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Santé

La revue médicale britannique "The Lancet" publie une mise en garde dans son journal concernant les résultats de l'étude sur la dangerosité d'un traitement à base de chloroquine contre le coronavirus. Explications.


Didier Raoult avait-il raison sur la CHLOROQUINE ?

Les éditeurs de la revue scientifique "The Lancet" se sont fendus d'un communiqué, publié dans leurs colonnes pour mettre en garde leurs lecteurs sur l'étude qui dénonce les dangers d'un traitement par la chloroquine, ou son dérivé l'hydroxychloroquine, pour les personnes atteintes par la Covid-19.

Les résultats de l'étude mettaient en avant les risques d'arythmie cardiaque, les autres conséquences possibles, jusqu'au décès. L'étude soulevait également que l'efficacité de ces substances n'avait pas été prouvée jusqu'alors.

D'importants doutes scientifiques ont été soulevés au sujet des données rapportées dans l'étude de Mandeep Mehra,publiée dans The Lancet le 22 mai 2020 

L'impact de cette étude

Les résultats de cette étude ont eu un véritable impact, notamment sur des essais cliniques en cours. Ainsi, l'Organisation mondiale de la santé avait pris la décision de suspendre "temporairement" ses essais cliniques autour de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine.

Le gouvernement français avait quant à lui décidé de ne plus autoriser l'utilisation de la chloroquine pour traiter la Covid-19  à l'hôpital, en dehors des essais cliniques.

Une étude largement remise en cause

En France, citons le Pr Didier Raoult, infectiologue, qui a été l'un des premiers à contester les résultats de cette étude. Il évoquait "une étude foireuse" sur des "données faussées"  qui se baserait sur des data au lieu de s'appuyer sur des cas de malades, sur le terrain. Un avis largement partagé par les principaux détracteurs de cette étude. Des dizaines de scientifiques publiaient fin mai une lettre ouverte au sujet des méthodes utilisées dans cette étude.

Un audit en cours

Le communiqué du journal "The Lancet" explique qu'un audit indépendant est actuellement en cours concernant la "provenance et la validité des données" de l'étude. En attendant "des résultats attendus très prochainement" la revue scientifique a donc préféré prendre les devants et publié cette mise en garde, avant dans le but d'alerter les lecteurs et par rapport à tous les points contestés depuis la sortie de l'étude.

Avant de conclure : "Nous mettrons cet avis à jour dès que nous aurons de plus amples informations."

Affaire à suivre...

EN DIRECT - Coronavirus : 107 nouveaux décès en France, le virus «reste actif» sur le territoire

Vingt journalistes sont morts du Covid-19 au Pérou

Vingt journalistes sont décédés au Pérou ces dernières semaines du nouveau coronavirus, la plupart en couvrant la pandémie, a annoncé mardi l'association nationale des journalistes (ANP).

«Au 1er juin, le nombre de collègues décédés (du coronavirus) s'élève à 20», a déclaré à l'AFP Zuliana Lainez, secrétaire exécutive de l'ANP. La plupart de ces journalistes ont attrapé le Covid-19 en couvrant les principaux foyers d'infection, comme des marchés ou des hôpitaux. «Ils sont allés dans des hôpitaux, qui sont des foyers d'infection, avec des masques faits maison», a-t-elle expliqué, dénonçant les faibles moyens de protection dont disposaient ses confrères.

«La mort de journalistes à cause du Covid-19 confirme le besoin urgent de nous pencher sur leur manque de protection sanitaire et la précarisation de la profession», a ajouté la représentante. Le Pérou est le second pays d'Amérique latine le plus touché par la pandémie, après le Brésil, avec plus de 170.000 cas, dont plus de 4600 décès.

Il est désormais possible de nager dans une piscine en zone verte

Piscines, salles de sports et gymnases pouvaient rouvrir ce mardi, en zone verte seulement. Dans les piscines, les bassins devaient être remis à la bonne température, après deux mois de fermeture. Afin de respecter les distances entre les nageurs, l'affluence doit être divisée par quatre. Si tous les bassins n'ont pu rouvrir dès aujourd'hui, ce n'est pas le cas de la piscine Jean Bouin, à Nice, qui a déjà accueilli quelques nageurs. 
 
Eric Gaillard/Reuters.
 
Eric Gaillard/Reuters.
 
Eric Gaillard/Reuters.

Plus de 377.000 morts dans le monde

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 377.213 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mardi à 19H00 GMT.
Plus de 6.320.480 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de l'épidémie, dont au moins 2.662.300 sont aujourd'hui considérés comme guéris.

Les musées de nouveau ouverts en France

La Cité de l'automobile à Mulhouse, dans l'est de la France, a rouvert ce mardi comme de nombreux musées et monuments. Les visiteurs devaient toutefois porter un masque. 
Sébastien Bozon/AFP.
 
Sébastien Bozon/AFP.

Espagne: le gouvernement prudent sur l'accueil de public dans les stades

Le gouvernement espagnol, très attentif à l'évolution de la pandémie du coronavirus, s'est montré prudent, mardi, sur l'éventualité d'accueillir du public dans les stades avec le redémarrage de la Liga le 11 juin. «Nous n'avons écarté aucune hypothèse, en fonction de l'évolution de l'épidémie et du comportement des gens pendant la phase 3», a expliqué en conférence de presse Fernando Simón, le directeur des urgences sanitaires au ministère espagnol de la Santé.
La phase 3, nouvelle étape du plan de déconfinement élaboré par le gouvernement espagnol, ne concerne pour le moment que les plus petites îles des Canaries et des Baléares où vivent environ 45.000 personnes.

Près de la moitié des détenus de Mayotte positifs au Covid-19

 

Cent-vingt-neuf détenus sur les 329 du seul centre pénitentiaire de Mayotte à Majicavo Lamir dans la commune de Koungou ont été testés positifs au Covid-19, affirme l'Agence régionale de santé (ARS) dans son bilan quotidien. Et ce «cluster» inquiète l'ARS qui a organisé une campagne de tests sur les détenus et les 150 agents pénitentiaires depuis le début de la semaine.

Les syndicats CGT et FO avancent eux le chiffre de 152 contaminés et accusent leur hiérarchie d'avoir fait preuve de négligence en ne les dotant pas de masques, de surblouses et d'autres matériels de protection dès l'apparition du virus à Mayotte à la mi-mars. Ceux-ci craignent que ce bilan soit revu à la hausse en raison de la surpopulation carcérale et la promiscuité régnant à Majicavo. Les détenus contaminés ont été placés à deux voire trois par cellule au 3e étage de l'établissement.

Nouveau bilan en France: 28.940 morts (+107), 1253 patients en réanimation

Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a livré le bilan quotidien de l'épidémie en France. Voici les quelques chiffres à retenir :

-28.940 personnes sont mortes du Covid en France depuis le début de l’épidémie, dont 18.590 personnes au sein des établissements hospitaliers et 10.350 en établissements sociaux et médico-sociaux.

-14.028 personnes sont hospitalisées pour une infection Covid-19 et 229 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. 1253 malades atteints d’une forme sévère de Covid-19 sont hospitalisés en réanimation. 33 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation. Le solde reste négatif en réanimation, avec 49 malades de Covid-19 en moins par rapport à hier.

-4 régions (Île-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 74% des patients hospitalisés en réanimation. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève 110 hospitalisations, dont 20 en réanimation.

-Depuis le début de l’épidémie, 101.932 personnes ont été hospitalisées, dont 17.993 en réanimation. 68.812 personnes sont rentrées à domicile. 

Commission d'enquête coronavirus: Ciotti et Bourguignon pressentis

Le député LR Eric Ciotti est pressenti pour le poste de rapporteur de la commission d'enquête sur la gestion de la pandémie du coronavirus, installée ce mercredi à l'Assemblée nationale, tandis que la marcheuse Brigitte Bourguignon en prendrait la présidence, selon des sources parlementaires. 

La vice-présidence reviendrait au chef de file du groupe LR Damien Abad. Cette commission d'enquête fait suite à la mission d'information parlementaire sur le sujet qui rendra son rapport d'étape mercredi. 

Les pêcheurs bretons tirent la sonnette d’alarme

 

La situation de la filière pêche et aquaculture bretonne est «extrêmement préoccupante» en ce début de déconfinement, a alerté mardi le président du Comité régional des pêches maritimes de Bretagne, Olivier Le Nezet, faisant étant d'un courrier en ce sens au gouvernement. «L'impact du Covid-19 sur la filière est beaucoup plus important maintenant que pendant le confinement, a-t-il assuré. Le marché ne peut pas absorber l'ensemble des débarquements», alors que la plupart des navires ont repris la mer. 

«Les prix se sont effondrés et même lorsque les captures trouvent acheteurs, les armements sont très en-deçà des seuils de rentabilité», poursuit la missive dont l'AFP a obtenu une copie. La reprise d'activité de la restauration «ne suffira pas à inverser la tendance», estime Olivier Le Nezet, jugeant que la situation est aggravée «par un regain inédit des importations de produits halieutiques depuis le début du confinement», en provenance selon lui de la pêche britannique.

» VOIR AUSSI - «Je vis au jour le jour»: les pêcheurs frappés par la crise du coronavirus

Football: privés de matches, des abonnés à beIN et Canal+ demandent un remboursement

 

Des abonnés de Canal+ et beIN Sports se rassemblent à partir de mardi dans une action collective et demandent aux chaînes une compensation financière. «Les abonnés se sont vu privés des matches de Ligue 1 et de Ligue 2 qui auraient dû être diffusés entre le 14 mars et la fin du mois de mai, sans qu'aucune compensation financière ne leur soit proposée», explique la plate-forme Vpourverdict, une start-up lyonnaise.  

«Ce qui choque les abonnés, c'est qu'un diffuseur dise qu'il ne paye pas les droits TV à la ligue à la suite de l'arrêt des compétitions, mais qu'il ne restitue pas cette somme auprès des abonnés», a expliqué à l'AFP Vincent Durand, du cabinet Active Avocats à Lyon. 
 

Les marchés européens en forme

 
Les marchés européens sont restés dans leur bulle mardi, privilégiant les espoirs de reconquête économique suite au déconfinement qui se profile un peu partout dans le monde plutôt que les risques géopolitiques et sanitaires ou encore les violences aux Etats-Unis. Hormis Londres (+0,87%), les places européennes ont fini sur une hausse de plus de 2% (Paris +2,02%, Madrid +2,59% et Milan +2,42%), tandis qu'à la Bourse de Francfort (+3,75%), le Dax a retrouvé son niveau de début mars. 

220 milliards d'euros de déficit en 2020 pour le budget de l'Etat et 52 milliards pour la Sécurité sociale

Le déficit du budget de l'Etat devrait atteindre 220 milliards d'euros cette année, soit 50 milliards de plus que le chiffre inscrit dans le budget rectificatif présenté début avril par le gouvernement, a annoncé mardi Gérald Darmanin. «L'Etat prend très largement sa part dans la crise du covid», a assuré le ministre des Comptes publics lors d'une audition à l'Assemblée nationale. «Aujourd'hui à date», le déficit prévu est de «220 milliards» d'euros. «C'est plus de quatre fois le déficit de la sécurité sociale», a-t-il souligné. 

Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre un niveau «historique» de 52,2 milliards d'euros en 2020, soit sensiblement plus que les 41 milliards d'euros annoncés fin avril, a également indiqué Gérald Darmanin.

Italie: augmentation du nombre de nouvelles contaminations

Le nombre de nouveaux décès liés au Covid-19 s'est élevé mardi en Italie à 55, contre 60 la veille, a annoncé la Protection civile qui a comptabilisé 318 nouvelles contaminations en 24 heures contre 178 de plus la veille. 

Depuis le 21 février, l'épidémie a tué 33.530 personnes dans la péninsule, faisant de l'Italie le troisième pays le plus touché, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. 

La SNCF vend désormais toutes les places de ses TGV et Intercités pour l'été

 

La SNCF a mis en vente mardi toutes les places encore disponibles sur les TGV et Intercités programmés cet été, y compris celles laissées auparavant vacantes pour raisons sanitaires, promettant petits prix et promotion. «Ces trains étant à réservation obligatoire, la SNCF veillera dans la mesure du possible à ce que le moins de voyageurs ne voyageant pas ensemble soient assis à côté les uns des autres», a-t-elle précisé dans un communiqué. 

Pour rassurer les voyageurs qui seraient toujours effrayés par le coronavirus, tous les billets (TGV, Ouigo, Intercités et TER en correspondance) resteront échangeables et remboursables sans frais jusqu'au 31 août. 

 

 

 

Cote de confiance: Macron stable, Philippe s'envole

 

La cote de confiance d'Emmanuel Macron est stable (40%) tandis que celle d'Edouard Philippe continue de s'envoler (53%, +7 en un mois), loin devant celle du chef de l'Etat, selon un sondage Ifop-Fiducial publié mardi. 

 Avec 40% des Français interrogés qui approuvent son action, Emmanuel Macron conserve son étiage du mois précédent, dans un contexte de crise sanitaire, selon cette enquête mensuelle pour Paris Match et Sud Radio. Très en vue dans la gestion du déconfinement, le Premier ministre enregistre un fort gain et creuse l'écart avec le chef de l'Etat, confirmant la tendance constatée dans plusieurs enquêtes d'opinion ces dernières semaines. 

La garantie de l'Etat au prêt demandé par Renault sans «contraintes très difficiles» selon son président

 
«Nous avons eu quelques engagements (...) qui n'étaient pas très compliqués pour nous parce que de toute façon nous les aurions pris, c'était du type il faut que les fournisseurs soient réglés», affirmé ean-Dominique Senard, le président de Renault, sur France Info, concernant l'octroi d'une garantie publique sur le prêt de 5 milliards d'euros. Jean-Dominique Senard a aussi évoqué le respect sans décalage dans le temps des contraintes européennes sur le CO2. «Donc c'était pas pour nous des contraintes très difficiles.» 
 

L'Allemagne prête à lever les restrictions aux voyages dans l'Union européenne

Le gouvernement allemand doit se prononcer mercredi sur une levée des mises en garde sur les voyages touristiques dans l'Union européenne, mises en place pour lutter contre le coronavirus, a indiqué le ministre des Affaires étrangère mardi. 

«Nous préparons une décision pour le conseil des ministres de demain, qui doit encore être approuvée au sein du gouvernement» de coalition entre les conservateurs et les sociaux-démocrate, a indiqué Heiko Maas lors d'une conférence de presse à Berlin.  L'objectif est désormais de «remplacer nos mises en garde sur les voyages en Europe et dans les Etats associés par des recommandations», informant en détail sur la situation sanitaire pays par pays, a ajouté le ministre. 

La finance française planche sur un fonds d'au moins 10 milliards pour soutenir l'économie

 

«Depuis quelques semaines maintenant, les banques travaillent à l'élaboration d'un dispositif qui permettrait d'ici la fin de l'année de trouver des solutions pour renforcer les fonds propres des entreprises», a affirmé à l'AFP la Fédération bancaire française, confirmant des informations publiées lundi soir par les Échos. 

Ces réflexions portent notamment sur la création d'un fonds, doté de 10 milliards d'euros au moins, pour soutenir le bilan des petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI), a précisé à l'AFP une source proche de ces réflexions demandant à ne pas être identifiée. 

Edouard Philippe promet des aides pour les très jeunes entreprises

Edouard Philippe a annoncé mardi qu'un dispositif d'aide pour les «très jeunes entreprises» créées juste avant le confinement serait présenté en juin, sans en préciser pour l'heure les détails. «Un texte réglementaire sera pris dans le courant du mois de juin pour accompagner les entreprises tout récemment créées de façon à ce que les plus jeunes et peut-être d'une certaine façon les plus audacieux ne soient pas pénalisés par la crise sanitaire», a déclaré le Premier ministre lors des questions au gouvernement à l'Assemblée. 

Les Républicains dévoilent un plan de relance post-coronavirus offensif

 

Suppression de charges pour les PME, baisse de la TVA à 5,5% pour l'hôtellerie-restauration, transformation progressive du chômage partiel en allègement de charges, aide à l'embauche des jeunes, fonds souverain... Les Républicains ont dévoilé mardi leur plan de relance pour doper l'activité après la crise du coronavirus.  Le parti chiffre à «10% du PIB» soit 250 milliards d'euros le coût de ces mesures déclinées en cinq objectifs. 

Dans leur plan de relance les Républicains évoquent aussi la prise en charge, par l'Etat, des «six premiers mois de salaire des jeunes embauchés». «On n'a pas décongelé de vieilles mesures, on est allés sur des terrains assez nouveaux», a assuré le secrétaire général du parti, Aurélien Pradié, lors d'une conférence de presse. 

Football : les clubs professionnels espèrent des aides et «des stades ouverts» pour la reprise

 

Dans un communiqué commun inédit depuis la suspension des compétitions pour cause de pandémie, les deux grands syndicats de clubs professionnels (Première Ligue et UCPF) tirent les conclusions de cette période ayant abouti à l'arrêt définitif de la saison 2019-2020, là où les principaux championnats étrangers ont enclenché la reprise.  Tout en rappelant que les instances du foot n'ont pas eu «d'autre choix» que d'arrêter la saison fin avril conformément aux annonces gouvernementales, les clubs appellent, «plutôt que de jeter un oeil dans le rétroviseur», à «regarder devant», dans ce communiqué transmis aux rédactions. 

Ils exhortent notamment le gouvernement à «trouver des solutions»  et à travailler sur «un plan de relance» dont ils espèrent «pouvoir discuter rapidement le contenu et les modalités avec les ministères concernés». Ils insistent sur le caractère «sinistré» de leur secteur, qui va connaître un manque à gagner de 500 à 800 millions d'euros selon plusieurs dirigeants.

lefigaro.fr

Médecin généraliste, Jimmy Mohamed s'est exprimé auprès d'Europe 1, sur l'importance du port du masque, pour lutter efficacement contre la propagation du virus.


Le masque, arme ultime: "Si 85 % de la population le porte, l’épidémie disparaît", un médecin en explique l'importance

Porter un masque pour limiter la propagation du virus

Depuis le 11 mai 2020, et le début du déconfinement progressif, de nombreux Français redécouvrent les plaisirs de la vie. S'il est bien trop tôt pour parler d'un retour à la vie normale, certains profitent du fait de ne plus avoir de restrictions de sortie, et en oublieraient même que l'épidémie est loin d'être finie.

En effet, le virus se propage toujours sur le territoire, et[ il est essentiel de respecter les gestes barrières et autres mesures de sécurité]url:https://www.gentside.com/coronavirus/coronavirus-les-veritables-solutions-pour-se-proteger-efficacement_art94512.html  pour espérer sortir le plus rapidement de cette crise sanitaire. Dans cette optique, le port du masque est vivement conseillé dès que l'on sort de chez soi.

Invité sur Europe 1, Jimmy Mohamed, médecin généraliste, est revenu sur l'importance du port du masque. Selon ce dernier, [si la majorité des France porte le masque]url:https://www.gentside.com/coronavirus/masque-coronavirus-ils-sont-de-plus-en-plus-jetes-dans-la-rue_art95099.html , nous pourrions venir à bout de cette épidémie, qui frappe le monde entier depuis plusieurs mois :

"Si 85 % de la population porte des masques, les études prouvent que l’épidémie disparaît. Il est donc impératif de les porter tous, et tout le temps (...). C’est vrai que nous, les médecins, on a dû réapprendre à porter des masques et à les supporter. Pour le grand public c’est encore plus difficile
Les masques chirurgicaux à usage unique sont plus simples et plus agréables à porter. Pour les masques en tissu, il faut absolument les acheter à la pharmacie puisqu’ils sont normés AFNOR. Ils sont donc mieux tolérés que si vous les faites vous mêmes à la maison"

Les masques chirurgicaux à usage unique sont en vente partout sur le territoire depuis début mai. À partir du 23 mai, et la fin de l'encadrement du prix de vente unitaire de ces masques jetables, [une hausse significative de ce prix de vente pourrait être constatée]url:https://www.gentside.com/coronavirus/coronavirus-le-prix-des-masques-chirurgicaux-a-usage-unique-pourrait-serieusement-augmenter_art95132.html .

Par Robin Rigaud 

[gentside.com]url:https://www.gentside.com/

En prévention contre le coronavirus, Donald Trump a décidé de prendre la chloroquine, la molécule vantée par le professeur Raoult. Une information que le scientifique marseillais a apprise ce matin et qu’il vient de commenter auprès de Guillaume Durand sur Radio Classique.


Coronavirus : Didier Raoult réagit sur le traitement préventif de Donald Trump à la chloroquine

Après avoir annoncé ne souffrir d’« aucun symptôme » du Covid-19, le président américain annonçait : « Je ne veux pas être testé mais on m’oblige à l’être » tous les deux jours…. Hier, lundi 19 mai 2020, Donald Trump ajoutait prendre de l’hydroxychloroquine à titre préventif. Une information que Didier Raoult, grand défenseur de cette molécule dans l’hexagone, a apprise ce matin. « Je n’étais pas au courant, déclare le professeur sur les ondes de Radio Classique face à Guillaume DurandEt puis je ne suis pas le médecin traitant de Trump. »

Didier Raoult remet l’église au milieu du village

Après cette remarque ironique, Guillaume Durand lui a demandé si prendre de la chloroquine en prévention était une bonne idée. De quoi provoquer chez Didier Raoult une forte envie de remettre les points sur les "i". « Je voudrais dans ce pays qu'on remette les choses en perspective et qu'on se rende compte jusqu'à quel point il y a eu une hallucination collective des médias et d'un certain nombre de responsables sur l'hydroxychloroquine qui est quand même un des médicaments les plus prescrits au monde, rappelle le scientifique. Que tous les médecins ont prescrit dans leur vie et on s'est retrouvé avec le directeur actuel de l'ANSM (L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), plus le président actuel du comité de santé publique, sans oublier le président du conseil de l'ordre, à faire une espèce de dramatisation d'un médicament banal alors que le précédent directeur de l'ANSM - qui est un homme très sérieux - le précédent directeur du comité de santé publique, ont fait un mot pour dire " mais arrêtez cette folie avec l'hydroxychloroquine ". C'est un médicament banal, classique, et donc on a inventé de tout : arrêt cardiaque, atteinte rétinienne qui arrive après 5 ans de traitement. » Après cet agacement dont il est coutumier, Didier Raoult a retrouvé son calme et son humour en concluant par : « Ça doit être préventif de la folie parce que tous ceux qui ne veulent pas de l'hydroxychloroquine sont devenus complètement fous dans ce pays. » De là à conseiller de prendre un médicament sans symptôme...

voici.fr



 

Alors qu’un vaccin contre le Covid-19 n’est pas attendu avant plusieurs mois, des théories complotistes fleurissent déjà sur les réseaux sociaux. La dernière en date, promue par la sphère “antivax”, décrit un effroyable plan secret visant à éradiquer 80% de la population mondiale.


“Un vaccin fait pour tuer”... les théories complotistes sur l'épidémie inondent les réseaux
“Un vaccin fait pour tuer”... les théories complotistes sur l'épidémie inondent les réseaux

Un agenda caché derrière la pandémie de coronavirus ? Depuis quelques jours, un document qui prétend alerter la population de la dangerosité du futur vaccin circule dans les boucles de mails des milieux complotistes et sur les réseaux sociaux. Partagé par le compte Twitter @Katoenchemin lundi 11 mai, le texte a suscité quelques centaines d’interactions, dont, heureusement, une majorité de commentaires incrédules.

Il faut dire que les allégations qu’il contient sont pour le moins ubuesques. Selon le document, les gouvernements du monde entier auraient ainsi l’intention d’utiliser le prétexte du coronavirus pour imposer une vaccination massive à la population. L’ennui, c’est que loin d’immuniser contre le virus, ce futur vaccin serait composé de plusieurs substances extrêmement dangereuses, dont l’administration vise tout simplement à anéantir 80% des habitants de la planète...

Compte twitter @Katoenchemin

Pour @Katoenchemin, la révélation de ce plan machiavélique (et délirant) serait l’oeuvre du professeur Jean-Bernard Fourtillan. Farouchement anti-vaccin, ce pharmacologue controversé avait subi les foudres de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), en septembre 2019, pour avoir mené un essai clinique “sauvage”  sur plus de 400 patients atteints des maladies de Parkinson et d’Alzheimer. S’il conteste l’illégalité de son expérimentation, Jean-Bernard Fourtillan est néanmoins visé par une enquête de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique.

Contacté, il nie être l’auteur de la note sur le coronavirus. Il l’aurait simplement reçue d’un proche, avant de la transférer, à son tour, à “plusieurs amis”. Le pharmacologue assure cependant que son contenu “correspond à la réalité”. “L’objectif de cette fausse pandémie est de vacciner la population mondiale avec un vaccin contre le Covid-19 extrêmement dangereux, qui est le fruit d’une manipulation génétique du Sars-CoV-2”, affirme-t-il.

Les Français sont réceptifs aux théories complotistes, selon une étude

Transmission du virus, traitements, vaccins… depuis janvier dernier, la pandémie agit comme un exhausteur des théories complotistes, qui se répandent à toute vitesse sur les réseaux sociaux. En France, le danger est accru par la réceptivité d’une partie de la population aux thèses conspirationnistes, particulièrement lorsqu’elles concernent le domaine sanitaire. Selon une récente enquête  de l’Institut Ifop, en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès et Conspiracy Watch, 51% des Français pensent que “certains adjuvants contenus dans les vaccins, comme l’aluminium, peuvent être très dangereux”, alors que cette affirmation ne repose sur aucune preuve concrète.

Autre tendance inquiétante mise en lumière par cette étude : un tiers des sondés (33%) souscrit à la théorie selon laquelle le ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins.

capital.fr

Les déclarations de Paul Hudson, directeur général du laboratoire français, ont «ému» Emmanuel Macron. Le vaccin «sera accessible à tout le monde» a corrigé ce matin le président de Sanofi France.


Le laboratoire français collabore également avec Translate Bio, une biotech américaine, qui développe des médicaments à base d'ARN messager, dans le but de mettre au point un autre type de vaccin contre le Covid-19. Charles Platiau / REUTERS
Le laboratoire français collabore également avec Translate Bio, une biotech américaine, qui développe des médicaments à base d'ARN messager, dans le but de mettre au point un autre type de vaccin contre le Covid-19. Charles Platiau / REUTERS
Si Sanofi réussit son pari, les États-Unis « obtiendront les vaccins en premier ». Une avance qui sera de quelques jours ou quelques semaines sur le reste du monde. Le gouvernement américain « a le droit aux plus grosses précommandes » puisque le pays « partage le risque ». Les déclarations à Bloomberg de Paul Hudson, DG du laboratoire français, ont fait mouche mercredi soir et ont même «ému» le président de la République selon l'Élysée.

Sanofi, un des champions mondiaux des vaccins, est engagé dans deux projets de recherche. L'un d'eux, mené en partenariat avec le britannique GlaxoSmithKline, a été noué dès février en collaboration avec l'Autorité pour la recherche et le développement avancé dans le domaine biomédical (Barda), une agence qui dépend du département de la Santé américain. Ce dernier aurait apporté autour de 30 millions de dollars. Le laboratoire français expliquait à l'époque vouloir lui apporter tout son ­« savoir-faire » et « mettre à profit ses recherches antérieures sur le Sras ». Les États-Unis « ont investi pour essayer de protéger leur population », a ajouté mercredi Paul Hudson.

Sanofi corrige le tir

Des propos qui ont déclenché de vives réactions jusqu'à l'Élysée. Emmanuel Macron s'est en effet «ému» que le groupe serve en priorité les États-Unis, et a appelé de nouveau à ce que ce vaccin soit «extrait des lois du marché», a annoncé jeudi l'Élysée.

«La présidence, comme tout le monde, s'est émue de cette déclaration qui ne correspond pas, par ailleurs, à la réalité de la relation entre le groupe Sanofi et le gouvernement français dans la recherche pour le vaccin. Ce qui est absolument sûr, c'est que les efforts déployés ces dernières semaines et ces derniers mois montrent qu'il est nécessaire que le vaccin soit un bien public et mondial, c'est-à-dire extrait des lois du marché. (...) (Tout doit être fait pour que le vaccin soit) accessible le plus rapidement possible et distribué de manière juste et équitable, c'est-à-dire disponible partout, pour tous, et au même moment», a indiqué l'Élysée, en précisant que le chef de l'État recevrait des dirigeants de Sanofi en début de semaine prochaine.

De son côté, la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher a également fait part de sa déception. «Tel accès privilégié de tel ou tel pays sous un prétexte qui serait un prétexte pécuniaire serait inacceptable», a-t-elle déclaré jeudi matin au micro de Sud Radio. «J'ai directement contacté le patron de Sanofi qui m'a confirmé que le vaccin sera bien accessible en France. Le groupe a d'ailleurs publié un communiqué pour préciser cela», a-t-elle expliqué.
 

Le président de Sanofi France a en effet assuré sur BFMTV que le vaccin contre le Covid-19 ne serait pas réservé aux États-Unis. «Si on découvre un vaccin, il sera accessible à tout le monde, les Américains et les Européens l'auront en même temps», a expliqué Olivier Bogillot. Le propos de Paul Hudson a mal été compris, il interpellait juste l'Union Européenne pour qu'elle soit efficace. Pour moi le débat est clos: le vaccin, s'il est découvert sera mis à disposition des patients français.»

Sanofi explique dans son communiqué travailler avec les autorités européennes pour faciliter l'accès à un éventuel vaccin sur le continent. «Sanofi dispose d'un ancrage industriel diversifié et international. Nous avons des capacités de production aux États-Unis, en Europe, notamment en France et ailleurs dans le monde. La production sur le sol américain sera principalement dédiée aux États-Unis et le reste de nos capacités de production sera alloué à l'Europe, à la France et au reste du monde», a précisé le groupe. «Nous nous sommes toujours engagés à ce que dans ces circonstances sans précédent, notre vaccin soit accessible à tous», a ajouté le laboratoire.

Le directeur général de Sanofi Paul Hudson ne cache pas sa déception face au manque de coordination en matière de recherche et de gestion de l'épidémie au niveau du Vieux Continent. Il appelle de ses vœux la création d'une « Barda » à l'européenne.

Il faut croire qu'il a été en partie entendu. Selon Reuters, la Commission européenne réfléchirait à mobiliser un fonds d'urgence de 2,4 milliards d'euros pour renforcer la capacité des laboratoires pharmaceutiques en Europe. Et ce, afin d'éviter que le Vieux Continent ne se retrouve démuni, tant en capacités de production que de distribution, lorsqu'un vaccin contre le coronavirus aura été trouvé. La commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a évoqué ce sujet la semaine dernière devant les ministres européens de la Santé, qui l'ont approuvée, mais aucune décision finale n'a été prise.

La secrétaire d'État à l'Économie a ajouté ce jeudi que la France travaillait avec l'Allemagne afin «d'accélérer le mouvement de soutien européen» pour pouvoir rapidement accompagner les différentes recherches et faciliter le processus d'homologation des produits.

 
lefigaro.fr

Deux scénarios ont été modélisés par des scientifiques avec les variables du déconfinement français et ils convergent vers un même résultat: un retour de l'épidémie de Covid-19.


Déconfinement : des chercheurs prévoient très sérieusement une deuxième vague du virus en France
Déconfinement : des chercheurs prévoient très sérieusement une deuxième vague du virus en France

Alors que la France entame enfinson processus de déconfinement depuis ce lundi 11 mai 2020, les scientifiques sont au garde-à-vous. En effet, si les français peuvent retrouver un semblant de liberté après 55 jours de confinement, l'épidémie de coronavirus Covid-19 n’a pas disparu pour autant. Face aux risques liés au déconfinement, notamment constatés en Chine ou en Allemagne, les chercheurs ont modélisé deux scénarios pour tenter de prévoir le "comportement" du virus. Et les résultats sont cinglants : dans les deux cas, une deuxième vague du virus est très sérieusement envisagée.

La Chine, la Corée et l'Allemagne replongent

Si la Corée du Sud et la Chine semblent avoir réussi à contrôler la propagation du coronavirus depuis plusieurs semaines, notamment grâce aux nombreuses mesures de restrictions sanitaires imposées par le gouvernement (distanciation sociale, masques obligatoires, dépistage, isolation et traçage des personnes infectées et de leurs contacts), la réapparition ces derniers jours de dizaines de cas dans ces deux pays pose question.

Mêmes doutes du côté de l'Allemagne où le déconfinement a démarré il y a quelques jours avec des mesures similaires, et où on observe déjà que le taux de contamination appelé aussi R0 est repassé au dessus de 1rapporte la radio allemande Deutsche Welle. Cela signifie qu'une personne contaminée en infecte plus d’une et donc que l’épidémie augmente. Afin d'anticiper une situation similaire sur le territoire français, des chercheurs ont donc tenté de modéliser le comportement de l'épidémie en fonction des différents facteurs liés à notre déconfinement.

Premier scénario

La première étude, réalisée par l'AP-HP et dévoilée le 5 mai dernier, montre que dans le cas d'une application absolument parfaite des mesures actuelles de restrictions sanitaires, la courbe de l'épidémie diminuerait significativement avec notamment une baisse de la mortalité de 20 à 60% dans les prochaines semaines. L'étude précise néanmoins que dans ces conditions, une importante deuxième vague du virus qui submergerait à nouveau les hôpitaux serait à prévoir dès l'automne prochain, et qu'il faudrait mettre en place des mesures de protection encore plus strictes et surtout plus spécifiques des cas à risque (notamment les personnes âgées) pour l'éviter.

Parmi ces mesures spécifiques, il y a notamment le dépistage et l’isolement de toute personne symptomatique ainsi que le traçage systématique de ses contacts, le maintien des distanciations sociales et le port du masque généralisé et obligatoire. À noter que l'une des variables notoires prise en compte par les chercheurs dans cette hypothèse est la réouverture globale des écoles.

Deuxième scénario

La seconde étude, mise en ligne le 6 mai par l’Inserm, concerne plus spécifiquement l’Île-de-France et analyse justement l’impact de l’ouverture des écoles. Selon le scénario modélisé par les chercheurs, plusieurs conditions sont primordiales pour éviter que la capacité hospitalière ne soit à nouveau dépassée.

Parmi elles, le maintien d'un niveau majoritaire de télétravail, la continuité du confinement pour les personnes âgées, la réouverture de seulement 50% maximum des commerces, et le dépistage d'au moins la moitié des personnes infectées afin qu'elles soient immédiatement isolées. À noter qu'une condition encore plus importante a été soulignée par les chercheurs : les écoles primaires et les collèges ne doivent pas rouvrir avant l'été, et avec des effectifs très réduits. Sans cela, une deuxième vague du virus serait à prévoir.

La prudence est de mise

Les scientifiques rappellent cependant que ces scénarios ne sont pas des prévisions exactes et qu'il n'existe pas de boule de cristal pour prévoir l'avenir.

"Chaque modèle a ses inconvénients, mais quand il y a convergence sur une question identique avec des moyens différents, on peut considérer que c’est une aide à la décision et à la réflexion importante, qui doit amener à beaucoup de prudence", estime Éric Daudé, géographe et directeur de recherche au CNRS.

Des paramètres inconnus, impossibles à prévoir

Par ailleurs, si ces deux scénarios sont déjà plutôt négatifs, ils ont été réalisés avec des variables comme l'hypothèse d'une seule réunion entre amis par semaine, ou encore de la réussite à tester tous les cas symptomatiques. Ces hypothèses sont pour le moins optimistes et la réalité pourrait s'avérer bien différente. Les risques mis en évidence par ces études pourraient donc être en deçà des risques réels. Néanmoins, certains paramètres comme la possibilité de saisonnalité du virus n'ont pas été retenus pour ces études, il se pourrait donc également que les risques réels soient inférieurs aux risques modélisés. En clair, difficile de prévoir efficacement un virus dont certaines caractéristiques sont encore inconnues.

Les scénarios américains

Du côté des États-Unis, des chercheurs ont également imaginé trois scénarios à long terme, avec un retour de l’épidémie plus ou moins important à l’automne ou à l’hiver, rapporte l'Express. Dans le premier, des vagues similaires à ce que le monde a vécu reviendront régulièrement dans les deux ans à venir, en faiblissant lentement. Dans le second, une vague géante aura lieu dès l’hiver, comme lors de la grippe pandémique de 1918. Dans le troisième, le coronavirus continuera de circuler, mais à une échelle moindre.

Les scientifiques américains n'ont pas non plus de boule de cristal, mais une chose est sûre : si la vague actuelle de Covid-19 semble derrière nous, tous les scientifiques s'accordent pour dire que le virus est loin d’avoir disparu et qu'il va falloir adapter notre vie en conséquence dans les mois à venir.

L'institut Pasteur travaille à trois projets de vaccins anti-coronavirus, dont le plus avancé devrait donner des premiers résultats dès cet automne.


Vaccin contre le Covid-19 : l’Institut Pasteur vise de premiers résultats dès octobre
Vaccin contre le Covid-19 : l’Institut Pasteur vise de premiers résultats dès octobre

Après le très lourd bilan humain de la pandémie, de nombreux chercheurs travaillent d'arrache-pied à un vaccin anti-Coivid-19 ou à [un traitement]url:https://www.capital.fr/entreprises-marches/4-traitements-du-coronavirus-a-letude-en-europe-1365738 . L'Institut Pasteur est engagé sur trois projets, dont le plus avancé, basé sur un vaccin de la rougeole modifié, devrait donner des premiers résultats en octobre, selon la coordinatrice des programmes vaccins, Christiane Gerke. Pour ce qui est du vaccin anti-Covid tiré d'un vaccin de rougeole modifié, "les feux verts (réglementaires pour démarrer les essais cliniques, ndlr) sont attendus pour juillet. Les essais cliniques démarreront immédiatement après ces feux verts. Les premiers résultats de la phase I sont attendus pour la fin d'octobre. La phase II ou phase II/III est prévue pour début décembre", indique-t-elle à l'occasion d'un entretien accordé à l'AFP.

"Dès que suffisamment de données ont été collectées sur la qualité, la sécurité, l'efficacité, l'immunogénicité et la performance du vaccin, un classement pour utilisation en urgence par l'OMS peut être demandé. Ceci permet l'utilisation de produits qui ne sont pas encore autorisés. Il faut aussi tenir compte du fait qu'il faudra planifier en même temps une fabrication à large échelle pour préparer rapidement des centaines de millions de doses", a-t-elle souligné.

capital.fr

Les fausses informations ou fake news sur le Coronavirus circulent dans le monde entier. Elles peuvent être très dangereuses. Voilà les fake news les plus répandues sur Internet et sur les réseaux sociaux auxquelles il ne faut pas croire une seconde.


Les fake news sur le Coronavirus qu'il ne faut pas croire

Les Français vivent en situation de confinement depuis le mardi 17 mars. Ils passent beaucoup de temps sur internet et les réseaux sociaux. Mais il faut se montrer prudent concernant certaines informations erronées, ou fake news, qui y circulent librement.

L'Institut Pasteur n'a pas créé le Covid-19

Dans une vidéo complotiste, un certain Cat Antonio (Medusa), affirme avoir démontré que le Coronavirus a été créé et breveté par l'Institut Pasteur en 2004. Plus encore, ce dernier affirme qu'il existe déjà un vaccin efficace. 3 millions de personnes ont déjà vu cette vidéo.

Or le document sur lequel s'appuie cette vidéo concerne un vaccin, pour un autre virus testé uniquement sur des souris. De plus le terme d'inventeur (répété en boucle dans la vidéo de 22 minutes) signifie en réalité découvreur dans l'univers de la recherche. L'Institut Pasteur a déposé plainte.

Retenir sa respiration 10 seconde n'est pas un test du Coronavirus

C'est l'une des informations qui a le plus circulé depuis le début de l'épidémie. Devant la difficulté de se faire dépister, certains ont cru bon de créer un test maison pour que chacun puisse vérifier s'il est malade. Non, réussir à retenir sa respiration chaque matin sans tousser n'est pas gage de bonne santé. Seul un test sanguin réalisé par un laboratoire peut définir si vous êtes ou pas porteur du virus Covid-19.

Le Coronavirus ne "meurt" pas à la chaleur

Autre fake news très largement répandue, l'idée selon laquelle le virus Covid-19 serait anéanti à la chaleur et à une température supérieure à 26 degrés. C'est faux, inutile de monter le chauffage chez vous. La chaleur est efficace pour lutter contre le Coronavirus, mais au-delà de 56° C. Inutile aussi de faire vos lessives à 60, le passage à la machine suffit.

Porter un masque pour sortir n'est pas nécessaire

Non, à moins d'être soignant ou commerçant, c'est à dire au contact prolongé avec d'autres personnes de par votre quotidien, le masque n'est pas utile. Inutile d'en mettre chez vous le confinement en couple impose déjà une proximité propice à la propagation du virus.
 

Inutile de vous ruer dans votre pharmacie pour en acheter pour aller promener le chien. Vous n'êtes sans doute pas sans ignorer qu'il y a une pénurie de masques, il faut qu'ils soient réservés à ceux qui en ont vraiment besoin.

Boire des litres de thé n'élimine pas le Covid-19

Autre croyance totalement fausse qui circule sur les réseaux sociaux, l'idée selon laquelle les liquides chauds, et les liquides tout court permettraient d'éliminer la présence du virus dans l'estomac. Inutile de "boire un verre d'eau toutes les 15 minutes" ou de boire un thé toutes les heures, sauf si vous avez vraiment soif. L'hydratation est importante, mais la seule conséquence sera de vous conduire aux toilettes plus régulièrement qu'avant, pas de "tuer le virus".

Plus largement, méfiez-vous des informations de type chaîne, ou vidéo virale, vérifiez toujours vos sources, et suivez uniquement ce qu'un professionnel de santé vous dit.

cosmopolitan.fr

Voici toutes les règles à suivre pour cuisiner proprement pendant le coronavirus.


Coronavirus: comment bien désinfecter ses aliments et sa cuisine ?

Pour éviter la propagation du coronavirus,  il est indispensable de rester confiné chez soi et d'avoir une excellente hygiène. Voici les règles à appliquer en cuisine pour prendre le moins de risques possible.

Une cuisine impeccable

Avec le confinement, on passe beaucoup plus de temps en cuisine. Entre le petit déjeuner, les repas du midi et du soir, c'est le moment où jamais de se lancer dans de bonnes recettes maison. Toutefois, en cette période compliquée, la cuisine doit être nettoyée plusieurs fois par jour. L'idéal est de passer un petit coup rapidement le matin, le midi et le soir avant d'aller dormir. Ce nettoyage est essentiel puisque vous manipulez des objets sales pouvant être porteurs (clés, clavier, ascenseurs, portable, carte bleue, poignées de portes etc.).

Il faut donc garder l'espace de la cuisine bien propre et dénué de toute trace de virus. Pour cela, pensez bien à nettoyer à l'eau de javel dilué, à l'alcool ou au vinaigre les endroits suivants : poignées de tiroirs, portes de placard, porte du frigo ou du four, plaque à induction, robinet et plan de travail. C'est la base !

Faire ses courses en toute sécurité

Comme tout déplacement extérieur en période de coronavirus, il est toujours possible de rentrer en contact direct ou indirect avec des personnes ou des objets qui ont ou porte des traces de virus. L'idéal est donc de faire ses courses en portant des gants, d'enlever tous les emballages une fois chez vous (papier autour des yaourts, contenants en cartons, plastiques etc.) et de toute désinfecter au savon. Si cela est possible, mettez vos ingrédients dans de nouveaux contenants  : un Tupperware en verre  propre pour le fromage, des bocaux pour les pâtes, les céréales, la farine et le riz etc.
 

N'hésitez pas à faire tremper les fruits et les légumes dans un peu de vinaigre  pour éviter d'avoir des bactéries. L'idéal est donc d'attendre au moins 3h pour toucher aux produits secs (farine pâtes etc.) et de nettoyer les produits frais.

Cuisiner proprement

La première règle avant de cuisiner est de se laver les mains  et ce, dès que vous touchez quelque chose de nouveau (portable, poignées de placards, livre de recette, interrupteur). Le lavage des mains doit durer au moins 30 secondes à l'eau chaude et au savon pour être efficace.

Nettoyez toujours les légumes et les fruits que vous utilisez, avant et après les avoir éplucher. Attention, n'utilisez pas de l'eau de Javel mais du bicarbonate et du vinaigre blanc dilués dans de l'eau. De même pour la viande et le fromage : lavez-vous bien les mains avant de les manipuler.

En suivant toutes ces règles, vous pourrez cuisiner en toute sécurité.

Par Emeline Bernard                                                                                                                                                                                  ohmymag.com
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