Leral.net - S'informer en temps réel

Santé

Depuis le début de l’épidémie du Covid-19, c’est la ruée vers le gel hydro-alcoolique. Cependant nous savons qu’il est important qu’il soit virucide et pas seulement bactéricide. Aussi la vigilance s'impose d'autant qu'il semblerait qu’un produit précisément, ne contienne pas la dose nécessaire d’alcool pour lutter contre le virus. En vidéo, découvrez pourquoi :


Gel hydroalcoolique : plusieurs critères à suivre

 

Pour qu’un [gel hydroalcoolique]url:http://www.letribunaldunet.fr/societe  fonctionne contre le Covid 19, il faut qu’il puisse avoir la mention virucide en plus de la fonction bactéricide. C’est un point important puisque c’est ce qui vous garantit une protection optimale. Par ailleurs, il faut faire extrêmement attention à ce produit du laboratoire Vecteur Energy. Spécialisé dans tout ce qui touche aux huiles essentielles et aux compléments alimentaires, sa solution hydroalcoolique serait inefficace contre le coronavirus.

En tous les cas, c’est ce que prouve la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. En effet, après enquête, il semblerait qu’il s’agisse d’une « tromperie sur la qualité d’un produit et mise en danger de la vie d’autrui. » Les faits sont extrêmement graves et d’ailleurs, une perquisition a été effectuée dans les locaux de l’entreprise, ce vendredi 10 avril.
 

Un produit qui ne sert à rien

 

Pour se protéger du Covid 19, le gel hydroalcoolique reste la solution la plus souvent utilisée par les Français. Alors, quand la DGCCRF se rend compte que le laboratoire Vecteur Energy ne délivre pas des produits conformes, elle intervient immédiatement ! « Les analyses effectuées ont montré qu’il possède une concentration en éthanol très inférieure aux 60% minimum requis pour les solutions hydroalcooliques. »

Du coup, la préfecture de Haute-Loire publie un communiqué ce mercredi pour avertir le maximum d’usagers. « Produit non conforme et dangereux en raison d’une teneur en éthanol insuffisante pour assurer une véritable action anti-virale et anti-bactérienne. » Actuellement, ce sont presque 2000 flacons commercialisés qui sont rappelés et un message à destination de tous ceux qui l’utilisent pour « cesser immédiatement de l’utiliser et de la rapporter dans leur magasin d’achat, dès que les conditions sanitaires le permettront ».

[letribunaldunet.fr]url:http://www.letribunaldunet.fr/

Le coronavirus se propage si facilement et rapidement, qu’il convient de renforcer les gestes de protection pour vous et votre foyer. En rentrant des courses, pensez à bien appliquer ces 5 conseils d’un médecin !


5 astuces d’un médecin pour éviter d’être contaminé après les courses

Conseil n°1 : ne pas éparpiller les courses

En rentrant chez vous, oubliez le réflexe de poser les sacs remplis de courses sur le plan de travail de la cuisine ou sur votre table de salle à manger. C’est là que vous préparez et prenez vos repas !

Conseil n°2 : bien se laver les mains

Surtout, lavez-vous bien les mains dès que vous avez posé vos sacs de courses chez vous. Frottez-vous les mains avec du l’eau et du savon liquide. L’opération durera une trentaine de secondes. Procédez zone après zone, en passant bien entre les doigts, sur les poignets, sur la paume et sur le dos de la main. N’oubliez pas non plus de frotter vos ongles. Au sujet des ongles d’ailleurs, gardez les courts et coupez-les souvent pour empêcher les bactéries de loger dans l’espace entre la peau et les ongles. Pour finir, séchez vos mains avec une serviette (propre, bien sûr) et à usage unique, que vous utiliserez également pour fermer le robinet.

Conseil n°3 : attendre avant de ranger les courses

À l’exception des produits frais que vous pouvez mettre au réfrigérateur, ne touchez pas à vos courses et attendez un peu avant de les ranger dans vos armoires. Comme le souligne ce Médecin, le coronavirus peut survivre jusqu’à trois à quatre heures sur les surfaces internes. Le délai d’attente s’impose alors comme une bonne mesure de sécurité pour ne pas contaminer votre maison. Tous les produits sont concernés, des tablettes de chocolat aux paquets de biscuits en passant par les conserves et le papier toilette.

Conseil n°4 : laver les fruits et légumes

Après avoir observé quelques heures d’attente, pensez à bien laver vos fruits et vos légumes. Eux aussi peuvent transporter le virus, d’autant plus que d’autres clients peuvent les manipuler sans gants avant de les remettre en rayon. Les fruits et les légumes passent entre de nombreuses mains avant de finir dans votre sac de courses ! Pour les laver correctement, de l’eau et du savon suffisent.

Conseil n°5 : éplucher les fruits et légumes

Pour finir, ce Médecin recommande également de bien éplucher les fruits et les légumes (systématiquement) avant de les manger ou de les cuisiner.

grands-meres.net

Des malades confus, en perte de repère ou agités : des études commencent à décrire ce phénomène constaté par de nombreux médecins s'occupant de patients atteints du Covid-19.


Le coronavirus affecte-t-il notre cerveau ?
Le coronavirus affecte-t-il notre cerveau ?
Fièvre, toux, difficultés respiratoires, sensation d'oppression thoracique, 
 
perte du goût et de l'odorat
 
... Plus la recherche avance, et plus on se rend compte que les symptômes du Covid-19 peuvent prendre des formes très diverses. À New York, des médecins traitants des patients atteints du nouveau coronavirus ont d'ailleurs constaté 
un autre symptôme jusqu'ici peu évoqué : certains malades éprouvent de la confusion
, au point de ne pas savoir où ils sont, ni quelle est l'année actuelle.
 

Crises convulsives et AVC


Si cette perte de repère peut être la conséquence d'un manque d'oxygène dans le sang, qui se retrouve acheminé en trop petite quantité jusqu'au très vorace cerveau (20% de la consommation d'oxygène du corps pour seulement 2% de son poids total), la confusion constatée chez certains malades, hors de proportion par rapport au niveau d'affection de leurs poumons, semble écarter cette hypothèse.
De quoi soulever la question de l’impact du nouveau coronavirus sur le cerveau et le système nerveux. Selon l'une des premières études menée sur le sujet, publiée dans la revue de l'Association de médecine américaine (Jama), des médecins ont rapporté que 36% de 214 patients chinois observés avaient des symptômes neurologiques, allant de la perte d’odorat à des douleurs nerveuses, jusqu’à des crises convulsives et des accidents vasculaires cérébraux  (AVC).
Dans le très sérieux New England Journal of Medicine, des médecins strasbourgeois expliquent que plus de la moitié de 58 patients en réanimation étaient confus ou agités. Des scanners des cerveaux ont révélé de possibles inflammations.

Une "surchauffe" immunitaire ?


"Si vous vous sentez confus, si vous avez des problèmes pour réfléchir, ce sont de bonnes raisons de consulter un médecin", a déclaré à l'AFP S. Andrew Josephson, chef du département de neurologie à l’université de Californie San Francisco. "La vieille idée selon laquelle il ne faut venir que si on est à bout de souffle n'est sans doute plus valable."
Le virus peut affecter le cerveau de deux manières différentes, précise Michel Toledano, neurologue à la Mayo Clinic dans le Minnesota. Soit par le déclenchement d'une réponse immunitaire anormale appelé "orage de cytokine", qui provoque une inflammation du cerveau (encéphalite auto-immune), soit par une infection directe du cerveau (encéphalite virale).
L'hypothèse la plus probable est aujourd'hui que le virus provoque une "surchauffe" de la réponse immunitaire du patient. Mais pour en avoir la certitude, il faudrait détecter la maladie dans le liquide cérébrospinal comme cela a été fait une fois, pour un Japonais de 24 ans dont le cas a été étudié dans l'International Journal of Infectious Disease. L'imagerie de son cerveau présentait des inflammations, mais les scientifiques restent prudents, le test n'étant pas validé.

40 % des patients guéris consulteraient un neurologue


Jennifer Frontera, neurologue à l'hôpital universitaire Langone à Brooklyn, participe à un projet de recherche international visant à standardiser la collecte de données. Son équipe a déjà consigné des cas de crises convulsives chez des patients Covid-19 qui n'en avaient jamais fait avant de tomber malades, et observé de minuscules hémorragies cérébrales qualifiées d'"inédites".
"Nous voyons beaucoup de patients dans des états de confusion", dit à l'AFP Rohan Arora, neurologue à l'hôpital Long Island Jewish Forest Hills. Il affirme que 40% des patients guéris du Covid-19 finissent par consulter des neurologues. Avec un retour à la normale que le spécialiste estime plus long que pour ceux qui ont survécu à une crise cardiaque  ou un AVC.

maxisciences.com

La Commission économique pour l’Afrique (Cea), dans un nouveau rapport sur la pandémie de coronavirus, affirme qu’il se peut que 300 000 africains perdent la vie à cause de la maladie. La Cea estime également que la croissance du continent ralentira de 3,2% à 1,8% dans le meilleur des cas.


Conséquence du Covid-19 : « 300 000 africains pourraient perdre la vie à cause de la maladie »
D’après la Commission économique pour l’Afrique 300 mille personnes pourraient perdre la vie à cause du coronavirus dans le continent africain. Ceci, ajoute la Cea dans son communiqué, alors que la pandémie continue d’avoir un impact sur les économies en difficulté du continent dont la croissance ralentira de 3,2% à 1,8% dans le meilleur des cas, plongeant près de 27 millions de personnes dans l’extrême pauvreté.

« Afin de protéger et contribuer à la prospérité partagée du continent, 100 milliards de dollars sont nécessaires pour fournir de manière urgente et immédiate un espace budgétaire à tous les pays afin de répondre aux besoins immédiats des filets de sécurité des populations », réitère, selon le document, Vera Songwe, vice-secrétaire générale de l’Onu et secrétaire exécutive de la Cea.

Qui ajoute que l’Afrique « est particulièrement vulnérable car 56% de sa population urbaine est concentrée dans des bidonvilles ou habitations informelles et seulement 34% des ménages africains ont accès à des installations de base pour se laver les mains et que les coûts économiques de la pandémie ont été plus durs que l’impact direct du Covid-19 ».

Le rapport note que les Petites et moyennes entreprises Pme) africaines risquent de fermer complètement en l’absence d’un soutien immédiat. En outre, le prix du pétrole, qui représente 40% des exportations africaines, a diminué de moitié et les principales exportations africaines comme les textiles et les fleurs fraîches coupées se sont effondrés. Le tourisme, qui représente jusqu’à 38% du Pib de certains pays africains, a effectivement cessé, tout comme l’industrie du transport aérien qui le soutient.

Bassirou MBAYE LEJECOS

Spécialisée dans la biotechnologie, l'entreprise Xenothera travaille sur un traitement à base des anticorps qu'elle fabrique depuis plusieurs années.
Elle annonce la production du premier lot de ce médicament, qui permettra le lancement d'un essai clinique d'ici à deux mois.


Coronavirus : Tout savoir sur XAV-19, ce traitement à base d'anticorps en cours d'élaboration
Chloroquine, plasma de patients guéris, vaccin… Les chercheurs du monde entier s’attellent à explorer les différentes pistes thérapeutiques pour faire face à la pandémie de coronavirus. En France, la start-up nantaise Xenothera a annoncé, ce mercredi, avoir conclu un partenariat avec le laboratoire pharmaceutique LFB pour l’élaboration d’un « candidat médicament », appelé XAV-19. Ce qu’il faut savoir.

De quoi parle-t-on ?

Le XAV-19 est un traitement destiné aux patients touchés par le Covid-19 déjà hospitalisés. Objectif : éviter que leur état de santé ne se dégrade encore, jusqu’à nécessiter un placement en réanimation. La start-up Xenotheramise sur XAV-19, un médicament à base d’anticorps, afin de booster les défenses immunitaires du malade et d’empêcher le virus d’entrer dans les cellules (et donc de se multiplier). « Normalement, une personne fabrique ses propres anticorps mais on ne sait pas encore bien ce qu’il se passe pour ce coronavirus, explique Odile Duvaux, la présidente de Xenothera. Avec XAV-19, l’objectif est de le neutraliser, tout en évitant ce mécanisme d’aggravation qui se produit parfois pour les infections virales. Nous savons aussi que ces anticorps n’induisent pas de phénomène inflammatoire. »

Le Sénégal a un grand gap à combler en termes d'approvisionnement en médicaments. Les médicaments vendus sur le marché sénégalais sont fabriqués pour une bonne partie en Asie et transitent par la France, avant d'arriver au pays de la Téranga. Après le départ de l’américain Pfizer qui a licencié son personnel en 2017 et transféré ses activités au Maroc, Médis, la firme pharmaceutique tunisienne qui avait racheté le laboratoire Sanofi (Winthrop), a mis au chômage technique ses 320 salariés à Dakar.


[FOCUS] Production de médicaments au Sénégal: Téranga Pharma prend le relais de Pfizer
Rien de rassurant pour le Sénégal qui, en 2018, a importé plus de 126 milliards de CFA en médicaments. Aujourd'hui, à l'heure où l'espoir renaît avec la production de la chloroquine pour traiter provisoirement les malades du coronavirus, le pays cherche à se doter d’une industrie pharmaceutique « capable de rivaliser avec les grands groupes ».

Alors que les négociations sont en cours entre l’Etat du Sénégal et Médis pour une reprise de ses activités, le groupe Téranga Pharma a pris le relais de l’usine Pfizer à Dakar. Il dévoile ses ambitions et se positionne comme une alternative à la demande urgente de fabrication de médicaments au Sénégal et sa distribution en Afrique.

« Plus de 75% des profits liés au marché du médicament, quittent le Sénégal pour l’étranger »

Sa fermeture est effective depuis décembre 2017. A Dakar, Pfizer produisait principalement des comprimés et des médicaments liquides non stériles destinés aux marchés sénégalais et ouest-africain, dont les anti-paludiques Camoquin Range et Amodiaquine/Artesunate et le complément en fer Ferrostrane, renseignait le magazine "Jeune Afrique", après l'annonce de la fermeture de l'usine Pfizer installée dans la Zone franche industrielle de Mbao.

Le groupe américain a ainsi décidé de quitter la capitale sénégalaise pour transférer ses activités dans son usine établie dans la banlieue de Casablanca, au Maroc. « Nous pouvons à ce jour vous confirmer qu'une partie de notre production sénégalaise sera transférée sur notre site d’El Jadida, à 100 kilomètres de Casablanca au Maroc, où nous sommes en capacité d’accueillir ces nouvelles activités », justifiait Pfizer, dont la place libérée à Dakar, est désormais occupée par le groupe Téranga Pharma qui a repris l'usine de Mbao depuis juillet 2019 et compte se lancer, très prochainement, dans la production et la distribution de médicaments vers l’Afrique.

Le groupe Teranga a acquis les installations et une partie des équipements appartenant à Pfizer, suite à un appel d’offres lancé par Pfizer en 2018. Le site lui a été attribué suite à un deuxième appel d'offres organisé par l’Apix.

« Assurer la souveraineté pharmaceutique du Sénégal à l’horizon 2029 »

Pour Docteur Mouhamadou Sow, directeur général de Téranga Pharma, il s'agit « d’une nouvelle industrie pharmaceutique sénégalaise créée par des actionnaires sénégalais composés de plus de 600 pharmaciens, médecins, autres personnels de santé et d’investisseurs qui misent sur l'expertise locale en vue d’« assurer la souveraineté pharmaceutique du Sénégal à l’horizon 2029 ».

Une vision qui s'appuie sur trois axes stratégiques que sont : la production des médicaments génériques de marque Téranga (médicaments les plus utilisés au Sénégal et en Afrique de l'ouest), la mise en place d’un Centre de distribution de médicaments sous la forme d’une plateforme logistique et la Production de médicaments pour les grands groupes pharmaceutiques (sous-traitance). Dans le cadre de la valorisation de la biodiversité sénégalaise, le groupe Téranga Pharma en collaboration avec les universités sénégalaises, promet de promouvoir la production de phytomédicaments de marque Téranga.

Parmi les objectifs intermédiaires, ajoute Docteur Sow, la production de médicaments pour 90% des maladies les plus fréquentes au Sénégal, réduire la rupture des médicaments, diminuer la vente potentielle de faux médicaments, diminuer la sortie des devises, réduire le chômage des jeunes pharmaciens. Il estime que « 90% des profits devraient rester dans le pays. Or, aujourd’hui, il n’y a que 25% des profits qui restent au Sénégal ».

Produire plusieurs médicaments fabriqués en Asie et consommés en Afrique

Ainsi, pour faire de Dakar un hub pharmaceutique en 2025-2026, et assurer la souveraineté pharmaceutique à l’horizon 2029, le groupe qui ambitionne d'être une multinationale et devenir une entreprise communautaire, envisage de « produire 90 % des médicaments qui soignent 90% des maladies les plus fréquentes dans l'espace Uemoa », en vue d’un meilleur approvisionnement du marché.

« Nous sommes dans la mise en œuvre et pensons que nos médicaments, les premiers lots de validation, seront faits en mai 2020 », annonce-t-il.

Quid des enseignements à tirer de la crise sanitaire liée au coronavirus ? En dépit des déficits relevés au plan infrastructurel, sanitaire, les autorités sénégalaises ont sans doute eu le temps de préparer la riposte au Covid-19 qui a fait des milliers de victimes en Chine, en Europe et aujourd’hui aux Etats-Unis. Mais elles redoutent une contamination à grande échelle qui pourrait mettre à rude épreuve les structures sanitaires du pays. Compte non tenu du coup de frein donné à la production de médicaments au Sénégal.

« Le première leçon à tirer de cette épidémie, c’est la souveraineté. Aujourd'hui, nous avons besoin de la chloroquine et la chloroquine n’est pas fabriquée au Sénégal. Nous devons produire les médicaments dont nous avons besoin, il ne faut pas attendre d'avoir des problèmes pour réagir. Si nous étions en situation de production nationale, on aurait 6 mois de stocks qui sont là et qui font que nous n'aurions pas de problème de disponibilité de chloroquine.

Avec Téranga Pharma, les médicaments qui sont ciblés sont les médicaments qui répondent aux besoins actuels et futurs des Sénégalais. Lorsque Téranga Pharma commencera sa commercialisation, beaucoup de médicaments ne seront plus en rupture, parce que nous allons anticiper sur ces ruptures, réduire de 90% la rupture de médicaments au Sénégal
».

Pour réussir son pari d'atteindre la souveraineté pharmaceutique à l’horizon 2029, Téranga Pharma veut s’appuyer sur l’Etat, le ministère de la Santé, l'administration et espère bénéficier des exonérations fiscales, « un soutien pour une meilleure maîtrise de nos coûts. Car, en matière d'industrie pharmaceutique, les charges pour maintenir un niveau de qualité irréprochable sont énormes. Toutes les exonérations qui ont été accordées aux groupes étrangers, c’est ce que nous demandons à l’Etat du Sénégal. Si nous avons ces appuis-là, nous pourrons faire mieux que ces entreprises étrangères qui étaient là et qui sont repartis et ont tiré profit de notre pays ».

Covid-19 : Tous les stocks de chloroquine réquisitionnés par l’Etat

Dans le contexte actuel de propagation du Coronavirus, si la chloroquine est aujourd’hui autorisée en traitement du Covid-19, sa production au Sénégal ne devrait pas constituer un souci majeur, à en croire le directeur général de Téranga Pharma. Selon nos informations, le ministère de la Santé a réquisitionné les stocks de chloroquine. Il s'agit du stock d’immard (200) d’Hyquin 200 et de Plaquenil 200 qui ont été mis à la disposition de l’Etat du Sénégal.

La chloroquine, pour rappel, a été abandonnée depuis 2002 et n'est plus fabriquée au Sénégal. Sanofi l'a arrêtée après que l'Oms a changé de protocole dans le traitement du paludisme. La seule production de chloroquine était dorénavant destinée aux maladies chroniques, aux maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, diabète de type 1, lupus érythémateux, maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI)).

Son regain d’intérêt pour les malades du Covid-19 la replace au centre du débat scientifique avec les résultats obtenus par le natif de Dakar, Pr. Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée infection à Marseille, en France.

Les effets du traitement à la chloroquine sur les patients Covid-19 à Dakar

En attendant que vaccin qui pourra délivrer l'humanité du coronavirus, le traitement à la chloroquine suscite un espoir pour les malades et leurs familles. « J’ai essayé l’hydroxychloroquine pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’il y a les résultats préliminaires du professeur Raoult sur un petit nombre de patients. Parce que nous sommes en situation d'urgence sanitaire mondiale. Parce que nous avons besoin de traiter les patients très vite, pour libérer des places et prendre en charge d'autres patients. Le rapport bénéfice-risque était en faveur du bénéfice. C’est pour cela que nous avons commencé à traiter nos patients avec l’hydroxychloroquine, en ayant quand même la précaution de demander leur consentement préalable », confiait, le Professeur Moussa Seydi, chef du Service des maladies infectieuses à l’hôpital Fann de Dakar, qui continue d’accueillir les malades du coronavirus.

Selon les spécialistes de la santé, « aujourd’hui, il est difficile de fabriquer la chloroquine tout de suite parce qu'elle est abandonnée. Il faut au moins un an pour la fabriquer, du fait de la procédure ».

Mais pour répondre à l'urgence, Téranga Pharma, dit avoir un partenaire qui peut le lui fournir dans les trois mois. Parce que, explique Docteur Mouhamadou Sow, quand un produit a été abandonné, il y a toute une procédure pour relancer l’activité de production et cela prend du temps.

« Il faut faire des validations, à savoir valider les locaux, des équipements, des procédés et des fournisseurs. La validation prend 4 étapes et chacune dure au moins deux à trois semaines, voire un mois selon les problèmes trouvés. A chaque fois qu’un problème est trouvé, il faut le corriger avant de passer à une nouvelle étape. Après la validation du fournisseur, il faudra ensuite s’approvisionner en matière première en Inde ou en Chine, où il est aujourd’hui interdit de l'exporter à cause du Covid-19 et de leurs propres besoins. Il faut ensuite valider la substance active avant de produire des lots de validation, ce qui prend trois à cinq mois. Avant que la première boîte ne soit commercialisée, cela prend au moins 1 an. Vouloir le fabriquer tout de suite, dans l’urgence, c’est utopique ».

Supporter le volet industriel et pharmaceutique du plan de riposte contre le Covid-19

Aujourd'hui, devant l'urgence d'approvisionner le marché sénégalais voire africain, l’Etat du Sénégal a pris langue avec Médis qui a récemment envoyé ses 320 employés au chômage technique. Mais selon certains spécialistes de la santé, les problèmes financiers évoqués par Médis pour justifier sa restructuration, sont peu crédibles. « Est-ce que Médis a fait les investissements qu’il aurait dû faire pour développer l’usine ? Les pertes annoncées sont incompréhensibles. Il est impossible qu'une entreprise puisse tomber en faillite en deux ans et demi. Cela veut dire que soit l’étude n’a pas été bien faite, ce qui est peu probable étant donné que Sanofi est une multinationale qui ne donne pas de faux chiffres à son acquéreur. Quand Sanofi achetait l’usine de Médis, il savait bien la réalité. Il y a quelque chose qui cloche », souffle un des nos interlocuteurs spécialiste de la santé.

Pour le directeur de Téranga Pharma, « l’erreur qu’on a faite depuis le début de l'indépendance, c’est d'avoir fait confiance aux étrangers et à chaque fois, ils nous ont toujours lâchés. Nous sommes des Sénégalais, nous restons ici et les profits générés par le marché du médicament resteront dans ce pays. Aujourd'hui, la réalité du médicament c’est que plus de 75% des profits des médicaments ressortent ».

« Avec Teranga Pharma, on va inverser cette tendance, faire de sorte que d’ici 5 ans, les 90% restent au Sénégal tout en assurant la disponibilité et l’accessibilité à 90% des médicaments d’intérêt national et sous-régional. Pour ce faire, nous avons besoin de l'appui manifeste et d’un soutien patriote de l’Etat du Sénégal », plaide Teranga pharma, qui estime être « la solution réelle et concrète pour supporter le volet industriel et pharmaceutique du plan de riposte contre le Covid-19 et pour répondre au besoin de souveraineté pharmaceutique exprimé par le Chef de l’Etat ».

En attendant, la balle est dans le camp des autorités de l’Etat.

Plus de 50 personnes qui se sont rétablies en Corée du Sud après avoir contracté le Covid-19, sont de nouveau positives, mais cela pourrait s’expliquer plutôt par la réactivation du coronavirus par une nouvelle infection, a annoncé l’agence Yonhap.

En Corée du Sud, 51 personnes guéries du Covid-19 et étant sorties de quarantaine ont de nouveau été testées positives au coronavirus, relate l’agence de presse Yonhap se référant aux Centres de contrôle et de prévention des maladies de la République de Corée (KCDC).


Considérées comme guéries du Covid-19, ces personnes sont de nouveau testées positives
Selon les KCDC, il s’agit d’habitants de la troisième plus grande ville de Corée du Sud, Daegu, et de la province du Gyeongsang du Nord, qui sont considérées comme les épicentres de la flambée de Covid-19 dans le pays.
Pour la directrice des KCDC, Jeong Eun-kyeong, citée par l’agence, ces personnes ont été testées positives dans un délai relativement court après leur sortie de quarantaine. Cela permet de supposer que ces patients n’ont pas été réinfectés, mais que le virus s’est plutôt réactivé.

Les autorités sanitaires ont indiqué qu'une équipe d'enquêteurs avait été envoyée à Daegu pour mener une enquête épidémiologique sur ces cas de rechute, d’après Yonhap.

La Corée du Sud a enregistré moins de 50 nouveaux cas de Covid-19 lundi 6 avril, ce qui porte le nombre total d'infections à 10.284. Il s'agit de la plus faible augmentation quotidienne depuis fin février.

25 émigrés revenus de France, d’Espagne et du Maroc sont placés en quarantaine au Centre de formation en santé de Ngallèle. Des investigations menées à Richard-Toll ont permis d’identifier 66 cas contacts, dont 14 à ‘’haut risque’’, après la découverte d’un cas confirmé de coronavirus dans cette ville, a annoncé à la presse locale, le technicien supérieur de santé à la région médicale de Saint-Louis (nord), Oumar Fall.


CORONAVIRUS: 66 CONTACTS DONT 14 CAS À HAUT RISQUE, RECENSÉS À RICHARD-TOLL
Les contacts à ‘’haut risque’’ seront mis en quarantaine, selon M. Fall.

La ‘’gestion des alertes’’ se poursuit, et des équipes comprenant des infectiologues et des épidémiologistes se sont rendues à Richard-Toll et Rosso-Sénégal pour effectuer des prélèvements sur des cas suspects, a-t-on appris du technicien supérieur de santé.

Selon lui, 25 émigrés revenus de France, d’Espagne et du Maroc sont placés en quarantaine au Centre de formation en santé de Ngallèle, dans la commune de Saint-Louis, et bénéficient d’une assistance psychosociale.

‘’Les conditions de leur retour dans leurs familles sont en train d’être étudiées’’, a dit Oumar Fall.

Il assure par ailleurs que le service régional de l’action sociale de Saint-Louis vient en aide aux écoles coraniques de la région, de concert avec les collectivités territoriales.

Le retour des élèves coraniques dans leurs familles est envisagé, et un recensement a été fait à cet effet, selon M. Fall.

Plusieurs collectivités territoriales de la région de Saint-Louis viennent en aide aux ‘’daara’’ (écoles coraniques), en leur offrant des denrées alimentaires et des désinfectants.

La Russie a annoncé ce 28 mars 2020, avoir créé un médicament pour traiter le coronavirus. Selon le Centre de recherche et de production Pharmazachita, le schéma thérapeutique est basé sur le médicament antipaludique Méfloquine.


La Russie dévoile son médicament pour traiter le coronavirus
L'Agence fédérale russe de biomédecine a présenté ce samedi 28 mars 2020, un médicament pour le traitement du coronavirus basé sur le médicament antipaludique Méfloquine.

«Le Centre de recherche et de production Pharmazachita, se référant à l'expérience chinoise et française, a développé un schéma thérapeutique pour lutter contre le coronavirus, qui est basé sur le médicament antipaludique Méfloquine», est-il indiqué dans le communiqué.

Selon l’agence, ce « médicament à haute sélectivité bloque l'effet cytopathique du coronavirus dans les cellules et inhibe sa réplication, alors que les effets immunosuppressifs du Méfloquine bloquent l'inflammation provoquée par le virus ».

«L'ajout de macrolides et de pénicillines synthétiques empêchera non seulement la formation d'un syndrome bactérien et viral secondaire, mais permettra également d'augmenter la concentration d'agents antiviraux dans le plasma sanguin et les poumons», ce qui fournira « un traitement efficace aux patients atteints de coronavirus de gravité variable ».


Plus tôt dans la journée, un nouveau test de dépistage permettant de déceler la présence du Covid-19 en 90 minutes, a été certifié en Russie. Selon le site officiel russe de la lutte contre le coronavirus, « les tests ont une sensibilité très élevée de 10 puissance 2 ».

La mise en service est prévue pour le 30 mars. Il est envisagé d’en produire 1.000 par semaine, chacun capable de réaliser 100 analyses. Cela permettra ainsi de tester 100.000 personnes en sept jours. Il est également prévu d’augmenter la production jusqu’à 2.000 tests par semaine.

1 ... « 98 99 100 101 102 103 104 » ... 160