’octroi des ressources financières dans l’ordre de 15%, conformément aux normes de l’Organisation de la Santé (OMS). 






Piccmi

Valérie Espinasse nous explique comment notre corps réagit quand il ne reçoit pas de sucre.


La dépression touche toutes sortes de personnes de divers endroits et milieux. Malheureusement, nous y sommes tous sujet une fois !


Santé: Les 5 signes qui prouvent que tu es en dépression
En effet, la dépression arrive sans que nous nous en rendions compte. Elle arrive parfois sans donner de signes précurseurs, sans prévenir. Et parfois il est possible d’y remédier. Toutefois la dépression est un véritable fléau qu’il faut prendre au sérieux !

La dépression, c’est comment ?
Effectivement , cela fait quelque temps que tu n’as plus le moral, que les gens autour de toi te rendent aigri. Tu ne vois que tes défauts et perd progressivement confiance en toi. Tu te sens carrément nul et n’arrête pas de broyer du noir.

Ainsi, comment peut-on savoir s’il s’agit d’un mauvais moment ou d’une véritable
dépression ? Hé bien des signes apparaissent la plupart du temps. Et ils permettent de différencier une petite déprime et une grosse déprime.

Mais , tout dépend du temps ! Donc si cela fait plus de 2 semaines, alors oui, il s’agit peut-être d’une dépression !

La dépression : les signes !
1. Tu as des troubles du comportement, tu es souvent de mauvaise humeur. Donc fréquemment, tu envoies balader tes proches sans raison valable. Car il ne faut pas déranger ton calme, et rentrer dans ta chambre relève d’un crime !

2. Très souvent, tu es victime de son sommeil inopportun qui se pointe tout le temps. Mais tu sembles avoir besoin de plus de sommeil qu’avant et tu ne parviens pas à récupérer.

3. Tu perds toute ta motivation pour les activités que tu avais l’habitude de faire. Ne parlons pas du sport ! Tu déclines les invitations pour sortir et tu passes tes soirées au lit.

4. Tu deviens susceptible, tu es à fleur de peau et chaque remarque te donne envie de pleurer. Que ce soit pour un oui ou pour un nom, les larmes montent.

5. Tu as plus ou moins d’appétit. La dépression peut se manifester par une prise ou une perte de poids parce qu’on se réconforte dans la nourriture ou au contraire, parce qu’on ne voit plus l’intérêt de manger.

Ainsi, il ne faut surtout pas hésiter à en parler autour de soi ou consulter un médecin ou encore un psychologue. Des solutions sont toujours possibles pour tout, il ne faut pas l’oublier.






MCE

La tension artérielle est une variable qui peut s'élever ou chuter. La baisse de la tension artérielle constitue une maladie du système cardiovasculaire dont les origines sont multiples. Il ne faut pas la négliger, car ses symptômes peuvent être graves.


Santé: Comment reconnaître une chute de tension ?
Quels sont les symptômes de la chute de tension ?
La chute de tension correspond à une baisse de la pression artérielle, généralement en dessous de 10/6 mmHg. Cependant, certaines personnes vivent quotidiennement avec une tension basse, sans en ressentir de symptôme.

Lorsqu'il s'agit d'une chute de tension, une sensation d'étourdissement et de malaise et de perte d'équilibre survient. La peau est moite et le sujet est pâle. Une grande fatigue est associée à ces symptômes, avec parfois l'impression d'un évanouissement imminent. Le rythme cardiaque est accéléré et la respiration est plus rapide, pour tenter de compenser le manque d'oxygène qui n'est plus suffisamment assuré par la circulation sanguine.

La pression étant insuffisante, il n'y a pas assez de sang qui irrigue le cerveau et les organes comme le cœur ou les poumons. Lorsqu'elle est brutale, la baisse de tension peut provoquer une chute précédée de vertiges et de l'apparition de mouches volantes devant les yeux. La syncope peut être une conséquence d'une chute brutale de la tension.

Quelles sont les principales causes de la chute de tension ?
La chute de tension peut être favorisée par une grande fatigue, ou par certaines prises médicamenteuses. La fièvre, les infections ou les maladies inflammatoires chroniques peuvent aussi faire varier la tension artérielle. L'hypotension orthostatique correspond à une chute tensionnelle brutale lors du passage de la position assise ou couchée à la position debout.

Elle peut être due à des mouvements trop rapides ou à la prise de certains médicaments. Un surdosage en traitement antihypertenseur peut provoquer une hypotension. Les malaises vagaux, généralement bénins, ou les allergies aiguës peuvent entraîner des chutes de tension brutales. L'hypotension est également fréquente chez les femmes enceintes.

Comment prendre en charge une chute de tension ?
La chute de tension est simplement diagnostiquée par la prise tensionnelle. Lorsqu'une tension basse est constatée, le sujet doit être allongé, pour éviter le malaise et la chute. Il est conseillé de lui surélever les jambes, pour que le sang afflue davantage vers le cerveau et le cœur.

Si le sujet est conscient, il doit être réhydraté par voie orale et il doit éventuellement prendre du sucre pour éviter l'hypoglycémie. Si le sujet n'est pas conscient, une perfusion de réhydratation rapide peut être mise en place. Le sujet ayant une tendance chronique à l'hypotension et la tolérant mal, un traitement médicamenteux permet de maintenir la tension artérielle à un niveau correct.

Un bilan cardiovasculaire et général doit être réalisé chez les patients présentant des malaises avec hypotensions, à la recherche d'une cause qu'il serait possible de traiter.





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