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Santé
Le romarin: un remède naturel contre l`hypotension
Troubles de la vision, vertige, maux de tête, malaises, fatigue, insomnie… L’hypotension peut provoquer des pertes de connaissance et des symptômes désagréables au quotidien.

Ce n’est pas dangereux comme l’hypertension, mais certaines disposition peuvent vous aider à la faire remonter.

Voici un remède simple, une infusion au romarin.
Bien plus qu'une herbe aromatique, le romarin est connu pour ses multiples vertus. Il permet de stimuler le système nerveux et d’améliorer la circulation du sang.

Faites bouillie un verre d’eau et ajoutez une cuillère à café de romarin. Laissez reposer quelques minute et buvez.

NB: Aussi, reposez-vous, buvez beaucoup d’eau et mangez salé...
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Apprenez à gérer les émotions de vos enfants
C’est le 31 Décembre. Vous êtes sortis voir le feu d’artifice. Dans la rue, des vendeurs proposent des bâtons phosphorescents. Votre petit n’a d’yeux que pour eux. Il vous tire par la manche : « Maman, j’en veux un ! » Devant votre refus, il se jette par terre et pousse des cris stridents. -> On décode S’il n’est pas encore couché à minuit, il est forcément fatigué. Il n’arrive plus à se contrôler, il hurle. Il va falloir vous montrer plus conciliants que d’habitude. Ce bâton lumineux, votre enfant se voyait déjà avec. En le lui refusant, vous lui enlevez un morceau de son identité. Par cette colère, il cherche à rétablir son intégrité et à gérer sa frustration. Acceptez d’écouter sa fureur. Que vous refusiez d’accéder à sa demande, c’est une chose. Mais il a besoin de savoir qu’il a le droit de désirer. -> On réagit Evitez de dire non à votre enfant de manière trop abrupte. C’est très humiliant, quand on cherche à devenir une personne à part entière, de sentir que l’autre a le pouvoir. Dites plutôt : « Je comprends qu’ils te plaisent, ils sont vraiment super, ces bâtons ! » et prenez-le par la main pour aller les observer de plus près. Ainsi, entraînez-le à gérer sa frustration en éprouvant du plaisir à regarder plutôt qu’à posséder. Sachez aussi qu’il ne vous est pas interdit de changer d’avis. Vous avez répondu non machinalement mais vous vous apercevez que votre enfant est très malheureux ? Cherchez à comprendre ce qu’il ressent : « Tu en as vraiment envie ? » Certes, il y a peu de chances qu’il vous réponde non. Mais vous pouvez prendre la mesure de son désir en lui proposant une alternative : « Tu ne préfères pas que nous allions faire un tour de poney demain, par exemple ? » Si votre petit tient absolument à ce bâton et qu’il est encore temps de l’acheter, vous avez le droit de faire amende honorable : « Je ne m’étais pas rendu compte que c’était si important pour toi. » Vous n’avez pas à dire oui à toutes ses demandes, bien sûr. Mais, à l’inverse, refuser tout achat sous prétexte que votre enfant n’en a pas besoin serait injuste. Il risquerait d’en déduire que le plaisir lui est interdit, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur sa joie de vivre présente et future. -> On évite de… … l’humilier (« tu es vraiment insupportable ») ou le punir (« si tu continues, tu n’iras pas chez ton petit copain demain »). Il doit au contraire savoir que l’expression verbale de ses émotions les plus violentes ne détruit pas l’amour que vous avez pour lui. Il est triste Votre enfant a lâché son joli ballon rouge gonflé à l’hélium, qui s’est échappé dans les nuages. Il est inconsolable, il garde les yeux obstinément fixés sur le ciel et surveille le petit point qui s’éloigne en hoquetant de chagrin. -> On décode Il est bien naturel d’être triste quand on perd quelque chose qu’on aime. Accompagnez-le dans sa tristesse : « Je te comprends, c’est dur de voir partir son ballon. » Si c’est la première fois que cette mésaventure lui arrive, vous pouvez, si vous en avez envie, lui acheter un autre ballon. Tout en faisant en sorte qu’il tire la leçon de ce qui vient d’arriver : « Qu’est-ce qu’on va faire pour que celui-là ne s’échappe pas ? On pourrait peut-être l’attacher à ton poignet ? » Mais il n’est pas certain que votre enfant en veuille un autre. C’est peut-être celui qui s’est envolé qu’il veut ! On n’évite pas forcément la peine en remplaçant l’objet perdu, alors essayé de consoler votre petit. -> On réagit Il a du chagrin ? Ouvrez-lui vos bras pour qu’il puisse venir s’y réfugier et laissez-le donner libre cours à ses larmes. Elles l’aident à ne pas garder la tristesse en lui. Regardez ensemble le ballon qui s’éloigne dans le ciel : « Où s’en va-t-il ? Que voit-il, de là-haut ? Va-t-il traverser ce gros nuage ? » Vous pouvez aussi lui faire remarquer que, même parti, son ballon continue d’exister dans son cœur. -> On évite de… … lui dire « ne pleure pas ». Voir son enfant en larmes, c’est difficile. S’il pleure, c’est parce qu’il a mal. On voudrait faire disparaître cette douleur. Mais ce n’est pas parce qu’il ne pleure plus qu’il ne souffre plus. Au contraire, ça lui fait du bien de pleurer. Il boude Il avait demandé du ketchup sur ses pâtes, vous vous êtes trompé et avez mis du gruyère. Les yeux obstinément fixés au-dessus de la table, votre enfant ne desserre pas les dents et refuse de toucher à son assiette. Mais il va bouder longtemps comme ça ? -> On décode La bouderie est un langage. Elle signifie qu’il y a souffrance. Parce qu’il ne se sent pas entendu, votre enfant préfère s’enfermer ostensiblement en lui-même. Comprenez-le. Il voulait du ketchup, vous avez mis du… gruyère et vous semblez considérer qu’il n’a qu’à manger ce qu’il y a dans son assiette. Les adultes ont souvent tendance à penser qu’ils ont le pouvoir. Et que les enfants, puisqu’ils sont dépendants d’eux, n’ont qu’à obéir. Mais quand votre petit demande du ketchup, il ne cherche pas à prendre le pouvoir. Il cherche simplement à exister, c’est une façon de dire qu’il a le droit d’avoir des goûts et des désirs. -> On réagit Permettez-lui de sortir dignement de cette bouderie en lui demandant ce qui se passe : « Qu’est-ce qui ne va pas ? Il y a quelque chose que je n’ai pas vu et que tu cherches à me dire ? » Vous lui enseignez un geste positif : en parlant (« Je n’aime pas le gruyère, est-ce que je peux avoir une autre assiette avec du ketchup ? »), on obtient davantage qu’en boudant. Encore faut-il bien sûr que vous sachiez vous excuser (« Pardon, je n’ai pas fait attention… ») et que vous remplaciez son assiette. Vous le feriez bien avec un ami venu dîner chez vous, pourquoi pas avec votre enfant ? -> On évite de… … se détourner de lui (« Je n’aime pas les enfants qui boudent. »). Lui, tout ce qu’il va entendre, c’est : maman ne m’aime pas. Ou de le contraindre à avaler ce que vous lui avez servi en refusant d’entendre qu’il n’aime pas ça. Un enfant qui avale tout ce qu’on lui donne sans discuter risque, plus tard, de ne plus savoir choisir du tout. Quand vous lui proposerez : « On va à la pizzeria ou au restau chinois pour ton anniversaire ? », il vous répondra : « Je ne sais pas, c’est comme tu veux. » Il a peur Rien à faire : il ne veut pas aller sur le manège. Vous jetez des regards envieux sur les autres enfants qui tournent avec des sourires radieux… Pendant ce temps-là, le vôtre s’accroche à vous comme une moule à son rocher. -> On décode Beaucoup d’enfants ont peur du manège pendant une courte période de leur vie, en général vers 3 ans. C’est le moment où le système nerveux se met en place. D’un seul coup, ils prennent conscience de la vitesse. Le manège a soudain pour eux des allures de grand huit ! Dites-vous bien que la peur est une émotion extrêmement saine. Elle nous informe de la présence d’un danger, mobilise notre corps pour y faire face, nous apprend à nous préparer devant l’inconnu. Etre courageux, c’est connaître la peur, la vivre, la reconnaître et en tirer des enseignements. Votre petit doit apprendre à l’accepter, à la surmonter et à l’utiliser. -> On réagit Ne le forcez pas. Essayez plutôt de comprendre ce qui l’effraie dans le manège. Est-ce parce que ça va trop vite ? Parce que ça tourne et qu’il a l’impression de perdre l’équilibre ? Parce que vous disparaissez de sa vue à chaque tour ? Si le fait de ne plus vous voir le panique, proposez-lui de monter sur le manège avec lui. Il n’a toujours pas envie ? Vous réessaierez dans quelques semaines. Tôt ou tard, la peur fera place au désir. Laissez-lui le temps. -> On évite de… … le traiter de « poule mouillée », de le pousser à surmonter sa peur. Au contraire. En le brusquant, vous l’obligez à refouler son angoisse dans les profondeurs de son inconscient. Un jour ou l’autre, elle ressortira. Sous forme de phobie, par exemple. Et comment voudriez-vous que votre enfant comprenne votre insistance à le mettre dans une situation de mal-être ? Il risquerait de perdre la confiance qu’il a placée en vous. Il est jaloux Pour Noël, il avait demandé le bateau des Pirates des Caraïbes, et ouf ! Vous avez réussi à le trouver. Mais à peine votre enfant a-t-il déballé son cadeau qu’il aperçoit la console de jeux de son cousin et se met à grimacer. Le bateau ne l’intéresse plus, c’est la console qu’il aurait voulue ! -> On décode Si ce cadeau était une surprise, on aurait pu comprendre que votre enfant soit déçu. Mais là, il s’agit du jouet qu’il a désiré et attendu. L’enjeu est probablement ailleurs. Il faut chercher du côté du relationnel. Qu’est-ce que son cousin a de plus que lui ? Est-il plus grand, plus fort ? Du coup, tout ce que ce cousin touche est sublime. Alors que ce qu’il possède, lui, est nul. La jalousie est une émotion inscrite biologiquement en nous : si quelqu’un possède ce que l’on n’a pas, ce « quelque chose » devient immédiatement désirable. En grandissant, nous apprenons à gérer ce sentiment. Mais on ne peut pas en demander autant à un enfant ! Pour l’heure, votre petit a le cœur brisé. -> On réagit Montrez-lui que vous avez compris ce qu’il ressent : « Elle te plaît beaucoup, cette console de jeux, hein ? Quand tu seras plus grand, tu pourras en demander une, toi aussi, si tu en as toujours envie. » Et, en attendant, demandez au cousin s’il veut bien qu’on joue tous ensemble avec la console. Cela permettra à votre petit de se « l’approprier » un peu. Si c’est possible, faites également en sorte que le cousin s’intéresse au bateau de pirates. S’il l’investit, c’est gagné : le jouet s’en trouvera immédiatement valorisé. -> On évite de… … fustiger sa jalousie (« ce n’est pas beau ») et de le culpabiliser. Il ne doit pas avoir honte de ce qu’il ressent. Sinon, il va bloquer ses émotions. Et ce n’est pas parce qu’il les refoulera qu’elles disparaîtront. Elles vont s’enraciner en lui et « faire des nœuds ». Il hurle de joie Il vient de marquer un but en expédiant sa balle dans la corbeille à papier et court à travers le salon en manifestant bruyamment sa joie ! Le seul problème, c’est que ses cris ont réveillé sa petite sœur, qui venait juste de s’endormir dans la pièce à côté. Est-ce qu’il ne pourrait pas être un peu moins… explosif ? -> On décode Il est heureux et fier de lui : c’est bien normal qu’il fasse du bruit ! Il n’a pas encore perdu sa capacité à hurler de joie – comme nous, adultes, qui vivons dans la répression émotionnelle. La joie est une émotion précieuse. Chaque fois que votre enfant éprouve plaisir et fierté, son cerveau en garde une trace. La fois suivante, il va lancer son ballon avec davantage de confiance en lui et donc davantage de chances de succès. -> On réagit Tout dépend de ses cris. S’il hurle et saute en l’air pendant un quart d’heure, il va falloir lui apprendre à se maîtriser davantage et à se montrer plus attentif aux autres. Mais s’il manifeste sa joie si bruyamment, c’est sans doute aussi parce qu’il cherche à attirer votre attention. Peut-être se sent-il un peu délaissé depuis l’arrivée de sa petite sœur ? Incitez-le à venir vous faire un câlin et à vous parler. S’il s’agit d’un simple cri de victoire, accompagnez sa joie. Montrez que vous avez vu son exploit et félicitez-le : « En plein dans le mille, bravo ! » Ainsi, vous l’aidez à se sentir fier de lui. Or c’est ce qui fait la différence entre les futurs champions et les autres : les champions sont ceux qui éprouvent de la fierté pour leurs réussites. En fait, on ne s’endort jamais sur ses lauriers, contrairement à ce que dit l’expression populaire. Au contraire, le succès galvanise et donne envie de toujours faire mieux. -> On évite de… … le féliciter à outrance (« tu es le meilleur », « tu es génial »). Votre enfant n’est pas fou : il sait qu’il n’a rien fait de vraiment exceptionnel. Il va penser «maman me dit ça parce qu’elle m’aime et parce qu’en vrai je suis plutôt nul ». femastuces.com
Comment utiliser le yaourt contre les démangeaisons et les brûlures vaginales?
L’appareil génital féminin est une zone très sensible et souvent sujet, à des problèmes comme les infections. Les démangeaisons et les brulures sont souvent causées par une infection vaginale, l’usage des produits chimiques intimes, par des problèmes hormonaux, par une maladie sexuellement transmissible…

L’acide lactique et les bactéries présentes dans le yaourt peuvent apaiser les démangeaisons et les brûlures vaginales. Le yaourt naturel élimine les bactéries qui causent les infections qui peuvent se trouver dans la zone vaginale.

Mode d’emploi
- Appliquez directement 2 cuillères à soupe de yaourt nature sur la zone vaginale. Laissez agir une dizaine de minutes et rincez à l’eau tiède.
- Utilisez ce remède une fois par jour pendant une semaine.
Il faut l’inclure dans votre alimentation.

NB: Le yaourt permet aussi de diminuer l’odeur vaginale.
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Pourquoi l’obésité peut causer le cancer
Une nouvelle découverte pourrait expliquer pourquoi les personnes obèses sont plus susceptibles de développer un cancer. Un type de cellule que le corps utilise pour détruire les tissus cancéreux est bouché par la graisse et cesse de fonctionner, a découvert l'équipe du Trinity College de Dublin au Royaume-Uni.

Les experts soupçonnaient déjà que la graisse transmettait au corps des signaux pouvant à la fois pour endommager les cellules, provoquer le cancer, et en augmenter le nombre. Maintenant, les scientifiques de Trinity ont pu montrer, dans la revue Nature Immunology, comment les cellules qui combattent le cancer sont obstruées par la graisse.

Et ils espèrent être en mesure de trouver des traitements médicamenteux qui pourraient restaurer les capacités de combat de ces cellules "tueuses nature’’. L'obésité est la principale cause évitable de cancer au Royaume-Uni après le tabagisme, selon Cancer Research UK. Et plus d'un cas de cancer sur 20 - environ 22 800 cas chaque année au Royaume-Uni - sont causés par un excès de poids.

‘'Perdre du poids'’
Prof Lydia Lynch a déclaré: "Un composé capable de bloquer l'absorption de graisse par les cellules tueuses naturelles pourrait aider". "Mais on pourrait soutenir qu'un meilleur moyen serait de perdre du poids - parce que de toute façon, c'est plus sain." Le Dr Leo Carlin, de l'Institut Beatson de Cancer Research UK, a déclaré: "Bien que nous sachions que l'obésité augmente le risque de 13 types de cancer différents, nous ne comprenons toujours pas pleinement les mécanismes sous-jacents du lien.

"Cette étude révèle comment les molécules de graisse qui empêchent les cellules immunitaires de positionner correctement leurs mécanismes de destruction des tumeurs, et fournit de nouvelles pistes pour l'étude des traitements".

Éviter le cancer
Pour réduire les risques:
- garder un poids santé
- arrêter de fumer
- manger sainement
- réduire l'alcool
- éviter les coups de soleil
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Pour Lethumusa Mokoena, le geste est rôdé. « On a deux techniques. Ou bien on pince le haut du prépuce et on coupe ce qui dépasse au scalpel, ou on le découpe en faisait le tour. » Il ne faut pas plus de vingt-cinq minutes au chirurgien pour circoncire un homme.


Affiche de sensibilisation au Botswana en 2012. MONIRUL BHUIYAN/AFP
Affiche de sensibilisation au Botswana en 2012. MONIRUL BHUIYAN/AFP
Dix fois par jour, dans la clinique d’Umbumbulu, dans l’est de l’Afrique du Sud, le médecin répète une procédure devenue banale.

C’est une affaire entendue en Afrique au point que les hommes n’hésitent plus à modifier définitivement l’apparence de leur précieux organe afin de réduire le risque de contracter le VIH. Dans le Kwazulu-Natal, la province sud-africaine la plus touchée par l’épidémie, le cap du million de circoncisions masculines médicales volontaires (CMMV) a été franchi début décembre 2018.

Plus globalement, depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Onusida l’ont inscrit dans leurs recommandations pour prévenir la transmission du virus de la femme à l’homme en 2007, près de 19 millions d’hommes ont sauté le pas dans 14 pays d’Afrique australe et de l’Est.

« Membrane très vascularisée »

Le mécanisme est simple et, d’après les études, cette petite chirurgie réduit de 60 % la transmission du virus de la femme à l’homme. « L’acte consiste à retirer 80 % du prépuce, membrane particulièrement vascularisée qui recouvre le gland. Cette peau étant très fine, elle permet plus facilement au virus de passer. Après la circoncision, en revanche, elle épaissit et durcit en cicatrisant, réduisant le passage du virus », détaille le médecin, embauché par l’ONG américaine Populations Service International (PSI). Celle-ci fait escale dans toutes les cliniques de la province depuis 2012, dans le cadre d’un programme de circoncision d’ampleur, mené de front par le ministère sud-africain de la santé et un ensemble d’ONG.

 
A Umbumbulu, bourgade vallonnée proche de Durban, un « bloc opératoire » temporaire a même été installé au milieu du couloir de la clinique en préfabriqué. Dans cet espace sommaire, des rideaux amovibles séparent simplement les patients de la salle d’attente. Assis en silence, Mpendulo Mkizhe, 16 ans, et Enock Mkhize, 35 ans, viennent tout juste d’être opérés. « La seule chose qui fait mal, c’est la piqûre de l’anesthésie », explique le premier à voix basse.

Tous deux assurent ne pas avoir eu d’appréhensions avant de passer entre les mains du chirurgien « Dans ma famille, j’étais le seul à ne pas être circoncis », enchaîne le trentenaire. Célibataire, il compte jusqu’à cinq partenaires sexuelles régulières, et reconnaît utiliser rarement des préservatifs, comme beaucoup de ses congénères dans les zones rurales.

Si le geste chirurgical est rapide, les suites sont plus contraignantes. Le patient doit s’abstenir de toute relation sexuelle pendant six semaines et à tout prix éviter les érections. « On m’a même conseillé de poser un verre d’eau froide dessus lorsque ça arrive », explique Manelisi Mjoka, 20 ans, qui lui aussi vient de « passer à la découpe », comme le résument les soignants dans leur jargon habituel.

En face de lui, quelques élèves d’une dizaine d’années chahutent et gigotent sur leurs fauteuils en attendant leur tour. « Ils sont tout excités, confie Nomtokozo Ndlovu, la coordinatrice de l’équipe médicale. Aujourd’hui, il est beaucoup plus facile d’atteindre les jeunes car la circoncision est devenue “tendance”. C’est curieux à dire, mais dans la cour d’école, on se moque désormais de ceux qui ne sont pas circoncis. »

« Solution quasi miraculeuse »

Au fil des ans, le sida fait beaucoup moins peur en Afrique du Sud. « Les gens parlent même assez facilement de leur statut sérologique, et tout le monde sait qu’avec le bon traitement, on survit désormais », ajoute-t-elle. Il est bien loin le temps où Thabo Mbeki, le successeur de Nelson Mandela, niait le lien entre le VIH et le Sida, et encourageait les séropositifs à manger des betteraves et du citron pour guérir, tandis que l’épidémie faisait des ravages. Le pays compte désormais 7,2 millions de personnes vivant avec le VIH, c’est un record mondial. Plus de 4 millions de personnes sont sous traitement antirétroviral, accessible gratuitement dans tous les centres de santé.

Le pays n’a pas perdu de temps. Dès 2010, il a lancé ses premiers programmes de circoncision avec l’objectif ambitieux de toucher 80 % des hommes âgés de 15 ans à 49 ans, la tranche d’âge la plus active sexuellement. « D’après les études, il faut convaincre beaucoup de monde en même temps et en peu de temps, pour avoir le maximum d’impact, explique Dayanund Loykissoonlal, chargé du programme de circoncision au ministère sud-africain de la santé. En huit ans, le nombre de nouvelles infections a chuté de 44 %, c’est bien la preuve de l’efficacité de cette mesure pour la prévention du Sida. »

Solution quasi miraculeuse en Afrique, la circoncision médicale reste controversée en Occident, notamment pour les nouveau-nés, parce qu’elle modifie leur intégrité physique sans leur consentement. Elle n’est pas non plus recommandée pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. « La circoncision n’est efficace que dans les pays où une grande part de la population est contaminée par le VIH et seulement pour les rapports de pénétration vaginale, donc, en général, pour les couples hétérosexuels », décrypte Karin Hatzold, référente technique pour PSI.

L’opération de circoncision médicale, indolore, dure moins de vingt-cinq minutes et permet de diminuer le risque de contamination de la femme vers l’homme de 60 %. Adrien Barbier

Cette médecin allemande, qui couvre toute l’Afrique australe, s’occupe notamment des cas où la chirurgie ne se passe pas comme prévu. « On n’a jamais eu de morts ou de cas de dysfonction sexuelle. Chez seulement 0,5 % des patients, on a des complications modérées ou graves. En général des infections que l’on peut éviter si les personnes sont bien informées », précise t-elle.

« Endurance sexuelle »

Pour cette authentique militante de la circoncision, le véritable défi a consisté à changer les perceptions des hommes pour créer la demande. De l’avis unanime, dans le Kwazulu-Natal, c’est l’implication personnelle du roi Goodwill Zwelithini qui a changé la donne.

En 2009, il a lancé un grand appel pour que les hommes se fassent circoncire. « Chez les Zoulou, la pratique avait été abandonnée au XIXe siècle par le grand roi Chaka Zoulou parce que cela empêchait les hommes d’aller se battre. Désormais, le combat, c’est le Sida », explique Karin Hatzold. Depuis, le roi organise tous les ans une cérémonie, l’Umkhosi Woselwa, un grand rituel sacré où seuls les hommes circoncis sont conviés.

Maintenant que la pratique est généralisée, il reste à convaincre les derniers récalcitrants. Pour cela, l’ONG emploie des « mobilisateurs communautaires » qui touchent un bonus en fonction du nombre d’hommes qu’ils arrivent à convaincre de passer par l’opération. « Pour les hommes plus âgés et mariés, on n’insiste pas tellement sur la partie VIH, car ils auraient du mal à justifier la circoncision auprès de leur femme », explique Phakamani Ndlovu, coordinateur des mobilisateurs.

Parmi les bénéfices mis en avant, il liste une meilleure hygiène, une diminution des risques de cancer du pénis ou, pour les femmes, du cancer cervical par la transmission sexuelle du papillomavirus. « On leur explique aussi qu’ils améliorent leur endurance sexuelle, ce que beaucoup de femmes ont remarqué. En général, ça suffit pour les convaincre ! »

Patrick Brenny, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique occidentale et centrale, est au Sénégal pour participer aux Journées Scientifiques Sida au Sénégal (JSSS) qui se tiennent du 03 au 05 Décembre 2018 au Centre de Conférence Abdou Diouf sous le thème : « Quelles innovations pour atteindre les 90-90-90 ».


Patrick Brenny, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique occidentale et centrale est au Sénégal pour participer Journées Scientifiques Sida au Sénégal (JSSS) qui se tiennent du 03 au 05 Décembre 2018 au Centre de Conférence Abdou Diouf sous le thème : « Quelles innovations pour atteindre les 90-90-90 ».
Les mammographies dès 30 ans aideraient à prévenir plus de cancers du sein
Une étude américaine souligne que les mammographies devraient commencer plus tôt chez les femmes avec certains facteurs à risque. Une étude américaine publiée le 28 novembre dans la revue Cision  et présentée au congrès annuel de la Radiological Society of North America, révèle que les femmes qui ont des facteurs à risques devraient commencer leurs mammographies dès 30 ans.

COMMENCER LES MAMMOGRAPHIES PLUS JEUNE

La American Cancer Society conseille de commencer à faire mammographies régulièrement (une fois par an), entre 40 et 45. Mais rien n'est dit pour les femmes plus jeunes... "On parle beaucoup des femmes entre 40 et 49 ans pour une mammographie, mais pas beaucoup de la tranche d'âge entre 30 et 39 ans. Mais certaines femmes qui ont un risque accru de cancer du sein devraient commencer plus tôt à se faire ausculter" note une chercheuse de l'étude.
Les chercheurs se sont référés à la plus grande base de données de mammographies aux Etats-Unis qui comprend les résultats de plus de 19 millions d'examens. Cela regroupe des découvertes cliniques, des résultats de mammographies, des comptes-rendus de biopsies et des données démographiques des patientes. Ils les ont utilisés pour comparer les résultats de femmes entre 30 et 39 à risques et des femmes entre 40 et 49 ans sans antécédents particuliers.

DES FACTEURS PARTICULIERS À RISQUES ?

Pendant 8 ans, ils ont analysé les résultats de 5,7 millions de résultats sur 2,6 millions de femmes dans 31 états du pays. Cette étude leur a permis de définir trois éléments qui devraient conduire les femmes à se faire examiner  plus tôt : des seins denses, des antécédents familiaux de cancer du sein, ou éventuellement un cancer du sein développé par la patiente plus tôt.

L'étude a montré que pour les femmes de moins de 40 ans avec ce type de facteurs à risques, les résultats de détections de cancers étaient les mêmes que pour les femmes de plus de 40 ans. D'où l'importance de commencer les dépistages plus tôt.
Source Topsante

Utilisés massivement pour remplacer le sucre, les édulcorants dits «intenses» sont devenus un outil incontournable de l'industrie agro-alimentaire. Plusieurs études démontrent que leur consommation présente des risques potentiels pour la santé. Une plante sud-américaine, la stévia, naturellement très riche en sucre, fait aujourd'hui office d'or vert et pourrait remplacer les édulcorants. L'industrie a-t-elle trouvé là un produit miracle ? Productions Tony Comiti. Auteur : Christel Bertrand


Un vaccin en poudre contre la poliomyélite
Ce nouveau vaccin peut être stocké entre 37 et 40°C. Un vaccin antipoliomyélitique qui peut être conservé sous forme de poudre séchée à température ambiante est une nouvelle occasion d'aider à éradiquer la maladie, selon des chercheurs de l'Université de Californie du Sud.

Les vaccins nécessitent habituellement une température fraîche et stable pour que le médicament demeure efficace. La polio est incurable et peut entraîner une paralysie irréversible.

Elle touche principalement les enfants de moins de cinq ans et ne peut être évitée qu'en leur administrant plusieurs doses de vaccin. La polio reste endémique au Nigeria, au Pakistan et en Afghanistan. Woo-Jin Shin, l'un des chercheurs impliqués dans l'étude, a déclaré à la BBC que le vaccin lyophilisé n'avait pas besoin d'être réfrigéré pour rester stable et efficace.

"L'objectif principal de ce projet était de stocker le vaccin à une température ambiante de 37°C et une température ambiante de 40°C et nous avons également utilisé des vaccins antipoliomyélitiques déjà vendus comme référence et nous avons comparé l'efficacité du vaccin".

‘’Les vaccins lyophilisés fonctionnaient de la même façon que les vaccins qui étaient présents sur le marché". "L'objectif principal était de transférer le vaccin à différents endroits où il n'y a pas de réfrigération et deuxièmement, nous pensons que nous pourrions appliquer cette formulation à différents types de vaccins et nous sommes pratiquement sûrs que cela fonctionnera".







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Le professeur en Réanimation Anesthésie et Médecin général de Brigade (2S), Dr. Bakary Diatta a animé le thème sur "l’Organisation et fonctionnement des urgences", à l’occasion de la séance académique de novembre 2018 et l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS). Le Doyen Exécutif de l’Ecole de médecine Saint Christopher Iba Mar Diop a plaidé pour une régulation en amont de la prise en charge des urgences au Sénégal.


Prise en charge des urgences au Sénégal: Dr. Bakary Diatta plaide pour la régulation en amont
C’est une lapalissade que de dire que la prise en charge des urgences au Sénégal est problématique. Les Sapeurs-pompiers font souvent le tour de plusieurs hôpitaux avant de trouver une structure d’accueil d’urgence. Et très souvent, le cas urgent passe de vie à trépas aux portes d’une structure de santé, faute de trouver une place. Ou souvent les évacuations des cas urgents se font dans des taxis ou des véhicules personnels. Des moyens de transport inappropriés pour des cas urgents.

"C’est parce que, reconnaît-il, la question de la prise en charge des urgences est d’actualité, une question transversale qui implique les populations, l’Etat, les bailleurs… Il y a souvent un manque de communication en amont». 

Entre autres problèmes de la prise en charge des urgences au Sénégal, il ajoute "l’absence d’une régulation en amont mais également, l’encombrement dans les services d’urgence avec plus de 600 personnes qui grouillent souvent dans des espaces réduits, le problème de recouvrement, des insuffisances du personnel et de manque de formation". 

Ainsi, pour résoudre la question des urgences, le Doyen Exécutif de l’Ecole de médecine Saint Christopher Iba Mar Diop a plaidé pour la mise en place d’un système de régulation en amont, permettant de faire remonter chaque matin l’information au niveau des hôpitaux afin de ne pas perdre du temps dans les évacuations. Il suggère aussi la formation des jeunes médecins et l’octroi des ressources financières dans l’ordre de 15%, conformément aux normes de l’Organisation de la Santé (OMS). 






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