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Santé

Deux verres de coca par jour, c'est deux fois plus de risques d'insuffisance rénale ! Eh oui, les dangers de cette boisson ne se cantonnent pas à sa teneur élevée en sucre, mais aussi à la quantité d'acide phosphorique qu'elle apporte.


Le cola est très mauvais pour les reins
Le cola mis en cause plusieurs fois
Le cola et le sucre...

Le cola reste très plébiscité malgré toutes les critiques formulées à son encontre. La principale vient de sa teneur excessive en sucre, ce qui est mauvais pour le poids et le diabète, dès lors que l'on en consomme beaucoup et régulièrement. C'est aussi le cas de tous les autres sodas et boissons fortement sucrés.

Et maintenant, le cola et l'acide phosphorique
Mais un autre danger se profile, associé cette fois-ci à l'acide phosphorique contenu dans le cola. Cette substance, que l'on trouve uniquement dans le cola, est responsable du goût acide. Les autres types de sodas utilisent l'acide citrique. Or des taux élevés d'acide phosphorique sont connus pour entraver le fonctionnement des reins et favoriser les calculs rénaux.

Pour illustrer ce phénomène, des chercheurs américains ont recruté 500 personnes pour lesquelles une insuffisance rénale a été récemment diagnostiquée. Les habitudes alimentaires et notamment les consommations en boissons ont été recueillies à l'aide de questionnaires et comparées à celles d'une population témoin. On constate de cette façon qu'à partir de deux verres de cola, le risque d'insuffisance rénale est multiplié par deux.

Il en est de même avec le cola "light".
En revanche, aucune association n'a été trouvée avec les autres sodas, ce qui renforce la suspicion à l'encontre de l'acide phosphorique.

L'insuffisance rénale, une maladie fréquente, grave et silencieuse
Les maladies rénales sont fréquentes : on estime à 3 millions le nombre de Français atteints d'une maladie rénale, parfois sans le savoir.

Elles sont difficiles à diagnostiquer précocement car elles sont très insidieuses.
Elles évoluent silencieusement durant des années, jusqu'à ce qu'elles se manifestent par une insuffisance rénale irréversible. D'où l'importance de se faire dépister (un simple test sanguin et/ou urinaire), et particulièrement les sujets à risque (diabétiques, hypertendus, au-delà de 60 ans, antécédent familial de maladie rénale génétique, traitements médicamenteux potentiellement toxiques pour les reins).

Si actuellement, il est déjà recommandé aux personnes atteintes d'une maladie rénale d'éviter le cola et les autres aliments riches en acide phosphorique comme la viande, il serait sans doute intéressant d'élargir ce conseil.

En attendant les résultats d'autres études sur ce sujet, les personnes à risque de maladie rénale doivent se méfier du cola et veiller à ne pas en consommer quotidiennement.

Et de façon plus générale, tous ceux qui consomment du cola tous les jours devraient le signaler à leur médecin et discuter de la pertinence d'un dépistage de l'insuffisance rénale.

 

Le cancer de la prostate est considéré comme le type de cancer le plus courant chez les hommes. Causant environ 10 000 morts par an, il est la 3e cause de décès par cancer chez les hommes, après le cancer du poumon et le cancer colorectal. Le cancer de la prostate se développe lentement et souvent silencieusement. Toutefois certains symptômes précis permettent de le détecter. Voici les 12 symptômes que les hommes ne doivent pas ignorer.


12 symptômes avant-coureurs du cancer de la prostate que tous les hommes doivent connaître ! Ne les ignorez pas.
La prostate est une glande faisant partie de l’appareil reproducteur masculin. Entourant l’urètre et localisée exactement sous la vessie, la prostate a pour rôle de produire le liquide séminal et de le stocker.

Quand les cellules normales de la prostate se transforment et commencent à se multiplier de façon totalement anarchique, on parle alors de cancer de la prostate. Ces cellules se développent anormalement et finissent par constituer une masse, une tumeur maligne.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans. Il est estimé qu’1 homme sur 7 sera affecté par cette maladie. En France, plus de 50 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2011.

Jusqu’à aujourd’hui, aucune cause précise du cancer de la prostate n’a été découverte, mais cette maladie serait favorisée par une prédisposition génétique. Il existe différentes formes de cancers de la prostate, l’adénocarcinome étant le type le plus courant. Il représente, en effet, plus de 90 % des cas diagnostiqués et se développe au niveau des cellules qui forment le tissu de revêtement de la prostate.

Personnes à risque et facteurs de risque :

Le cancer de la prostate touche surtout les hommes de plus de 50 ans, mais l’âge moyen du diagnostic de cette maladie est de 70 ans. Les hommes qui ont des antécédents familiaux ont plus de risques de développer ce type de cancer. En effet, le fait d’avoir, un frère ou un père ayant déjà souffert de cette maladie annonce une prédisposition génétique.

Enfin, l’origine ethnique peut elle aussi être impliquée dans la prévalence du cancer de la prostate. Les hommes africains présentent un risque plus accru que les Caucasiens et les Asiatiques. Les Indiens et les Chinois, ont quant à eux 50% moins de risques de développer un cancer de la prostate.

Concernant les facteurs de risque, deux points principaux sont évoqués par les professionnels de la santé. Il s’agit notamment du tabagisme et de la mauvaise alimentation. En effet, une alimentation riche en matières grasses, notamment en viandes rouges et transformées, augmente le risque de cancer de la prostate.

Symptômes du cancer de la prostate :

Pendant les premiers stades, le cancer de la prostate ne provoque pas de symptômes. Mais plus la tumeur s’étend, plus les symptômes deviennent distincts. Voici 12 symptômes qu’il ne faut pas ignorer :

Un besoin fréquent d’uriner, surtout pendant la nuit

Une difficulté à commencer la miction

Un flux d’urine plus faible

Une sensation de brûlure en urinant

Des douleurs au niveau des hanches, du bas du dos et en haut des cuisses

Des éjaculations douloureuses

Un engourdissement dans les pieds et les jambes

Des troubles érectiles

La présence de sang dans l’urine

La présence de sang dans le sperme

Un débit urinaire discontinu

Une difficulté à retenir l’urine

Prévention du cancer de la prostate :

Pour prévenir le cancer ou toute autre maladie, il est important d’adopter un mode de vie sain, soit avoir un régime alimentaire équilibré, faire du sport régulièrement et éviter le tabagisme, le stress ainsi que la consommation excessive d’alcool, entre autres.

Pour se prémunir contre le cancer de la prostate surtout, il est conseillé d’éviter de manger des viandes transformées et de limiter la consommation des viandes rouges. Les médecins recommandent un dépistage précoce, à partir de l’âge de 50 ans.

Enfin, une supplémentation en vitamine D est fortement conseillée pour prévenir ce type de cancer. En effet, différentes études ont prouvé l’efficacité de cette vitamine pour réduire les risques du cancer de la prostate et bien d’autres types de cancer.

Ainsi, prendre des suppléments de vitamine D serait bénéfique en hiver et en automne, des périodes où on s’expose le moins au soleil. Il est toutefois recommandé de consulter son médecin avant de prendre ces compléments.
Sommeil, impulsivité, mémoire… Découvrez les impacts néfastes de la technologie sur votre cerveau
Si les nouvelles technologies font partie de la vie humaine depuis quelques décennies, leurs impacts sur le cerveau sont encore loin d’être très bien identifiés. Pourtant, les scientifiques ont déjà déterminé quelques-uns de ces effets, que le DGS vous présente.

En 2011, la psychologue Betsy Sparrow, de l’université de Columbia, ainsi que ses collaborateurs, ont mené deux expériences. Dans la première, ils ont montré que lorsqu’un individu pense que l’information qu’il vient de recevoir ne sera plus disponible ensuite, il aura tendance à mieux la mémoriser que s’il sait qu’elle sera sauvegardée dans un ordinateur.

Au cours d’une autre expérimentation, les chercheurs ont montré qu’un individu retient plus facilement le lieu de stockage d’une information, comme un dossier, que l’information en elle-même.

Dès lors, les ordinateurs, Internet et les objets connectés sont devenus une sorte d’extension de notre mémoire sur laquelle nous nous reposons. C’est d’ailleurs ce qu’a constaté Betsy Sparrow, qui estime que « la mémoire humaine est en train de s’adapter aux nouvelles technologies de communication ».

D’autres études ont également été menées, cette fois-ci pour déterminer l’impact d’objets technologiques sur le sommeil. Ainsi, des chercheurs britanniques ont démontré que l’utilisation de smartphones, tablettes, ou de tout autre appareil émettant de la lumière, avait un impact direct sur la production de mélatonine du corps humain. Or, cette hormone qui est synthétisée la nuit, joue un rôle central dans la régulation des rythmes chrono-biologiques humains.

Plus précisément, une certaine longueur d’onde de la lumière, la bleue, bloque plus de mélatonine que les autres. Elle perturbe donc davantage les nuits d’un utilisateur d’objets connectés et le tient en alerte, l’empêchant ainsi de dormir. Dès lors, pour lutter contre une telle nuisance, il est conseillé de limiter son utilisation d’appareils émetteurs de lumière avant le coucher, ou encore d’utiliser des applications bloquant la lumière bleue.

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En plus d'être douloureuses, les migraines sont handicapantes et difficiles à vivre au quotidien. CuisineAZ a fait le point, et nous donne 3 catégories d'aliments à éviter pour arrêter de se prendre la tête (haha) avec les migraines.


3 catégories d'aliments qui donnent la migraine
Migraine ou mal de tête ?
Que les choses soient claires : quand on parle de migraine, on ne parle en aucun cas d'un mal de tête un peu pénible. Car NON, ce n'est pas du tout (mais alors pas du tout) la même chose !

Un mal de tête (ou céphalée dans le jargon médical) survient de manière occasionnelle (quand on est fatiguée, après une gueule de bois, après un pic de stress, etc.), et l'intensité de la douleur est faible, ou moyenne. Un mal de tête se traduit par une sensation de pression au niveau des tempes et du front, avec parfois des pointes dans le cou. Pour le faire disparaître, on prend un analgésique, et hop, le tour est joué : car le truc avec le mal de tête, c'est qu'il est passager.

Ce qui n'est malheureusement pas le cas de la migraine, qui elle, se caractérise par une douleur plus élevée et plus intense, et une durée plus longue (de 4 à 72 heures !). Mais ce n'est pas tout: quand une migraine survient, on a littéralement l'impression que notre cœur bat dans notre tête, et on devient très sensible à la lumière, et au bruit. Les migraines peuvent aussi être accompagnées de nausées, et de vomissements. Le pied total quoi.

Moralité : dire à une personne migraineuse qu'on a « une migraine pas possible » quand on a juste mal au crâne, c'est un poil horripilant pour elle !

Les aliments qui causent des migraines
On l'aura compris, les migraines sont loin d'être anodines et faciles à vivre au quotidien. Voici 3 catégories d'aliments à mettre moins souvent au menu pour les éviter, ou les espacer le plus possible:

Les aliments riches en gluten (riz, pâtes, bière, etc.). La Fondation nationale de sensibilisation à la maladie cœliaque a effectué des études sur des personnes intolérantes au gluten, et a démontré qu'après avoir adopté un régime alimentaire gluten free, les individus sujets aux migraines voyaient leurs symptômes se réduire, voire disparaître !

Les plats préparés. Notamment les plats chinois, riches en sauce soja ou en sauce industrielle, car ils sont bourrés de glutamate monosodique, un additif alimentaire qui est aussi réputé pour ses qualités d'exhausteur de goût que pour sa tendance à déclencher des migraines... A déconseiller donc pour les personnes qui ont des céphalées à répétition !

La charcuterie. Encore un mauvais point pour la charcuterie et les viandes transformées: elles sont riches en nitrates, des substances qui une fois transformées en nitrites par la flore buccale, n'auraient pas leur pareil pour engendrer des migraines.
Cuisineaz.com

 

L’Etat dit avoir fait des progrès dans le secteur de la santé en scandant des chiffres à l’appui. Mais les Sénégalais attendent encore beaucoup des autorités pour avoir accès aux soins de qualité et à moindre coût car ils sont nombreux à espérer l’effectivité des mesures et projets mis en avant par l’Etat.


Santé : cinq ans après, encore des plaies à panser
Beaucoup de Sénégalais rêvent de se faire soigner à moindre coût. L’Etat s’est dit résolu à concrétiser cela mais avec beaucoup de contraintes. Le Sénégal s’est engagé, à travers l’axe 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) qui regroupe le capital humain, la protection sociale et le développement durable, à promouvoir la santé. La santé repose essentiellement sur des projets phares tels que le Couverture maladie universelle (Cmu), la construction des hôpitaux, ceux régionaux y compris…

Mais, il y a encore des défis à relever dans chacun de ces domaines. La Cmu par exemple, se base essentiellement sur l’accès aux soins gratuits pour les moins de cinq ans, le troisième âge, les césarisées… Plus célèbre dans la mémoire des Sénégalais, elle est peu connue dans son fonctionnement. Ils sont encore nombreux à ne pas savoir comment tirer profit des avantages de la Cmu pour accéder aux soins de qualité à moindre coût ;

Le système d’assurances et de mutuelles qui doit accompagner la Cmu pour la rendre pérenne, fonctionne au ralenti, faute d’engouement des potentiels adhérents. Pis, des cas de « fraude » se sont invités dans la chaîne, selon la direction de l’Agence nationale de la Cmu. C’est en ce sens que des réflexions pour la mise en place d’une loi, destinée à légiférer le programme pour qu’il n’y ait pas de dérives autant chez les acteurs de la santé que chez les bénéficiaires, sont lancées.

S’y ajoute que, dans le cadre de la Cmu, le système est grippé par des cas d’endettement, dû au non paiement des factures aux structures de santé prestataires. Ce qui a un impact sur les prestations.

Il y a également le manque en personnels pour combler le déficit en sages-femmes, infirmiers, spécialistes … dans les structures de santé. Le ministre de la Santé a, d’ailleurs, récemment posé le problème lors de la Revue annuelle conjointe (Rac) du ministère de la Santé. Le gouvernement avait annoncé le recrutement d’un millier d’agents par an pour renforcer le système de santé et accompagner la Cmu qui vise à atteindre 75% de couverture de la population en 2017.

Sur le volet des infrastructures, l’Etat a ouvert quelques chantiers mais le relèvement des plateaux techniques reste un défi pour la modernisation des hôpitaux et structures de santé, notamment dans le milieu rural où les populations utilisent parfois des moyens rudimentaires pour se soigner, à défaut de recourir à des postes de santé quasi dégarnis en matériels et personnels médicaux.

La panne de l’appareil de radiothérapie de l’hôpital Aristide Le Dantec qui a contraint le Sénégal à recourir aux plateaux des pays de la sous-région, est venu rappeler aux Sénégalais que le besoin en équipements est encore criard.

Par ailleurs, l’Etat a encore à faire dans l’application et la mise en œuvre des lois. Par exemple, la loi antitabac de 2014 est votée depuis 2014 mais la réalité fait penser que l’industrie du tabac ne semble pas être inquiétée avec les publicités, la cigarette, l’absence de fumoir, les produits dérivés de la cigarette… Il en va de même pour la loi sur la transplantation rénale, sur l’avortement médicalisé qui, jusque-là, sont restés en suspens…


En outre, les efforts de l’Etat pour l’éradication de certaines pathologies, la prévalence de la tuberculose, du paludisme, du sida, des maladies chroniques telles que le diabète, l’insuffisance rénale chronique (Irc), le cancer et autres maladies reste encore insuffisants avec des cas confirmés et décès notamment dans certaines régions isolées du Sénégal. D’ailleurs, pour l’Irc, malgré les promesses du nouveau Président, beaucoup de régions peinent encore à disposer de centres d’hémodialyse pour prendre en charge leurs patients.

Les cas de mortalité maternelle et infantile sont toujours relevés dans certaines parties du Sénégal où, en 2017, des femmes continuent d’accoucher sur des charrettes.

L’Etat a également des efforts à faire en ce qui concerne la répartition de la carte sanitaire sur le territoire. Car les infrastructures et ressources humaines sont encore loin des zones rurales reculées. La sécurisation du marché des médicaments est aussi un défi que le Sénégal, qui n’est toujours pas à l’abri des trafics illicites de médicaments, doit relever.

Walf Quotidien

Deux hôpitaux de la ville de Lugano, dans le sud de la Suisse, testent depuis le début du mois de mars l'envoi d'échantillons de laboratoires par drones. Un système de fonctionnement qui devrait être généralisé d'ici 2018.


Les drones font leurs preuves sur le terrain médical.Au Rwanda, ils transportent du sang et sauvent des vies. En Suisse, dans la ville de Lugano, ils embarquent désormais des petits flacons de verre, échantillons de laboratoires.

Depuis la mi-mars, deux établissements du réseau hospitalier du Tessin EOC ont fait le pari de se faire parvenir les prélèvements de leurs patients par drone, en partenariat avec le service postal suisse Swiss Post.

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SWISS POST

Un gain d'efficacité

"Des collaborateurs des hôpitaux dûment formés pourront charger le drone avec un contenant de sécurité (renfermant les échantillons de laboratoire) et l’envoyer à l’aide d’une application sur smartphone", explique dans un communiqué de presse Swiss Post. "Le drone volera ensuite de manière autonome selon un itinéraire prédéfini jusqu’à sa destination, où le contenant sera réceptionné par un autre collaborateur."

L'enjeu est de taille: en pleine ville, les risques d'accident sont multiplies. Pour les contrer, Swiss Post travaille en collaboration avec l'Office fédéral de l'aviation civile qui a examiné chacun des engins et leurs composants.

Conçus par l'entreprise américaine Matternet, les drones peuvent porter jusqu'à deux kilos de charge sur un rayon d'action de vingt kilomètres. Leur vitesse maximale est de 36 kilomètres par heure.Les tests se poursuivront jusqu'au 4 avril. D'ici à 2018, le service postal suisse et les deux hôpitaux espèrent que les vols feront partie du quotidien.

La qualité, la sécurité des soins, la gouvernance des hôpitaux, bref toutes les questions relatives au bon fonctionnement des hôpitaux seront passées en revue pendant trois jours de défilés d'experts venus de divers horizons, à Dakar. En effet, l’Association sénégalaise des administrateurs des services de santé (ASASS) en collaboration avec l’Alliance francophone pour la qualité et la sécurité des soins , organise les 4es journées internationales francophones pour la qualité et la sécurité des soins à Dakar, du 06 au 08 avril 2017.


Santé : trois jours d’échange sur qualité et sécurité des soins dans les hôpitaux
Des participants venant du Maroc, du Mali, du Cameroun, du Congo, de la Cote d’Ivoire, du Canada et du Sénégal vont échanger sur la démarche d’amélioration continue de la qualité des soins et des gestions des risques. Pour la première fois, l’Association sénégalais des administrateurs des services de santé (ASASS) organise un événement d’une envergure internationale, selon le président Moussa Same Daff.
Eu égard aux difficultés de la mise en œuvre des politiques publiques en matière de santé et le renforcement de la solidarité entre les membres de ladite association, le président de l’ASASS estime que « nous sommes obligés comme par le passé de jeter les base de la réflexion. Car nous sommes des cadres et nous sommes appelés à réfléchir pour notre pays mais particulièrement pour notre système de santé, a-t-il renseigné.

Selon, M Daff « nous avons estimé qu’en dehors des thèmes que nous avions en son temps développés, notamment l’acte 3 et la territorialisation des politiques publiques, le financement de la santé, la gouvernance hospitalière, le partenariat, il faut revoir les autres secteurs », rappelle le président de l’ASSAS.

A l’en croire, l’ASASS a jugé nécessaire de discuter sur la question de la qualité et de la gestion des risques hospitaliers, car c’est un aspect qui revient assez souvent dans les critiques portées aux hôpitaux.

Et pour cela, il soutient que « nous nous sommes dits que nous devions faire une introspection et revisiter dans l’hôpital tous les secteurs qui sont susceptibles d’être de la non qualité et en discuter avec nos partenaires (l’Alliance francophone pour la qualité et la gestion des risques) et nous allons donc réfléchir dans ce cadre, échanger des expériences, renforcer ce que nous sommes en train de faire de bon et laisser ce que nous étions en train de faire de mauvais ».

Pour sa part, le président du Comité scientifique; M.Wade estime que cette rencontre de partage qui se tiendra à Dakar, va être axée sur l’acuité et la pertinence sans commune mesure du thème « Qualité et sécurité des soins en Afrique : retour d’expériences, opportunités et perspectives ». A cela, M. Wade ajoute que "les professionnels de l’Alliance Francophone et des administrateurs de Services de Santé vont démontrer leur ancrage infaillible à la démarche qualité et la sécurité des soins délivrés aux populations de la communauté francophone".

Cheikh Makhfou Diop Leral.net

Au moins 269 personnes sont décédées au cours des cinq derniers mois lors d'une nouvelle épidémie de méningite qui frappe plusieurs Etats du Nigeria, ont annoncé mercredi des responsables du secteur de la santé.


Le Nigeria touché par une épidémie de méningite qui a déjà fait 269 morts
''Pour le moment, nous avons recensé 1.828 cas (...) et enregistré 269 décès dans une quinzaine d'Etats", a annoncé Olubunmi Ojo, du Centre national de surveillance des maladies, sur une télévision locale.

Au moins cinq Etats du nord du pays -Sokoto, Zamfara, Katsina, Kebbi, Niger- et le Territoire fédéral de la capitale Abuja sont les plus sévèrement touchés par cette maladie mortelle et ont atteint le seuil épidémique, a ajouté ce responsable.

Ces six états comptabilisent 1.090 personnes infectées et 154 décès, a précisé de son côté à l'AFP Nasir Sani Gwarzo, responsable du contrôle des maladies au ministère fédéral de la Santé à Abuja.

La vitamine D est une vitamine très importante dans notre organisme, car elle permet au calcium que l’on ingère de mieux se fixer sur les os. En plus de contribuer à la santé de notre squelette (os et dents), la vitamine D joue aussi un rôle sur la croissance osseuse des enfants, et aide à prévenir certaines pathologies (hypertension, obésité, cancers, diabète, etc). Mais ce qu’il y a de «compliqué» avec la vitamine D, c’est de l’apporter à notre corps. En effet, cette vitamine n’est pas naturellement présente dans notre organisme.


Vitamine D: Top 6 des aliments où vous la trouverez

L’huile de foie de morue

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Elle n’est pas super présentable mais l’huile de foie de morue est l’aliment le plus riche en vitamine D. En effet, avec 250 µg (microgrammes) de vitamine D pour 10 cl d’huile de foie de morue, c’est un record. De nos jours, on la retrouve sous forme de gélules, ce qui est assez présentable.

Le saumon (cuit)

saumon cuit

Bien connu pour être un poisson riche en oméga 3, le saumon est aussi une bonne source de vitamine D. Mais attention : pour en faire le plein avec le saumon, il ne faut pas le consommer n’importe comment. En effet, le saumon cuit au four est 2 fois plus riche en vitamine D.

Le maquereau

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A l’inverse du saumon, le maquereau contient à peu près la même quantité de vitamine D qu’il soit cuit (8,5 µg) ou cru (7,7 µg/100 grammes). A noter que le maquereau frit est encore plus riche en vitamine D, puisqu’il en renferme environ 12,30 µg/100 grammes.

Le jaune d’œuf

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Les poissons ne sont pas seuls à être riches en oméga 3. L’œuf, et plus particulièrement le jaune d’œuf, l’est aussi, puisque 100 grammes de jaune contiennent environ 3,2 µg de vitamine D.

Le lait de vache

lait de vache
 

Le lait de vache est à la fois très riche en calcium (comme tous les produits laitiers d’ailleurs) et en vitamine D.

 

Le thon naturel

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Le thon aussi est est riche  en protéines, en oméga 3 mais aussi en vitamine D et en sels minéraux.

Freiner l’avancée de la tuberculose, c'est le défi que s'est fixé le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) à travers la stratégie ''End Tb''. Ce programme lancé ce vendredi 24 mars à l’occasion de la Journée mondiale de la tuberculose et présidé par le Pr Awa Marie Coll Seck, Ministre de la Santé et de l'Action sociale, vise à réduire de 95 % le nombre de décès par tuberculose et de 90% l'incidence entre 2015 et 2035.


Au-delà de cette forte envie de réduire considérablement la tuberculose, cette stratégie, ''End Tb'', entend également décharger du portefeuille des familles des victimes, les coûts exorbitants de 2 millions de FCFA nécessaires à chaque patient pour son traitement. Chose rendue possible par la gratuité du traitement sur tout le territoire national.

Et d’ailleurs, selon la coordonnatrice du PNT, Docteur Marie Diouf : « Aujourd’hui, grâce à nos efforts et à ceux de la société civile, tout patient peut trouver une structure sanitaire pour se détecter en moins de 48 h sur le tout le territoire national ».

Néanmoins, en dépit du succès thérapeutique (91%), les interventions communautaires restent assez difficiles. Pourtant, c’est bien par cette approche que Mme le ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck entend endiguer ce fléau : « Il faut toujours encore faire plus. Nous devons changer de paradigme. J’invite la coordonnatrice à privilégier l'approche communautaire car en termes de santé, c'est la méthode la plus efficace. Il va aussi falloir renforcer le financement qui va aux communautés », indique-t-elle.

Toujours dans le cadre de la lutte contre la TB, le PNT entend mettre en avant une stratégie consistant à développer la portée et la couverture des interventions relatives aux soins et à la prévention. Et ceci, en mettant fortement l'accent sur des approches intégrées, centrées sur les patients.

Lors de cette rencontre qui a vu la participation des représentants de l’OMS et de Plan international, la recherche de nouvelles connaissances scientifiques pouvant changer radicalement les problèmes liés à la prévention et aux soins, a été fortement encouragée.

En attendant, les efforts restent essentiellement tournés vers le mode de gestion de cette maladie, ceci en rendant possible le changement de mentalités.

Pour finir, de belles notes musicales de la chorale des Baobabs et un sketch de la troupe théâtrale de Rufisque invitant les Sénégalais à ne pas stigmatiser les anciens malades de tuberculose, ont, durant quelques instants, diverti la salle.

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