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Santé

Près de 2000 malades du coeur attendent dans les coulisses pour se faire opérer, faute de place et de matériel.


A cause de la Covid -19, 1500 malades du coeur attendent d'être opérés
Les hôpitaux censés les recevoir sont pleins à cause de la pandémie de la Covid-19 qui sévit dans le monde. Pour le Docteur Massamba Thiam, c'est une affaire tronquée d'autant que "l'activité qui devait servir d'opérer les malades a été détournée".

Un autre collègue, le Professeur Maboury Diao, l'autre raison de la non opération est que "les malades fuient les hôpitaux, par peur de choper d'autres maladies".

Et pour les principaux concernés, ils sont unanimes à dire que leur maladie est de loin plus grave que la pandémie et "en l'état, celui qui n'a pas de moyens suffisants, peut en mourir, faute d'assistance".

Le poste de santé de Baba Garage est désormais largement sous-fréquenté. Et par ricochet, les accouchements à domicile ont augmenté, renseigne "Enquête".


Poste de santé de Baba Garage: La Covid -19 fait accoucher à domicile
La structure sanitaire de Baba Garage, dans le département de Bambey, ne fait quasiment plus recette. Les femmes arrivées à terme ont peur de fréquenter les structures de santé. La conséquence, c’est que les accouchements à domicile augmentent dans cette localité. Depuis trois mois, il est noté une courbe exponentielle de cette pratique. “Ces accouchements sont de l’ordre de 10 par mois." De nombreuses femmes sont ainsi obligées, faute de moyens de déplacement, d’accoucher à domicile. Des drames proviennent de ces accouchements à domicile.

Il est arrivé que des enfants meurent ou se retrouvent avec des lésions. Des femmes accouchent à domicile et se font ensuite examiner. Mais d’autres ne viennent pas. Il y en a qui ne font pas de consultations prénatales et souffrent après, d’hémorragies, d’anémies et d’infections. Des facteurs culturels expliquent les accouchements à domicile. Les belles-mères prennent presque toutes les décisions, en milieu rural. Elles disent à leurs belles-filles qu’une brave femme accouche à la maison.

"L'accouchement à domicile demeure aussi une cause majeure de décès maternel et néonatal au Sénégal’’, a fait savoir Nafissatou Sagna, sage-femme.

il y a de fortes chances que le paludisme soit beaucoup plus mortel que la Covid-19. Le coordonnateur du PNLP tire la sonnette d’alarme dans "Enquête". Surtout que l'hivernage sera précoce et les patients, en cette période de pandémie, fuient les hôpitaux comme la peste.


Hivernage et patients qui désertent les hôpitaux: Et si le paludisme tuait plus que la Covid - 19?
Avec un hivernage précoce, le pays va apprendre à vivre avec deux (2) maladies, la covid-19 et le paludisme. La situation est d’autant plus grave que les deux pathologies ont pratiquement les mêmes symptômes. Ce qui fait dire au coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Docteur Doudou Sène, qu’ils ont un double défi à relever. C’est-à-dire garantir la mise en œuvre des programmes et barrer la route à la Covid-19.

Plus de morts du paludisme lors des pandémies

On s’est rendu compte, en 2014, lors d’Ebola en Guinée et en Sierra Leone, qu’il y a eu plus de 14 mille morts supplémentaires liées au paludisme. Ce sont les mêmes impacts, actuellement. Parce la population a commencé à fuir les structures de santé, le personnel de santé aussi avait peur. Donc, toutes ces leçons sont tirées par notre système de santé’’, a argumenté Dr. Sène.

Que les populations se rendent à l'hôpital

"On leur fait le test de diagnostic rapide (TDR). Si c’est le paludisme, on traite, si c’est la Covid, on vous prend en charge’, précise-t-il. La guerre, c’est toutes ses composantes. Il faudra garantir ce combat pour que les gens soient dans une bonne santé. Covid, paludisme et toutes les autres maladies qu’il y a, nos pays n’ont pas les moyens de supporter autant de catastrophes sanitaires de cette ampleur. Il commence déjà à pleuvoir dans certaines zones. Si on nemaintient pas les activités, il y a des fortes chances que le paludisme soit beaucoup plus mortel que la Covid elle-même’’, prévient le Dr. Sène.

Le danger qui guette les femmes enceintes

Pour le coordonnateur du PNLP, il urge de faire le plaidoyer afin que les populations continuent d’utiliser les moustiquaires imprégnées. Car, révèle-t-il, le paludisme devient très grave dans des zones où il y a une disparition progressive de cette maladie.
Parce qu’il y a une baisse de l’immunité des populations. Donc, quand on a un paludisme, rapidement, on développe la forme grave qui peut être mortelle, plus mortelle que la Covid-19. Les femmes enceintes doivent assurer le traitement préventif intermittent. Ce traitement les protège et protège le fœtus’’, conseille le médecin.

Le paludisme a connu une baisse de plus de la moitié des cas en 2019 au Sénégal. Le pays était à 530 745 cas en 2018. En 2019, il s’est retrouvé avec 354 000 cas confirmés. Soit une réduction d’environ 28 % sur l’ensemble du territoire national. Le nombre de décès a également chuté. Il était de 550 en 2018, contre 260 décès pour 2019, une réduction de plus de 51 %.

Ces résultats ont été obtenus grâce aux actions menées en 2018, notamment la grande campagne de distribution de Milda. “Neuf millions de moustiquaires ont été distribuées. Mais c’est également grâce à la prise en charge précoce des cas, avec la stratégie de Pcadom (prise en charge à domicile des cas). Celle-ci permet de recenser rapidement les cas
suspects et de les tester
", a-t-il conclu.

Quand celui qui est censé, de par sa connaissance, soigner, est plus malade que le patient, cela pose problème. Les médecins au chevet des malades de la Covid-19 depuis le début de la pandémie, désertent pour non paiement de salaires et indemnités.


Covid-19: Des médecins plus malades que les malades, où est passé l'argent ?
Les médecins doctorants qui officiaient à Dalal Diam et à Diamniadio, ont déserté les lieux, laissant les malades à eux-mêmes. Pour une raison assez récurrente au Sénégal: ils réclament leurs salaires et des indemnités de garde.

Ces derniers déplorent le non respect des engagements du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr.

Déjà à bout de souffle psychologiquement, les médecins souffrent d'un autre traumatisme, celui financier.

L'argent étant le noeud de la guerre, il est légitime de se demander où est passé l'argent dégagé pour la lutte contre la Covid-19?

Le Dr. Bousso a révélé que le nombre de morts élevé de la Covid-19 était "prévu", compte tenu des malades avec des pathologies chroniques. S'il est satisfait du taux de guérison, il s'inquiète par contre de la prolifération de la maladie par des personnes asymptomatiques.


Covid -19: Malgré 25% de décès dans les réanimations, le Sénégal a 60% de guérisons
Invité à la Tfm ce mercredi, le directeur du Centre des Opérations d'urgences sanitaires (COUS), le Dr. Bousso estime qu'il y a 25% de décès dans les réanimations.

A l'en croire, le nombre élevé de décès était « prévu », compte tenu des malades avec des pathologies chroniques.

Les personnes asymptomatiques propagent le virus

Le Dr Bousso est d'avis que 60% des personnes contaminées sont asymptomatiques et le problème est qu’elles "pensent qu’elles ne sont pas malades mais ce sont elles qui contaminent et propagent le virus".

Il a révélé au cours de l'émission que 160 agents de santé sont  infectés. " Aucun pays n’a de solution, mais au Sénégal on se félicite déjà  d’avoir un taux de 65% de guérison ".

A Bignona, un enseignant a été testé positif ce mercredi, à Kolda, 64 écoles sans eau et 36 non fonctionnelles. Même situation à Louga, avec 77 écoles sans toilettes et 43, sans eau. Le décor est campé pour la rentrée d'aujourd'hui.


Rentrée Covid - 19 aujourd'hui: Ce que le virus a déjà "mangé" dans les écoles
Selon le secrétaire de l'Inspection de l'Education et de la Formation de Louga, Idrissa Bâ, "dans les écoles implantées sur la périphérie des villes à 40 km, le déficit en latrines scolaires ou l’inaccessibilité de toilettes, font que beaucoup d'élèves préfèrent se soulager dans la nature".

L'Ief de Kédougou, Boubacar Barry reste inquiet. "La seule question qui nous tienne à cœur, c'est l'eau dans les écoles. Nous savons tous que Kédougou est une ville qui a un problème d'eau".

Et pour les cas de localités comme Foundiougne, l'eau n'y coule plus depuis presque quatre ans, s'inquiètent des enseignants.

Il y a autant de raisons d’aimer les bananes que celles d’en manger. Car c’est en effet, un fruit délicieux qui peut être dévoré à chaque fois que l’occasion se pointe. Seulement, il ne faut pas le consommer avec certains aliments.

Si consommer les bananes est un plaisir pour qui les a, les associer avec certains aliments, pourrait s’avérer un dommage irréparable pour ce dernier. Avec ce goût doux et sucré et sa valeur nutritive, les bananes sont très appréciées non seulement par les enfants, mais également par les adultes.


Ne consommez jamais les bananes avec ces aliments…

Enfin, un traitement un tant soit peu efficace contre le Covid-19 ? C'est le cas, annoncent les autorités sanitaires britanniques : le dexamethasone, un stéroïdien aux propriétés anti-inflammatoires. Un médicament déjà connu et plutôt abordable, qui a le mérite de réduire la mortalité chez les patients les plus atteints.


Covid-19: pour la première fois, un médicament semble améliorer la survie
C'était l'un des traitements testés dans l'essai britannique Recovery, il apparaît que c'est pour l'instant le seul qui a un effet bénéfique sur la mortalité. Dans cette étude, le dexamethasone a été administré à plus de 2 000 patients, leur évolution clinique a ensuite été comparée à 4 300 autres qui ne l'avaient pas reçu.

Les résultats sont encourageants: la mortalité chez les malades les plus touchés, ceux qui ont été intubés, a diminué d'un tiers.

Chez les patients moins atteints, mais qui nécessitaient tout de même de l'oxygène, le bénéfice est toujours présent même s'il est moins net : la mortalité a cette fois diminué d'un cinquième.

En revanche, pour les formes les moins graves, l'administration de dexamethasone n'a rien changé. Cela dit, avec ce premier traitement efficace contre le Covid-19, ces résultats ouvrent une porte restée fermée jusqu'à aujourd'hui.

Ils sont cependant préliminaires, ça n'a pas empêché le gouvernement britannique d'annoncer aussitôt l'utilisation généralisée de dexamethasone, pour traiter les cas les plus graves de Covid-19.

Le nombre total de décès s'élève désormais à 29.155 depuis le début de l'épidémie.


Les gestes barrières et se laver régulièrement les mains participent à réduire la transmission du virus. Georges Gobet/AFP
Les gestes barrières et se laver régulièrement les mains participent à réduire la transmission du virus. Georges Gobet/AFP

La France a recensé 13 nouveaux décès dans les hôpitaux en lien avec l'épidémie de Covid-19  sur les dernières 24h, soit le bilan quotidien le plus faible depuis le 14 mars, juste avant le confinement, selon le site internet du gouvernement dimanche.

Le nombre de cas confirmés de COVID-19 atteint 153.977, soit 343 de plus que la veille.

Le nombre total de décès s'élève désormais à 29.155 en France depuis le début de l'épidémie, contre 29.142 samedi. Quant au nombre de personnes hospitalisées, il est de 12.461, contre 12.479 hier, soit 18 de moins en 24 heures. Parmi eux, 1053 sont considérés comme des cas graves, contre 1059 la veille. Au total, 70.842 personnes ont pu regagner leur domicile suite à une hospitalisation en lien avec le Covid-19.

figaro.fr

Depuis la publication d’une étude niant l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans la revue médicale prestigieuse "The Lancet", le monde a regardé de travers les adeptes de ce traitement médical, à l’image de Didier Raoult. Cette publication a eu des conséquences politiques et scientifiques invraisemblables ! Or, ce jeudi 4 juin, cette étude est supprimée des colonnes de "The Lancet", au même titre que dans celles du "New England Journal Of Medicine". Pourquoi ? Les coauteurs de l’étude n’auraient pas réussi à avoir accès aux données médicales des patients testés. Ils se sont donc rétractés ! Retour sur cette sombre affaire !


Retournement de situation: l’étude niant l’efficacité de l’hydroxychloroquine, vient d’être retirée du journal "The Lancet" !

Une société méconnue derrière cette étude douteuse

Ce jeudi 4 juin 2020, la prestigieuse revue médicale The Lancet a annoncé via un communiqué de presse retirer l’étude niant l’efficacité de l’hydroxychloroquine. La raison : les coauteurs de l’étude ont fait machine arrière et ont demandé le retrait de l’étude. Or, Sapan Desai, le chirurgien et fondateur de la société Surgisphere, à l’origine de la collecte des données médicales de 96 000 patients, est resté silencieux.

 

Selon The Lancet, les coauteurs Mandeep Mehra, Frank Ruschitzka (hôpital universitaire de Zurich) et Amit Patel (université de l’Utah), s’étant basés sur les données apportées par la société Surgisphere, « n’ont pas été en mesure d’effectuer un audit indépendant des données qui sous-tendent leur analyse » et « ne peuvent plus garantir la véracité des sources de données primaires » . D’où la suppression de l’article dans ce journal médical à la renommée internationale.

À côté, le New England Journal Of Medicine affirme que la demande de rétractation de l’étude était signée par les trois coauteurs ainsi que le fondateur de la société SurgisphereDans la justification apportée, des nouveaux éléments viennent éclairer l’affaire. En effet, des chercheurs auraient été mandatés pour effectuer une analyse indépendante, or « Surgisphere ne transmettrait pas l’ensemble des données, les contrats des clients et l’audit de leur certification ISO » . C’est la douche froide.

Les conséquences de cette sombre étude

Après la publication de cette étude dans The Lancet le 22 mai 2020, le débat sur l’hydroxychloroquine s’est enflammé ! En effet, l’étude niait totalement l’efficacité de la l’hydroxychloroquine et affirmait même que ce médicament augmentait la mortalité et les arythmies cardiaques chez les patients hospitalisés. 

 

Face à ces déclarations dramatiques, l’Organisation Mondiale de la Santé a suspendu le recrutement de patients sous hydroxychloroquine dans le cadre d’un essai clinique international, Solidarity. À côté, les 16 essais cliniques français testant ce traitement avaient été arrêtés sur le champs par l’Agence nationale de sécurité des médicaments.

Le traitement faisait l’objet d’une dérogation en France, afin que certains médecins puissent l’utiliser. Face aux révélations de The Lancet sur l’hydroxychloroquine, Olivier Véran avait supprimé cette dérogation. 

 

C’est une affaire à suivre…

Source : [Le Monde. ]urlblank:https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/06/04/hydroxychloroquine-trois-auteurs-de-l-etude-du-lancet-se-retractent_6041803_1650684.html

Publié par Salomee le 05 Juin 2020

 
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